Si tu as lu nos posts tu verras qu'il n'y a rien à faire dans ce cas. J'ai pourtant bien précisé à moins que ce soit un soucis de naissance"!Not.born.to.follow;3733506 a dit :Pour revenir un peu sur l'histoire des chiens je souhaiterais dire quelques trucs:
-Il y a des chiens qui sont cinglés peu importe lenvironnement ou l'éducation (je vois pas pourquoi l'homme serait le seul à souffrir de maladies mentales, j'ai meme connu un chat schyzophrène) donc dans ces cas-là comment faire?
Oeil pour oeil, dent pour dent? Si tu parles de l'exemple d'Antigone l'enfant n'a pas été tué, et il est clair qu'un animal qui défigure un êtrevivant aura passé un cap très délicat. De la même manière si l'animal s'acharne sur l'enfant jusqu'à la mort. Si encore une fois tu nous as lu, tu verra que nous ne condamnons pas le choix des parents qui ont pratiqué l'euthanasie, nous disons simplement qu'un animal n'en arrive pas à ses extrémités sans aucunes raisons (HORS PROBLÈMES DE NAISSANCE). Nous disons aussi que nous (ça n'implique pas la terre entière, juste nous à savoir ici Ksürchka et moi même, et c'est encore notre droit, merci bien.) nous n'aurions pas de soucis a adopter un animal ayant commit cet acte puisqu'il passera forcément devant le vétérinaire pour passer un test de comportement qui décidera si le chien est dangereux ou non, et s'il peut donc vivre ou non. Nous disons également qu'un chien ayant simplement mordu un enfant/adulte/autre chien car il est agacé/a eu peur, nous estimons que ça n'a rien de grave et que ça peut se solutionner, ainsi que le caractère d'un animal ça se respecte, ce n'est pas un JOUET, il faut apprendre à vivre avec (en établissant une éducation adéquate), sinon on ne prend pas de chiens.Not.born.to.follow;3733506 a dit :-Je comprends tout à fait que la famille ait fait eutha le chien, je ne dis pas que je réagirais pareil mais on a ces envies là quand on s'attaque à nos proches, que ce soit un animal ou un autre être humain. Bon de là à passer à l'acte certes, mais je comprends tout à fait qu'on ait envie de tuer celui qui a fait ca.
Alors déjà nous ne nous sommes pas permises d'anticiper un sénario quand à ce qu'il s'est passé avec l'exemple d'Antigone, tout simplement car nous n'étions pas là (c'est pas faute d'avoir demandé mais pas de réponse...), tu devrais en faire de même. Maintenant si le chien a été éduqué correctement, l'enfant également le câlin aurait dut être une action possible entre les deux êtres. Deuxièmement j'apprécie ton ton légèrement condescendant, mais je te remercie je sais comment peut réagir un enfant, et ne te soucis pas de notre éducation future, nous ne sommes pas des idiotes. L'enfant n'est pas un robot, l'animal non plus. Tu as un raisonnement face à l'enfant que tu devrai appliquer face à l'animal. C'est à quelques différences prêt la même chose. Tu trouves ça lâche (nous te remercions du compliment) de dire que c'est toujours la faute des enfants, ça tombe bien si tu nous avais lu correctement tu verrai que ce n'est pas notre propos. Je répète mon raisonnement: toutes conséquences a une cause. Lorsqu'un adulte choisit d'introduire un animal au sein de son foyer, c'est une RESPONSABILITÉ puisqu'il introduit un ANIMAL. Cet animal a un caractère propre qu'il faut respecter, tout en l'éduquant (s'il a des peurs, en prendre compte pour les éliminer au fur et à mesure, ça prend tu temps). Ensuite il faut éduquer son/ses enfant(s) à comment agir avec cet animal et comment ne pas réagir. Si la cohabitation est trop complexe avec l'animal on éloigne les deux, et on tente une cohabitation au fur et à mesure. Surprise! Et bien oui c'est pas aussi facile, et il faut le prendre compte lorsqu'on veut adopter un animal. Si l'enfant ne respecte pas ce qu'a dit le parent, alors on refait un point avec lui. Si l'on ne se sent pas de faire tout cela seul on peut s'adresser à un comportementaliste. Et oui lorsqu'on prend un animal on le fait jusqu'au bout, et si l'on a peur du coût on s'adresse à une asso ou SPA qui on des comportementalistes qui acceptent les dons libres. Si malgré tout celà on ne trouve pas de solution (mais j'en doute) on s'adresse toujours a une asso qui s'occupe de récupérer ces chiens pour les replacer! Il y a tout un monde entre ça et l'euthanasie. Donc tu m'excuse, que ça te fatigue ou pas, oui un adulte a la responsabilité d'une cohabitation correcte entre son/ses animaux et son ou ses enfants. On n'a pas dit que c'était facile, loin de là mais c'est comme ça. Et oui, il faut y réfléchir avant d'adopter.Not.born.to.follow;3733506 a dit :-Le problème de l'éducation et des enfants, je trouve ca vraiment très lâche de dire que c'est aussi la faute des enfants, ce sont justement des ENFANTS. Pas des adultes qui peuvent réfléchir totalement rationnellement en mesurant les risques. On peut très très bien éduquer son enfant correctement (je parle toujours par rapport aux animaux), un gosse ca reste un gosse et pas un robot! Les parents n'ont pas de manette reliée pour controler tout ce qu'ils font. Mes parents ont beau me répéter et répéter de pas monter dans les abres, que mon père s'est cassé le bras comme ca, toutes les choses que je ne pourrais plus faire, je l'ai quand meme fait. Alors que maintenant en tant qu'adulte je trouve qu'ils m'ont très bien informée et éduquée sur ce point sauf que voilà j étais une gosse et je faisais pas TOUT ce que mes parents disaient (sinon ce serait trop beau et on aurait plus jamais de problèmes!).
Pardon mais ca m'énerve un peu quand on incrimine toujours les parents, j'espère vraiment que quand vous aurez des gosses vous ne partirez pas du fait que vos gosses feront absolument tout ce que vous dites parce que vous allez en avoir des surprises! Alors certes je dis pas ca marche pas à tout les coups, je sens venir les "mais moi je" sauf que tout le monde a un jour désobéi à ses parents. Et dans ce cas, peut etre que la gamine voulait faire un calin au chien, tout bêtement, comme elle le faisait 10x dans la journée...Elle a surpris le chien et boum. Est-ce que ca veut dire que ses parents ont manqué d'éducation? Je ne pense pas que ce soit interdit de faire un calin au chien (sinon pourquoi avoir un chien??)... Est-ce que la petite fille voulait embeter le chien? Dans ce cas-ci, absolument pas elle voulait lui faire un calin.
(et oui je m'emporte beaucoup quand ça concerne l'éducation des humains)
Et moi je trouve gonflé de tirer ce genre de conclusion de nos paroles. Merci de nous lire CORRECTEMENT enfin! T'es bien gentille mais ton cliché à la noix du "bouh c'est toujours la faute des humains" (non mais sérieusement...??) tu te les garde. Nous disons juste que la cohabitation Humain-Animal n'est pas si facile, que ça demande du temps et que c'est une responsabilité. Si tu connais l'enfer des refuges et fourrières, tu pourras le constater. Je re-répète, oui un chien peut avoir un problème de naissance, on l'a dit, tu veux quoi de plus? Et personne n'a jugé le fait que quelqu'un ne veuille pas d'un chien qui ait mordu. On a simplement dit que nous, juste NOUS, nous le prendrions. On nous a demandé de nous justifier sur ce fait nous l'avons fait. Point final. Et je te rassure en tant qu'anti-spéciste (et donc vegan) le respect de l'humain nous l'avons car nous aussi nous sommes humains! Ce n'est pas parce que l'on estime qu'il y a des torts imputés aux deux parties que nous ne respectons pas l'humain. Nous ne le considérons juste pas au dessus de tout.Not.born.to.follow;3733506 a dit :-Et sinon moi ca m'emmerde que ce soit toujours la faute des humains, bouh les humains, méchants humains ils comprennent pas les animaux ohlala ... Un chien peut totalement etre cinglé ou méchant, ce sont pas des composantes réservées aux humains et tant mieux pour vous si vous pourriez adopter un gros chien qui a déjà mordu, mais c'est vraiment égoiste de juger les autres parce qu'ils en sont pas capables (je veux pas de chien qui a déjà bouffé qn peu importe les raisons, comme je n ai pas spécialement envie de vivre avec des gens qui ont agressé ou fait du mal à d'autres gens...)
Autant je suis anti-spécisme, autant ca inclue aussi le respect des humains. Et un chien reste un chien, vous pouvez faire autant d'études comportementales que vous voulez, on a déjà pas pigé le fonctionnement de notre espèce je vois pas pourquoi ce serait le cas pour d'autres.
(Précision: Même si là je parle clairement en faveur de "c'est la faute du chien", je n'exclue absolument pas le fait que ca peut etre totalement la faute des maîtres aussi! C'est juste que je trouve ca trop facile de dire que c'est la faute des humains, alors que pour moi ca peut clairement être la faute des deux ou bien que du chien aussi. Ce n'est pas systématiquement le cas 1 ou le cas 2 et c'est difficile en général de déterminer les vraies causes. Mais dire que c est toujours la faute de l humain, je trouve ca totalement faux voire bête)
-Loreleï-;3733934 a dit :Du coup je voudrais essayer de comprendre pourquoi pour certains végés on a l'impression qu'il s'agit du summum de l'horreur ? (et encore une fois : je ne parle pas de chasse de "trophées", ça j'en ai horreur, mais de chasse de nourriture)
Lyre;3734023 a dit :Je m'incruste sur le sujet de la chasse, y'a quelque chose que je me demandais depuis longtemps mais je n'osais pas aborder le sujet...
Je parle là de la chasse de régulation. L'homme est, dans nos régions, le seul prédateur qui reste à un bon nombre d'animaux (les gros mammifères forestiers, type sanglier, biches, etc).
Du coup, pour compenser le fait que l'homme a décimé tous les autres prédateurs, on peut considérer qu'il est nécessaire d'en tuer, non ? Pour ne pas qu'ils épuisent eux-mêmes leurs ressources, pour ne pas qu'ils dégradent leur habitat, le notre, qu'ils se jettent sous les roues des voitures, etc.
(je sais pas si on est d'accord sur ce point, mais je vais supposer que oui pour pouvoir poser mes questions)
Du coup, est-ce que ce n'est pas plus respectueux de manger l'animal qu'on est obligé de tuer, plutôt que d'en élever uniquement dans ce but, même si la façon de tuer est plus "tranquille" dans ce dernier cas ?
Et question annexe : sachant que l'animal sera tué de toute façon, pour des raisons totalement autre que sa viande, d'un point de vue strictement théorique, est-ce une entorse aux principes végétariens/anti-spécistes de manger sa viande ?
Bon, mes deux questions se basent sur le postulat comme quoi la chasse est nécessaire, mais si ça se trouve on n'est même pas d'accord là-dessus ^^'
D'ailleurs ça me fait penser... Etre anti-spéciste, si j'ai bien compris, c'est considérer qu'une vie animale vaut autant qu'une vie humaine. Donc en fait, vouloir réguler une population animale avec la chasse reviendrait au même que si on régulait la population humaine à coup de fusil ?
Oui, il y avait des éléments de réponses dans les posts précédents, mais vu que les choses n'étaient pas exactement présentées de la même manière, j'ai préféré redemander.Sarah-Elia;3734119 a dit :Le post d'April Wheeler correspondait bien à cette question je trouve. Il est vrai que les conditions de vie naturelles sont meilleures pour l'animal que les conditions d'élevage, mais d'un autre côté l'acte de tuer l'animal est plus cruel de par le processus dans la chasse que dans un abattoir. Du coup c'est compliqué même si d'un avis personnel je partirai plus du fait qu'il me semblerait plus juste personnellement que les hommes aillent chasser/pécher leurs nourritures animales (même si pour moi l'animal n'est pas un bien de consommation en tant qu'êtres sentiants)
Je crois que je comprends un peu mieux la logique anti-spéciste, mais il y a toujours quelque chose que j'ai du mal à appréhender, c'est quand tu parles de l'intérêt de l'humain.Forcément puisque de base un végétarien ne consomme pas de viande/poisson par essence (peu importe les raisons), et qu'un anti-spéciste considère que la vie d'un animal ne dépend pas du bon vouloir de l'humain(puisque là, et je n’émet aucuns jugements, cet acte aura été fait dans l'intérêt de l'humain, et c'est là qu'on en arrive au désaccord sur la chasse de régulation) pour aller plus loin l'anti-spéciste considère qu'un humain n'a pas droit de vie ou de mort sur un autre être vivant quelque soit son éspèce, puisque pour lui c'est nuire au droit fondamental de vivre de l'animal. Après qu'un omnivore se sert du cadavre de l'animal pour se nourrir me parait moins choquant que de le laisser pourrir dans un coin.
Ce que tu soulignes par rapport à l'anti-spécisme dans sa concrétisation dans la vie réelle est un soucis même pour les anti-spécistes je pense, en tout cas pour moi qui le suit. Force est de constater que nos vies dans notre société a un impact, le but est effectivement pour moi de le réduire au maximum puisque tu soulèves un des problèmes clés: la surpopulation (je sais que certains ne seront pas d'accord sur ce point). A partir de là les choses deviennent plus complexes dans les actions que dans les idées. Grosso modo en tant qu'anti-spéciste je tente le plus possible de ne pas nuire, dans ma consommation surtout et dans ma façon de vivre, aux droits de tout être vivant, mais oui je ne pourrai difficilement le faire totalement mais je fais de mon mieux, je ne peux que tenter de réduire mon impact sur cette terre. Tu dis que rien ne permets de réguler la population humaine, je ne suis pas totalement d'accord. Énormément de personnes s'investissent sur ce plan dans notre pays, et dans les autres pour mettre en place des planning familiaux efficaces, essayer de sensibiliser les gens sur le fait de ne pas se reproduire de manière exagérée, etc... Mais c'est un sujet sensible, et je le comprends. La pensée anti-spéciste veut que nous fassions simplement de notre mieux dans le monde dans lequel nous vivons, et que nous fassions au mieux pour trouver des moyens de cohabitations efficaces. Là je pars d'un point de vue anti-spéciste qui veut tout de même le maintien de la vie humaine mais dans le respect des autres ( de ce fait oui l'humain nuira parfois aux animaux tous comme les animaux nuiront aux humains mais en limitant le plus possible la casse) mais tu as certains anti-spéciste qui souhaiteraient revenir à une société primaire peu importe que cela entraîne la fin de l'humanité (et je ne peux me permettre de m'exprimer au nom de ces personnes, ne partageant pas cette idée).Lyre;3734263 a dit :Oui, il y avait des éléments de réponses dans les posts précédents, mais vu que les choses n'étaient pas exactement présentées de la même manière, j'ai préféré redemander.
Je crois que je comprends un peu mieux la logique anti-spéciste, mais il y a toujours quelque chose que j'ai du mal à appréhender, c'est quand tu parles de l'intérêt de l'humain.
Ca fait 1h que j'essaye d'écrire un paragraphe pour m'expliquer mais je n'arrive pas à être claire donc désolée si c'est peu compréhensible ou maladroit.
Si on ne devait rien faire qui soit dans l'intérêt de l'humain et néfaste pour les animaux, que ferait-on encore ?
Tout ce qu'on fait, même quand on essaye de réduire notre impact au minimum, est nuisible pour les autres espèces. Les transports polluent, les éoliennes tuent les chauve-souris, les routes tuent des animaux et empêchent la circulation des espèces, on détruit l'habitat naturel d'animaux pour se loger...
Alors bien sûr, on pourrait réduire notre impact sur tout ça. Mais cet impact existera toujours, parce qu'on est extrêmement nombreux, parce que comme toutes les autres espèces, on se reproduit et on s'adapte autant qu'on peut, et que dans notre cas, rien ne permet de réguler la population humaine,
Quelle est la limite à l'anti-spécisme par rapport à ça? La survie de l'espèce humaine ? Ou il n'y a pas de limite particulière et il faudrait laisser l'espèce humaine s'éteindre au bénéfices des autres êtres vivants ?
J'ai bien conscience que je pose des cas un peu extrême, hein. C'est juste que, si je crois comprendre ce qu'est l'anti-spécisme, j'ai dû mal à voir ses implications plus générales.