merci pour le lien iseria.
Alors le côté de "congélation d'ovocytes en cas de regret" c'est beau, mais à un moment donné si on respecte pas un peu notre système de santé on va le perdre...
Tout le monde ne va pas se ruer vers cette solution. Je pense même que cette solution fait encore peur à beaucoup de personnes à cause de son côté définitif et que les personnes souhaitant y recourir y réfléchissent quand-même bien sérieusement. Et je doute que l'option de la congélation fasse exploser la demande.
Je comprends bien MadmoizellePlume qui évoque la banalisation de l'acte et j'avoue que ça peut être un motif d'inquiétude. Je suis aussi d'accord avec elle quand elle dit que quelque part, cette difficulté d'accéder à la stérilisation est quelque part un moyen de s'assurer que ce n'est pas pris à la légère et que la personne souhaite véritablement le faire.
Je suis aussi d'accord que la stérilisation, que ce sont pour femmes ou hommes, n'a jamais à être considéré comme un moyen de contraception "normal" mais vraiment comme une solution dans le cas où les autres solutions n'ont pas convenu.
Néanmoins, sont-ce des raisons suffisantes pour sortir de son devoir d'information et agir à la place des patients?
En ce qui concerne les prélèvements et FIV, c'est en effet un acte assez cher (autour de 2000€ pour le prélèvement en Espagne, me semble-t-il; quant à la FIV en France, elle se facture vers les 5000€) et qui n'est pas à la portée de tout le monde.
Mais du coup, quoi que l'on pense de la stérilisation, on devrait au moins laisser cette liberté-là aux gens, je pense. Comme le dit MK, il y a des cas où l'envie de stérilisation peut se comprendre.
De base, la stérilisation n'est pas un acte anodin et je pense que beaucoup de personnes en sont conscientes. Comme le dit alita99, les personnes songeant à la stérilisation ne le font pas sans de très bonnes raisons et ont déjà du y songer avant d'aller voir un médecin.
Alors si en plus, certaines personnes traversent les frontières car c'est leur seule option, c'est que leur situation leur pose vraiment un problème.
Aussi, si de tels actes sont autorisés dans certains pays voisins, ou aux USA ou Canada, ce n'est pas non plus pour rien. Je suppose alors qu'il s'agit également d'une différence de mentalité...
Après, en effet, s'il doit y avoir une FIV en cas de regret, ce n'est pas sans risque non plus, notamment passé un certain âge. Mais c'est évidemment en connaissant les risques que la personne prend sa décision. Si une personne décide d'assumer ces risques, ce n'est pas pour rien.
Je peux comprendre qu'un médecin s'inquiète du sort de ses patients et ne peut que les informer des risques, c'est en effet son devoir. Mais de là à parler à sa place, il y a un pas à franchir.
Si on va plus loin, comment peut-on cautionner également que certains médecins ne prescrivent que la pilule et refusent d'entendre parler d'autres moyens de contraception? Comment expliquer qu'il soit aussi difficile de trouver des médecins qui soient à notre écoute, à tel point que l'ancienne ministre du droit des femmes, Me Najat Vallaud-Belkacem, se soit chargée du problème? Comment expliquer la désinformation en matière de sexualité et contraception?
Et quand alita99 dit ceci
"le parcours pour pratiquer un IVG est également très traumatisant pour certaines femmes entre autres à cause de la façon dont le monde médical les juge, leur fait payer leurs choix, voire leur ment (sur le nombre de semaines par exemple) dans le but d'aller à l'encontre de leur volonté (et là ça a bien des conséquences à vie...),"
c'est en effet un bon exemple d'abus, et de désinformation, ce qui est inacceptable.
La contraception n'est certes pas le mal absolu mais c'est contraignant,ça a des effets indésirables et il y aurait sans doute moins de femmes qui voudraient se faire stériliser si la contraception ne s'accordait pas seulement au féminin.
En effet, mais à un détail près : iil existe des hommes qui pensent aussi à la stérilisation justement pour éviter certaines démarches à leur femme.
Il n'empêche effectivement que pour les femmes comme pour les hommes, c'est une décision très sérieuse à prendre.
Donc c'est peut être quand même intéressant de prêter oreille à la parole de ces femmes, de voir combien elles sont, etc.
Tout à fait.
je ne pense pas que la pilule masculine changerait quoi que ce soit au problème...
La pilule masculine, peut-être pas (entre autres à cause des oublis). Mais le vasalgel qui est censé arriver en 2017, sorte de vasectomie 100% réversible sans aucun risque d'oubli, ça changerait quand-même un peu la donne, je trouve. A la fois pour les femmes et pour les hommes. Et si on applique la double contraception, ça sera encore plus sécuritaire, comme le dit d'ailleurs alita99. Sur ce coup-là, je serais quand-même un peu plus optimiste.
Alors le côté de "congélation d'ovocytes en cas de regret" c'est beau, mais à un moment donné si on respecte pas un peu notre système de santé on va le perdre...
Tout le monde ne va pas se ruer vers cette solution. Je pense même que cette solution fait encore peur à beaucoup de personnes à cause de son côté définitif et que les personnes souhaitant y recourir y réfléchissent quand-même bien sérieusement. Et je doute que l'option de la congélation fasse exploser la demande.
Je comprends bien MadmoizellePlume qui évoque la banalisation de l'acte et j'avoue que ça peut être un motif d'inquiétude. Je suis aussi d'accord avec elle quand elle dit que quelque part, cette difficulté d'accéder à la stérilisation est quelque part un moyen de s'assurer que ce n'est pas pris à la légère et que la personne souhaite véritablement le faire.
Je suis aussi d'accord que la stérilisation, que ce sont pour femmes ou hommes, n'a jamais à être considéré comme un moyen de contraception "normal" mais vraiment comme une solution dans le cas où les autres solutions n'ont pas convenu.
Néanmoins, sont-ce des raisons suffisantes pour sortir de son devoir d'information et agir à la place des patients?
En ce qui concerne les prélèvements et FIV, c'est en effet un acte assez cher (autour de 2000€ pour le prélèvement en Espagne, me semble-t-il; quant à la FIV en France, elle se facture vers les 5000€) et qui n'est pas à la portée de tout le monde.
Mais du coup, quoi que l'on pense de la stérilisation, on devrait au moins laisser cette liberté-là aux gens, je pense. Comme le dit MK, il y a des cas où l'envie de stérilisation peut se comprendre.
De base, la stérilisation n'est pas un acte anodin et je pense que beaucoup de personnes en sont conscientes. Comme le dit alita99, les personnes songeant à la stérilisation ne le font pas sans de très bonnes raisons et ont déjà du y songer avant d'aller voir un médecin.
Alors si en plus, certaines personnes traversent les frontières car c'est leur seule option, c'est que leur situation leur pose vraiment un problème.
Aussi, si de tels actes sont autorisés dans certains pays voisins, ou aux USA ou Canada, ce n'est pas non plus pour rien. Je suppose alors qu'il s'agit également d'une différence de mentalité...
Après, en effet, s'il doit y avoir une FIV en cas de regret, ce n'est pas sans risque non plus, notamment passé un certain âge. Mais c'est évidemment en connaissant les risques que la personne prend sa décision. Si une personne décide d'assumer ces risques, ce n'est pas pour rien.
Je peux comprendre qu'un médecin s'inquiète du sort de ses patients et ne peut que les informer des risques, c'est en effet son devoir. Mais de là à parler à sa place, il y a un pas à franchir.
Si on va plus loin, comment peut-on cautionner également que certains médecins ne prescrivent que la pilule et refusent d'entendre parler d'autres moyens de contraception? Comment expliquer qu'il soit aussi difficile de trouver des médecins qui soient à notre écoute, à tel point que l'ancienne ministre du droit des femmes, Me Najat Vallaud-Belkacem, se soit chargée du problème? Comment expliquer la désinformation en matière de sexualité et contraception?
Et quand alita99 dit ceci
"le parcours pour pratiquer un IVG est également très traumatisant pour certaines femmes entre autres à cause de la façon dont le monde médical les juge, leur fait payer leurs choix, voire leur ment (sur le nombre de semaines par exemple) dans le but d'aller à l'encontre de leur volonté (et là ça a bien des conséquences à vie...),"
c'est en effet un bon exemple d'abus, et de désinformation, ce qui est inacceptable.
La contraception n'est certes pas le mal absolu mais c'est contraignant,ça a des effets indésirables et il y aurait sans doute moins de femmes qui voudraient se faire stériliser si la contraception ne s'accordait pas seulement au féminin.
En effet, mais à un détail près : iil existe des hommes qui pensent aussi à la stérilisation justement pour éviter certaines démarches à leur femme.
Il n'empêche effectivement que pour les femmes comme pour les hommes, c'est une décision très sérieuse à prendre.
Donc c'est peut être quand même intéressant de prêter oreille à la parole de ces femmes, de voir combien elles sont, etc.
Tout à fait.
je ne pense pas que la pilule masculine changerait quoi que ce soit au problème...
La pilule masculine, peut-être pas (entre autres à cause des oublis). Mais le vasalgel qui est censé arriver en 2017, sorte de vasectomie 100% réversible sans aucun risque d'oubli, ça changerait quand-même un peu la donne, je trouve. A la fois pour les femmes et pour les hommes. Et si on applique la double contraception, ça sera encore plus sécuritaire, comme le dit d'ailleurs alita99. Sur ce coup-là, je serais quand-même un peu plus optimiste.