winter-river;3998654 a dit :Le post de @kafkanorexia me fait penser que je lis souvent des végéta*iens qui affirment ne pas faire de hiérarchie entre les animaux et que tous les animaux ont à leurs yeux la même "valeur". Je trouve ça tout à fait louable et ça se rapproche de mes idéaux mais je ne peux m'empêcher de penser que c'est très utopique, voire même hypocrite.
Parce que si tous les animaux sont placés sur la même échelle, alors tous les animaux "mal-aimés" que sont les insectes, araignées, moustiques etc devraient être considérés avec le même respect. Sauf que je ne suis pas sûre que ce soit le cas. Parce que si on se place dans une situation concrète (invasion de pucerons par exemple), pouvez-vous me dire que ça vous fendrait le coeur de devoir éliminer les pucerons? Ou même, que vous seriez incapable de le faire? Mettons que vous me répondiez oui, je vais citer un autre exemple (débile cette fois, mais qui peut peut-être faire réfléchir) : si on vous met devant un poisson et un bébé chien et qu'on vous force à tuer un des deux animaux, est-ce que le choix serait vraiment impossible à faire ? Est-ce que les conséquences psychologiques seraient exactement les mêmes ?
Personnellement pour le coup du choix entre tuer un poisson ou un chien (pourquoi un bébé d'ailleurs?) je choisirai de tuer le poisson, et je me considère comme anti-spéciste. Je ferai ce choix car mon expérience de vie fait que j'ai toujours été plus proche des chiens que des poissons. Mais au final c'est comme si tu me demandais ce que je choisirai entre tuer ma mère et tuer mon voisin, je choisirai de tuer le voisin. Ce n'est pas une distinction d’espèce que je fais là, mais une distinction qui tient de l'affect en fait. Donc non le choix n'est pas impossible, mais il ne tient pas du spécisme.
Quand à l'invasion de pucerons, pour ma part oui ya un côté de moi qui serait embêté de nuire à une vie mais là il s'agit d'une sorte d'attaque donc je m'en défendrai. Prenons un exemple plus extrême, je suis dans la forêt et je me fais attaqué par un ours, si ma seule chance de survie est de le tuer, je le ferai, et je me considérerai toujours comme non-spéciste.
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