Ça me perturbe...

[Rocksteady]

C'est quoi le rapport entre une relation avec quelqu'un d'hyper contrôlant, manipulateur et violent, et une relation avec des soucis de communication qui génèrent des blocages et des disputes?

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[Pipistrelle.]

@Rocksteady on peut tous et toutes estimer qu'à un instant T une relation nous fait plus de mal que de bien, encore une fois, est-ce une raison pour la pathologiser et la mettre sur le même plan qu'une relation avec un pervers narcissique? Et franchement il faut arrêter de faire comme si ça n'était qu'une question de vocabulaire, je ne sais pas si tu as consulté le lien vers le CNTRL que j'ai posté dans mon précédent message, mais depuis quand "toxique" renvoie à quelque chose de plus bénin qu'"abusif" ou que n'importe quel autre terme ? Édit: ça sert à quoi de s'accrocher à un mot, si c'est pour déformer sa définition ?

Bref, je m'arrête là parce que je commence à perdre patience et que de toute façon j'ai dit l'essentiel : il y a des termes qui, à mon sens, doivent être employés avec prudence.

 

[Rosenrot_]

@Chandernagor : J'essaie pas de te convaincre de quoi que ce soit, ma suggestion se voulait légère (d'où le smiley), tu peux utiliser les mots que tu veux, mais le fait est qu'on parle pas du tout de la même chose.
Il y a un monde entre les relations abusives et les relations saines qui connaissent des passages houleux, et pour moi cet entre-deux est ce que j'appelle "toxique" (personnes véritablement incompatibles/incapables de communiquer l'une avec l'autre, qui poursuivent une relation vouée à l'échec et se font mutuellement beaucoup de mal). Donc ce n'est pas "éprouver des émotions désagréables" dans une relation, ni "être tombé sous la coupe d'un manipulateur". C'est toi qui insiste que le terme "toxique" renvoit forcément à ces choses, mais est-ce qu'on peut pas juste accepter qu'on utilise des termes différents ?
Je trouve le terme de "toxique" justement très utile pour ne pas parler d'abus et violences à tort et à travers, mais si toi tu ne veux pas l'utiliser, grand bien t'en fasse ! Mais ça me paraît pas très juste de partir du principe que d'autres ne devraient pas parce que pour toi il a une autre signification.
Je ne sais pas si c'est très pertinent de ressortir le dictionnaire (où je ne lis pas du tout la définition dont tu parles, comme quoi on a des interprétations très différentes) dans la mesure où il est appliqué aux domaines (je cite) de la chimie, de la biologie, de la médecine, de la physiologie et de la pharmacologie et non pas des relations humaines, et qu'à ma connaissance, le terme "relation toxique" n'a rien d'officiel, c'est juste du langage courant.

Je comprends pas non plus pourquoi tu parles de pathologie : qu'un auteur de violences psychologiques puisse souffrir de troubles d'ordre pathologique, c'est possible (mais pas la majorité des cas), mais ce n'est PAS la cause de son comportement abusif (et j'ai pas envie de (re)lancer un débat sur le terme de "pervers narcissique", mais disons que le concept reste assez controversé). Donc crois-moi, quand j'utilise "toxique" ou "abusif", j'essaie certainement pas de pathologiser quoi que ce soit.

 

[skippy01]

ça me perturbe quand quelqu'un déterre un topic datant d'il y a plusieurs années dans la catégorie "Réactions aux articles". à chaque fois, je déduis d'emblée que c'est un troll ou un spammeur, alors que pas forcément, en fait. Je ne sais pas pourquoi je fais cette déduction (peut-être parce que ça a été effectivement le cas quelquefois).

 

[RainyMood]

@skippy01 ça doit être ça et ca me fait la même chose quand un nouveau sujet est créer dans la partie blabla general. Je m'attend tjrs a des trolls, pubs sauvages, et etc... alors que pas forcement.

 

[Etp]

@skippy01 Il est fréquent que la rédaction elle-même remonte des topics d'il y a quelques mois ! Sinon ce qui se produit c'est que des gens font une recherche par mots clés sans trop faire attention à la date, ça m'arrive régulièrement !

 

[Astyana]

Depuis le temps que je connais le mythe d'Orphée et d'Eurydice, c'est seulement maintenant que je me rends compte qu'il y a un truc qui cloche. Comment Eurydice peut-elle mourir alors qu'elle est une nymphe, c'est à dire une divinité (même si c'est une divinité mineure) ? Si il y a un/une spécialiste dans le domaine qui a une réponse, je suis preneuse.

 

[Etp]

@Astyana Je suis pas antiquisant mais il me semble que ce n'est pas contradictoire, la notion de divinité ne va pas nécessairement de paire avec l'immortalité. Ou alors on peut être immortel sauf si on nous tue. Chronos et Ouranos meurent chez Hésiode il me semble (ou en tout cas ils passent complètement hors champ, ce qui revient au même...)

 

[Astyana]

@Etp Merci pour ta réponse, pour moi ça allait forcément de pair. Mais je suppose que ça dépend des dieux car après tout Zeus survit quand sa fille Athéna naît en lui fendant le crâne. Et puis il y a Prométhée qui ne meurt pas de la torture qui lui ait infligé. Je ne sais pas si ce sont des contradictions chez les Grecs ou si il y a une hiérarchie dans la divinité.

 

[Pipistrelle.]

Attention post super auto centré (pas citer) :

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[Pipistrelle.]

@Poacée je sais pas si l'enseignement est particulièrement laxiste au États-Unis, par contre j'ai l'impression qu'il est particulièrement magistral en France. De la primaire jusqu'à l'université il y a un lien hiérarchique très marqué entre profs et élèves et les cours laissent assez peu de place aux interactions spontanées. Généralement on ne prend la parole que si le prof l'autorise et ça doit être une parole qualitative. Finalement, les remarques spontanées et les attitudes désinvoltes sont prises pour de l'insolence parce qu'elles attaquent l'autorité du/de la prof, qui du coup va devoir la défendre. Aux États-Unis le rapport hiérarchique est peut-être plus horizontal Édit : Après dans une série le trait est sûrement grossi et perso je le prendrais pas à la cool si un élève me sortait que mon cours est "Boring" Mais c'est peut-être ça le secret finalement ? Si tu te mets pas en surplomb des élèves, t'as pas de position à tenir et ton crédit peut pas être terni par les insolences des étudiants ?

 

[Lady Stardust]

Aux États-Unis le rapport hiérarchique est peut-être plus horizontal

Si tu te mets pas en surplomb des élèves, t'as pas de position à tenir et ton crédit peut pas être terni par les insolences des étudiants ?

Moui 'fin justement la "culture éducative américaine" elle sert aussi bien souvent parfois à prendre ton prof pour une serpillère tranquillou... ton crédit "ne peut pas être terni" car pour certains gamins, t'en as juste pas le fait de ne pas du tout pouvoir donner de punition comme par exemple en ne pouvant pas sortir un élève de classe quand il fout vraiment le bazar, c'est... bien? ...sauf quand tu te retrouves avec des vrais petits cons (vécu).

Autant en France on est trop rigide, autant aux Etats-Unis il y a des comportements acceptés qui peuvent vite mener à de l'abus et à de l'irrespect, surtout quand les parents sont dans une relation de "clients" et que la culture éducative favorise (je trouve) en partie la déresponsabilisation de l'élève (ah les bons souvenirs des parents qui te contactent 8 jours avant la fin du semestre pour que tu fasses repasser à son gamin tous les tests qu'il a raté (faire un "retake"), et toi tu dois t'y plier car si un gamin rate un exam tu es obligé de lui faire refaire s'il demande, et cela autant de fois qu'il le demande s'il le rate de nouveau le tout bien sûr en le surveillant sur ta pause déjeuner (perso avec la prof avec qui je travaillais on avait limité les retakes à deux par test mais en vrai on avait pas le droit )

Aussi, l'obligation à toujours dire du bien de ses élèves elle est top pour entretenir la bienveillance et la confiance en soi, j'aime par exemple beaucoup la pratique du sandwich dans la communication (une remarque positive, une remarque sur un truc "à améliorer", une remarque positive) mais parfois j'ai vu et entendu des situations où selon le prof ça confinait à l'absurde j'ai eu le cas avec mes gamins en classe (collège) mais une pote qui enseignait à la fac me racontait pareil: un étudiant dit une grosse connerie et toi tu dois dire "oui c'est bien" même si c'est le truc le plus débile du monde, juste parce que "c'est positif que les élèves s'expriment" Alors bien sûr je cautionne pas du tout le fait qu'en France des profs soient cassants et / ou méprisants envers les "mauvaises" réponses (ou réponses bêtes) mais un peu de nuance dans l'appréciation (il y a plein de moyens de dire de manière bienveillante à un apprenant que non, c'est pas ça, dans une optique d'amélioration) serait bien, car là au final est-ce vraiment aider ses élèves que de les amener à croire qu'ils sont toujours bons / ont de bonnes idées quand c'est pas le cas? (je rappelle opportunément du coup que le niveau scolaire aux Etats-Unis est... bas, en tout cas comparé à la France, je pense pas que ça soit lié mais ça pose quand même question).