Vos textes libres

10 Octobre 2016
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Coucou ! :)
Voici un petit texte,
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Cela peut paraître stupide, niais ou je ne sais quoi mais bon....
Ce texte n'est pas un chef d'œuvre littéraire, mais je l'ai écrit avec le cœur, au feeling, comme cela me venait, et avec toute la sincérité que je pouvais. Merci de ne pas juger trop sévèrement :fleur:
Le voici
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  • Big up !
Réactions : Ririfififou et Ownsl
24 Août 2016
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nearthelakeblog.tumblr.com
(J'ai peut être finalement trouvé un espace qui me correspond un peu mieux)

Oh ! Bonjour à tous,

J'ai un Tumblr et j'y poste régulièrement des textes. J'ai cependant l'impression que ce que je propose ne va pas en adéquation avec la population qui s'y trouve .. (Non, ils ne sont pas tous dépressifs ^^, pas du tout haha). Je reviendrai très prochainement pour vous partager mes textes !

Bien bientôt <3

Besos
 
  • Big up !
Réactions : Ownsl
19 Décembre 2016
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La dépression pour moi est un vieil aconit
Un élixir d'oubli que je bois sans grandeur
Seule, inconnue comme une femme de granit
Qui au fil du temps, s'érode comme une vieille fleur

Jadis j'ai rêvé : d'aurores, de portulans, de blanches étendues
D'Halicarnasse, Raguse, Vladivostok, de colonies perdues
D'une planète où au matin les rouilles sont couleur d'oasis
Où j'errerais, pieuse et démunie, tel Saint François d'Assise

Ni territoire, ni guerre, ni foi divine, ni homme, ni désert isolés
En mon appartement : Seul des espoirs terribles, rougis et désolés
Comme un pendu le rideau est tombé, et je suis sortie de scène
Seule dans mon désenchantement, et camée au tranxène
Pour oublier.
 
9 Décembre 2014
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Meudon
Un nouveau texte initialement publié sur mon blog qui est par ici


J’aimerais que ce ne soit qu’un au revoir.
Voilà, ce que j’aimerais.
Alors, je ferme les yeux et je me le répète encore et encore.
Cela ne peut être vrai. Cela ne peut être vrai.
J’aimerais également que la famine et la guerre cessent, que le réchauffement climatique soit loin derrière et pouvoir manger autant que je voudrais sans prendre un gramme.
Mais c’est comme pour tout dans la vie : il y a ce qu’on aimerait et la putain de réalité.
Il arrive que les deux coïncident.
Oui, il arrive.
Lorsque ces fois se produisent, je me suis toujours contentée de profiter en évitant de me poser trop de questions. Savourer, par petites lampées, comme lorsque ton thé est un peu trop chaud.

Je te regarde quand le courage me prend.
Je dois avouer qu’il me prend de moins en moins souvent.
Je te regarde.
Je vois dans tes yeux qu’il n’en est rien.
Je voudrais lutter contre le courant.
Seigneur, donnes-moi la force. Seigneur, si Tu existes , donnes-moi la force.
Ils font comment les saumons pour remonter tous ces cours d’eau à contre-courant. Ça m’arrangerait bien tout de suite d’être un saumon. En plus, j’aime le saumon. Béni soit l’inventeur du saumon. J’aurais été un saumon qui mange du saumon. SAUMONBALE. Ça ferait un titre de film génial ça. Un film d’horreur pour saumons.

Je détourne les yeux.
Je ne nous supporte plus.
Le temps qui passe, les horloges, les calendriers, tout m’insupporte. Le tintement de ma montre est devenu un supplice et je ne parviens pas à rationaliser. J’ai hurlé sur cette pauvre dame dans les transports en commun. Je parie qu’elle n’a toujours pas compris en quoi demander la date était déplacé.
J’ai honte.
Bientôt je n’aurai plus rien à te dire. Ce qui en soi n’avait jamais été grave. J’ai appris à apprécier le silence avec toi. Ne pas être obligé de parler, de dire, de faire. Pouvoir se taire et se plonger chacun dans ses occupations.
C’est différent, cette fois. Je suis à cours de sujets. Forcée de me taire.

C’est un adieu que tu veux? Vraiment?
Alors, tu l’auras!
Mais par la grande porte. Parce que non Monsieur, on ne se débarrasse pas de moi aussi facilement.
Je sors mais à ma façon. Théâtrale.
Alors quel meilleur endroit qu’une tribune ouverte?
C’est que… faut pas me chercher moi.
Maintenant, tu assumes.
Et puis merde, reste, je ne suis pas prête.

Je ne suis plus fâchée.
Tu pensais que je l’étais toujours hein? Avoue. En même temps, je peux comprendre. Les scènes que je fais. Mais c’est tout moi ça, tu devrais être habitué depuis le temps. Tout le temps, dans l’exagération.
Allez viens, j’efface tout.
La fois où tu as oublié mon anniversaire et que j’avais juré de ne plus te parler. Je t’avais attendu des heures et même la nuit tombée ne m’a pas fait cesser de croire que tu te manifesterais. J’EFFACE.
La fois où je t’ai demandé de m’aider à choisir entre deux sacs et que tu avais répondu le premier sans justifier ton choix. J’EFFACE.
La fois où j’avais trouvé la photo de cette fille et que tu n’avais rien su bredouiller de concret et avais opté pour la diversion. J’EFFACE.

Tu vois, je tiens à toi.

J’imagine que ça doit compter un peu non.
En plus, tu as promis d’être là toujours. Tu as promis. Prends ça dans les dents tiens.
Fallait pas.
Alors, tu restes! Il en va de ta parole d’homme. Tu es un homme ou pas?
Oui, je sors l’artillerie lourde, c’est que ça suffit là.
Et ce n’est pas l’impossible que je te demande?
Réveille-toi.
Tu l’as déjà fait des milliers de fois, tu sais le faire. Allez…
29 multiplié par 365, ça fait bien 10 858. Donc siestes non incluses et Dieu m’est témoin que tu en prends des siestes, tu l’as fais a minima 10 858 fois.
Refais le encore aujourd’hui.

T’en vas pas, le ciel peut bien attendre.
 
9 Décembre 2014
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Meudon
UN nouveau texte publié sur mon blog. Le lien est dans ma signature.

Il ne sera jamais à moi.

Plantée devant mon miroir, je me répète inlassablement ces mots. Ils finissent par ne plus avoir de sens mais je continue quand même. Répéter un certain nombre de fois, tout mot se vide peu à peu de substance pour ne plus être qu’un amas un peu pâteux dont la bouche ne sait pas trop quoi faire. Je ne sais pas si il existe un nom pour ce phénomène. Je ne suis même pas sûre qu’il s’agisse d’un phénomène.
Plantée devant mon miroir, je réalise brutalement qu’il est recouvert d’une épaisse pellicule de poussière. Depuis combien de temps l’ai je nettoyé? c’est quand la dernière fois que je m’y suis regardée? Un rapide coup d’œil circulaire me permet de constater que le reste de mon studio n’est pas mieux logé. Il serait temps de faire un grand ménage.

Il ne sera jamais à moi.

Je n’essaie pas de m’en convaincre parce que je le sais.
Nul besoin d’avoir été à Harvard, MIT, HEC ou où sais-je encore pour savoir ça. Je n’ai rien contre vous Messieurs Dames qui sortez de ces instituts Ô combien prestigieux. En vrai je vous envie, c’est qu’il en faut du talent pour adopter ces airs pleins de suffisance.
Même si cette fois c’est un peu différent, comme si mon cerveau semble ne pas vouloir transmettre aux autres cellules de mon corps le message.
Ce n’est pas le moment de flancher. Ressaisis-toi.
Tu n’est pas très futée mais ça tu le sais. Épargnez donc moi votre pieuse pitié et vos mines attristées. Il n’est pas question d’autoflagellation. La terre s’autoflagelle t-elle en disant qu’elle est ronde? Je parle de faits. Ne dit-on pas que la vérité est dans les faits? ou quelque choses comme ça? Si on ne le dit pas, on devrait le dire selon moi. LES FAITS, rien que les faits.
C’est un fait que je ne suis pas futée. J’ai depuis longtemps appris à vivre avec.
J’ai d’abord commencé par penser que ma mère viendrait me récupérer dans cette maison où elle m’avait emmené pour une semaine de dépaysement. Il fallait être moi pour imaginer qu’elle reviendrait. Elle avait empaqueté toutes mes affaires, même celles pour l’école. Pour 7 jours de vacances au grand air, mais je n’avais pas cillé, je m’étais accroché à ces mots. J’y avais cru. Dites-moi, fait-on plus sotte?
Dois-je vraiment rajouter que je ne l’ai plus revu? Son apparition il y a deux ans pour me tirer en douce toute ma liquidité ne compte pas. Ma mère s’en est allée sans se retourner il y a 18 ans. Si elle, ma mère, ne m’avait pas jugé digne de revenir, qui d’autre reviendrait ?

Alors, je m’attache exprès à la « mauvaise » personne. Je la choisis au seul critère de son indisponibilité.
Puis, je reste et j’attends.
J’attends ce jour fatidique où sa conscience – ses remords – son âge – ses rêves, un par un ou tous à la fois, sans crier gare, le rattraperont. Ce jour où elle s’en ira.
Aucune exception ne viendra confirmer cette règle. Ils partent tous.

[...]
 
15 Décembre 2008
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Bonjour !
Voici quelques textes. D'abord des poèmes (d'ailleurs je ne sais pas si c'est réellement de la poésie, en tout cas je les vois comme tels).

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Et puis j'adore écrire des petits dialogues sans contextes, ça m'amuse bien :cretin:
Mais je n'ai aucune idée de ce que ça donne à la lecture.

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16 Février 2018
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L'incontrolable jouissance du viol en France




Il y a un sujet polémique dans les débats féministes qui me met hors de moi, c'est arguer que des meufs ont des orgasmes pendant leur viol. Quelque chose qui peut paraître oh grand absurde pour certaine personne et qui devient un argument courant en ce moment. Merci Catherine pour la liberté d'importuner de nous rendre la vie encore un peu plus dure alors qu'on t'avais pas demandé de l'ouvrir. Comment va ta carrière ? Tu as tant besoin de ces feux médiatiques pour ré-exister sur la scène nationale ? Ça va, c'est pas toi qui en porte le prix !

Alors, encore, merci à tous le monde qui se permet de débattre là dessus, de parler en notre nom pour répandre des absurdités sans être passé à la casserole. Délire de légitimité à l'expérience, oui un peu, laissons nous ça ! Il faut parler, laissez nous parler, mais ayez le respect de l'écoute, et l'humilité dans le débat.




Mais c'est pas uniquement lié à ça : comment pouvoir imaginer qu'une femme à un moment donné puisse atteindre la jouissance ultime que représente l'orgasme dans une situation de violence physique et mentale que représente un viol, c'est à dire, un rapport sexuel non consentie. C'est beau, c'est édulcoré comme expression. Avec des termes pareils, tout le monde peut se saisir du sujet en restant politiquement correcte.

Pourtant, le viol, c'est glauque, cru et dégueulasse. C'est une bite qui rentre dans un orifice contracté par la peur, dernière expression du non-consentement. Ça n'empêche que même cette expression physique du non, est bafoué est martyrisée par une bite dure d'excitation de l'autre. Cet orifice martyr renvoi une douleur aigue à l’entièreté du corps, comme un appel à l'aide à l'âme pour qu'il trouve le moyen de retrouver la paix. L'âme à ce moment, elle a déjà abandonnée, elle est partie se blotir dans un coin du cerveau en fermant les yeux, et en parlant très fort pour rien entendre de ce qui se passe en attendant que ça se finisse. Plus d'armes. Ahh mais elle s'est même pas débattue, c'est peut-être qu'elle le voulait un peu quand même.

Bah oui, c'est bien connue, les femmes passives habituellement dans l'acte sexuel, célèbre étoile de mer, laisse l'homme faire ses petites affaires en leur sein, la situation est classique. Pauvres hommes qui ne peuvent donc savoir si un rapport sexuel est consenti ou non avec leur partenaire. Animaux, que nous sommes, non doué de la parole et de l'écoute, annihiler par nos désirs profonds. Dans sa grande inactivité, la femme, appelons la femelle, allons-y, est dons disposée à avoir un orgasme dans ces conditions.




Vous avez dit, orgasme ? Le truc que cinquante pourcents des femmes n'atteignent pas dans des rapports sexuels consentis ? Mais pourtant, à vos yeux, l'orgasme est mécanique. Oui, oui, détendez-vous, il suffit d'être bon connaisseur, titiller le bon endroit, le fameux point G, au bon moment et au bon rythme pour que les vagues de plaisir tant recherchées se déclenchent… Et bim ! Cela fait de vous un bon coup !

Je m'inquiète pour votre vie sexuelle, vous qui parlez en mon nom. J'ai bien peur que mon étiquette de femme violée viennent s'écraser sur vos représentations, je connais beaucoup mieux mon corps et mes désirs que vous. Bien oui, désillusion, l'orgasme n'est pas mécanique : il est le fruit d'une disposition mentale au désir crée par la confiance en son partenaire, et le lâcher prise qui s'en suit, combiné à un ensemble de pratiques convenant au corps spécifique de la dame. Merde, c'est beaucoup plus compliqué vu comme ça ! Non seulement, je dois respecter ma partenaire pour qu'elle est confiance en moi, en plus je dois être à l'écoute de ses désirs pour trouver la combinaison parfaite…. Et ma bite, dans tout ça !

Alors, ça y est, l'association viol/orgasme sous cet angle vous paraît plus compliqué ? Allez, on en rajoute une dernière couche. Le viol, est double : d'une violence physique à une violence mentale. Le petit orifice tout contracté de tout à l'heure est celui recevant majoritairement la violence physique, d'autres sur le corps peuvent s'ajouter, c'est même pas la question. La violence, ça fait mal, oui, oui. Et si on veut classer les sensations sur un continuum : la douleur est à l'extrême opposé de la jouissance. Donc quand on se fait violer messieurs, mesdames privilégiées, on a mal, notre corps rejette l'outil de l'infraction corporelle, et notre cerveau ne nous permet pas de mouiller.

Ah oui, la mouille, ou cyprine. C'est quelque chose qui est sécrété sous les ordres du cerveau pour faciliter la pénétration du pénis, et les sensations de plaisir afin de rendre l'acte plus attrayant et donc l'insémination plus facile, délire de reproduction de la race vous savez. Alors pendant, un viol, bah y'en a pas ! Je ne sais pas si vous avez déjà eu, ou essayer d'avoir un rapport sans mouiller. Parfois le corps ne suit pas le cerveau, on ressent du désir, mais on ne mouille pas, une certaine forme de panne comme celle de ces messieurs. Et bien, sans cyprine, le rapport est particulièrement douloureux, on utilise alors des artefacts comme le lubrifiant, ou des préliminaires plus longues.

Bref physiquement le viol ne donne pas de plaisir.

Et mentalement, il ne le permet pas. Voir plus haut les explications sur l'orgasme. Confiance, spécificité des pratiques à la personne, je vous apprends pas quelque chose, si je vous dit que le violeur n'est pas à l'écoute des désirs de la femme, ni que celle-ci ne fait pas confiance au mec qui vient de pénétrer son corps honteusement.




Après, je vois bien d'où ça vient vos représentations … du porno ? Ouh mais là c'est tabou, madame ne regarde pas de porno hard le soir seule dans sa chambre.

Bon alors, de tes propres expériences masochistes ? Au passage, le sexe masochiste est du sexe consentie. La violence physique reçue, contraste avec l'activité sexuelle, s'opère alors un espèce d’ascenseur émotionnel entre la douleur et le plaisir, objet du fantasme. Mais non, voyons ce sont des types chelous, ceux qui ont ce genre de fantasmes, tu n'en fait bien sur pas partie. Et puis, c'est des fantasmes, c'est de l'ordre du privé et de l'intime, ce n'est pas à mettre sur la scène public, un peu de décence tout de même.

Bon un dernier petit facteur pour la route, la célèbre culture du viol, il faudrait un papier entier pour en parler !

Alors vos argumentaires de merde, pour avoir l'air transgressif en société, remballez-les ! Et pensez que le nombre de personnes ayant subi un viol en France est in chiffré, donc c'est pas de trop de penser que si vous parlez dans un groupe où il y a 5 femmes, il y a de grandes chances qu'au moins une ou deux ai été violée sans que vous ne le sachiez.

Et qu'un discours pareil, ça en rajoute à la difficulté de porter l'étiquette violée en société. Et qu'un discours pareil, pour briller en société, ça en vaut pas le prix de ta voisine muette de colère, de honte, et de mépris pour ta sale tronche. Et qu'un discours pareil, ça peut pas exister même dans une société charlie comme la notre, parce qu'il y a des limites à la liberté d'expression.

Oui, non, on peut pas dire qu'un noir c'est sale, au même titre qu'on peut pas dire qu'une femme violée a eu un orgasme, désolé …
 
  • Big up !
Réactions : Lhine et Galoulouelle

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