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Jane Smith : bah je pense que c'est pour ça qu'ils réapprennent le mouvement en cours de préparation et que de plus en plus de maternités encouragent le travail actif en multipliant les accessoires et les activités (baignoire, ballon, marche...) et en proposant aux femmes d'autres positions pour accoucher que la position gynécologique classique (même en cas de péridurale. Bon tout n'est pas possible quand elle est posée mais apparemment, il y a quand même de quoi faire

).
Quand ma mère me raconte ses accouchements, le côté naturel est complètement occulté quoi. Et c'est le cas pour beaucoup de femmes en réalité, à ce que je remarque. T'as des contractions ? Reste allongée, serre les dents et quand tu n'en pourras plus du tout, on te posera la péridurale (quand elle s'est démocratisée bien sûr). T'es à dilatation complète, mets tes pieds là et pousse fort. C'était ça.
Ma mère d'ailleurs a une anecdote qu'elle aime beaucoup raconter à propos de son premier accouchement et qui en dit long sur l'habitude que les médecins avaient (ont encore ?) de standardiser les accouchements : il était temps pour elle de pousser, c'était le moment. Elle réussissait mieux à gérer (sans péridurale à l'époque) quand elle était sur le côté, et on l'avait plus ou moins laissée faire jusque-là. Mais pour l'expulsion, non. Une sage-femme lui avait attrapé une cheville et lui fourrait de force le pied dans l'étrier pile au moment d'une grosse contraction. Ma mère a tout arraché sous le coup de la douleur et a insulté la sage-femme en question.
Je trouve ça d'une violence inouïe quoi ! Mais c'était comme ça, c'était normal d'accoucher comme ça et pas autrement. Il n'y avait pas d'alternative. Heureusement que les mentalités changent et que tout en restant surveillée, accompagnée, on revient à des accouchements un peu plus naturels où le corps dicte ses instincts sans être trop bridé...