@Meru_Meru C'est marrant mais je ne vois pas du tout les choses de cette façon. Mes parents se sont aussi rencontrés jeunes, sont toujours ensemble, et ont une super relation. Mais leur couple ne m'a jamais fait fantasmer même si je mesure la chance que j'ai eu d'avoir été élevé par une famille aimante et équilibrée.
Au contraire, je suis contente de ne pas "m'être casée tôt", car quand j'étais plus jeune, j'étais vachement influençable, je m'écrasais pas mal devant les autres, donc le fait d'avoir vécu des ruptures et des relations pourris, ça m'a endurcie et j'ai davantage confiance en moi. Je me suis faites toute seule, et j'ai toujours détesté être ramenée uniquement à être la copine de Truc. Et puis, je ne suis pas comme ma mère, je suis beaucoup plus indépendante, donc être célibataire, c'est genre mon état naturel. Quand je suis en couple, j'ai un mal fou à être moi-même car j'ai tendance à en faire des tonnes quand je suis amoureuse, ou bien à ne pas en faire assez quand je ne le suis pas.
En plus, quand je suis en couple, j'ai toujours l'impression que mon mec, soit me fait de l'ombre, soit n'ait pas à mon niveau et du coup je ne me sens pas épanouie. Je trouve que c'est super dur d'être vraiment égalitaire dans une relation amoureuse hétéro (je me demande d'ailleurs même si c'est possible.
).
Après, j'ai conscience que j'ai une vision différente du couple que la norme. Même si évidemment, je trouverai ça chouette d'avoir une super relation qui dure avec un mec - j'ai du mal à croire que ça puisse fonctionner - vu toutes les attentes et la pression que la société (et que nous-mêmes on a)a autour du couple et des rapports de genre. Mais ça ne m'empêche pas d'avoir des relations sérieuses et de tomber amoureuse, c'est juste que je vois davantage le couple comme une nouvelle aventure qui va me permettre de découvrir quelqu'un de super (ou pas) et d'en apprendre plus sur moi-même. Donc je n'ai cette peur de l'abandon que beaucoup disent ressentir ici. Chaque rupture (même si c'est psychologiquement difficile, évidemment), c'est un peu comme une chance de pouvoir rencontrer de nouvelles personnes qui me correspondent davantage
En Allemagne, les gens sont plus pragmatiques dans leur relation, et ont tendance à toujours chercher le compromis, à trouver des solutions. Ce qui est bien, mais parfois, faut accepter que y'en a pas quand les attentes de chacun sont devenues inconciliables.
J'ai pas cette l'impression de "consommation" et de jeter l'autre comme un kleenex, parce que j'essaye toujours d'être sincère avec la personne dès le début et que mes relations sont plutôt sérieuses, avec de l'engagement émotionnel.
Mais c'est peut-être parce que je ne veux pas d'enfants, donc je ne ressens pas le besoin de me caser sur le long terme avec quelqu'un à tout prix.
J'ai aussi la chance, d'avoir déjà une partenaire de vie: ma meilleure amie avec qui j'ai une relation assez fusionnelle depuis 25 ans. Donc pour moi, c'est l'amitié en priorité, l'amour et les mecs, c'est secondaire.
et que j'ai pas revu depuis au moins 3 ans il faut que je remédie à ça !
et je vous souhaite plein de belles choses et des câlins à celleux qui en ont besoin
effectivement c'est un travail de longue haleine pour déconstruire tout ça + remplacer par des pensées plus utiles... Je me rends compte que dès que je me sens un peu vulnérable (fatigue, déprime, contrariété) ça reprend le dessus et j'angoisse pour rien ! Par exemple ce soir, j'ai une gueule de bois phénoménale et évidement c'est là que mon besoin d'être rassurée prend le dessus. Donc le fait d'avoir eu moins de nouvelles de lui aujourd'hui me travaille beaucoup 
! Plus jeune, j'ai connu des échecs sentimentaux assez cuisants (larguée par ghostage, violence...) donc je suis toujours sur le qui-vive, j'ai du mal à faire confiance, je me dis que tout peut basculer à chaque instant.
!
