irideae;4450272 a dit :Bon, ce débat commence à être hors-sujet avec le topic mais je ne comprends pas ce que tu veux dire ici.denderah;4449041 a dit :october-rain;4448976 a dit :Sur un point très personnel, j'ai toujours vécu avec des animaux - dont du bétail. Je ne vois pas franchement où est l'oppression mais il est vrai que j'ai eu la chance de ne pas avoir à subir la vision d'animaux élevés en batterie mais traités de manière décente. J'ai aussi eu l'occasion de côtoyer des animaux domestiques (chiens, chats) qui avaient été maltraités et de les réhabituer à être manipulés par des humains sans en avoir peur. J'ai accompagné mes animaux jusqu'au bout à chaque fois que je pouvais être là. Je pense que l'anti-spécisme c'est juste pas dans ma conception des choses.
J'ai du mal à saisir pourquoi tu conclues que tu n'est pas anti-spéciste après un tel paragraphe. =)
Comme je le disais, ceux qui sont contre la domestication ne sont pas la définition de base de l'antispécisme. Être antispéciste, c'est avant tout accorder du respect et une considération de conscience aux autres vivants, et ne pas les rabaisser à des moins que rien ou les faire souffrir juste parce qu'ils ne sont pas humains.
On peut être éleveur agricole et anti-spéciste.
En pratique, ça consisterait à traiter les animaux avec bienveillance, ne jamais les faire souffrir inutilement, leur offrir de très bonnes conditions de vie.
Et en recherche animale, l'anti-spécisme, par exemple, c'est éviter le regard anthrocentré systématique (donc étudier un animal pour ce qu'il est en soi, et pas parce que son étude pourrait amener quelque chose pour l'humain... ce qui hélas est encore trop souvent le cas !). Donc on peut faire de l'expérimentation animale, et être anti spéciste.
Il y a des tas de formes à l'antispécisme.
Désolée pour le HS.![]()
J'ai du mal à comprendre comment on peut être éleveur et antispéciste puisqu'on est encore dans l'exploitation d'une espèce au service d'une autre. Enfin, si on suit les théoriciens de l'antispécisme, Peter Singer notamment, c'est contradictoire, non? Si tu pouvais m'éclairer ce serait cool parce que j'ai du mal à comprendre.
Je te réponds ici pour qu'on soit moins hors-sujet que sur la VPS ^^
Alors, effectivement, sous cette définition là, de l'exploitation, l'élevage semble en contradiction avec l'anti-spécisme.
Cependant, si on part du principe que nombre d'animaux domestiques d'élevages ont tellement été modifiés à notre contact qu'ils ne sauraient plus survivre sans nous, et qu'il existe diverses formes d'élevage, ce n'est plus aussi manichéen.
Par exemple, les moutons.
La plupart des espèces actuelles ont été sélectionnées pour que leur laine pousse en continu. Résultat, s'ils ne sont pas tondus... les pauvres finissent engoncés sous des kilos de laine, comme le fameux cas du mouton mérinos Shrek, disparu pendant 6 ans, et retrouvé avec 27 kilos de laine sur le dos....

Pour cette espèce là, actuellement, faire un élevage de production de laine tient donc plus du mutualisme, avec un bénéfice de chaque coté, que de l'exploitation.
Même si effectivement, la sélection est sans doute allée trop loin (et je ne parle pas de manipulation génétique, il s'agit de sélection sur des centaines de générations), et qu'on peut déplorer que ce soit arrivé, ces moutons existent, et il faut bien s'en occuper.
Rien n'empêcherait donc un éleveur anti spéciste de s'occuper de moutons, et de peu à peu sélectionner des individus dont la pousse de laine serait moins problématique pour eux, par exemple.
Et le mouton n'est qu'un cas parmi bien d'autres dans les espèces domestiquées.
Donc pour moi, voilà pourquoi la question sur la définition de l'anti-spécisme vis à vis de l'élevage est loin d'être catégorique.

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Sinon, j'ai trouvé la vidéo postée par Leech très intéressante, mais j'aurais beaucoup de choses à dire dessus, donc je le ferais dans un prochain post ^^