@miss_caro et @Growing Entish Merci pour vos messages !! Ce topic aide vraiment à ne pas se sentir seule...
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Envie d'avoir un enfant ? (pas d'annonce de grossesse ici, merci)
- Initiateur de la discussion Backstreet
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@UranusMarie @Marmouche
J'ai beau être dans une situation similaire à la votre, j'ai quand même encore du mal à trouver les mots pour réconforter. Parfois, je me dis que l'essentiel est moins de réconforter que de reconnaitre la peine et la douleur qui sont ressenties.
@UranusMarie Je crois que cette douleur que tu ressens, elle a beau être très partagée par les femmes qui ont du mal à tomber enceinte, elle est très diffcile à expliquer à quelqu'un qui n'est pas dans cette situation. Personnellement, j'ai la "chance" d'avoir peu d'enfant dans mon entourage et ça m'aide à ressentir tout ça moins violemment. Même si ça me fait encore plus peur au cas où on y arriverait jamais, peur à l'idée de vivre une vie dénuée de compagnie enfantine.
@miss_caro je comprends très bien cette envie de préserver certaines choses pour son enfant. Surtout quand on attend depuis si longtemps, certaines choses prennent une dimension symbolique. Et tu as le droit de le faire valoir.
Moi je ne pense pas que ça soit trop dire à la personne "je sais que ça part d'une bonne intention, mais c'est trop dur pour moi.
J'ai beau être dans une situation similaire à la votre, j'ai quand même encore du mal à trouver les mots pour réconforter. Parfois, je me dis que l'essentiel est moins de réconforter que de reconnaitre la peine et la douleur qui sont ressenties.
@UranusMarie Je crois que cette douleur que tu ressens, elle a beau être très partagée par les femmes qui ont du mal à tomber enceinte, elle est très diffcile à expliquer à quelqu'un qui n'est pas dans cette situation. Personnellement, j'ai la "chance" d'avoir peu d'enfant dans mon entourage et ça m'aide à ressentir tout ça moins violemment. Même si ça me fait encore plus peur au cas où on y arriverait jamais, peur à l'idée de vivre une vie dénuée de compagnie enfantine.
@miss_caro je comprends très bien cette envie de préserver certaines choses pour son enfant. Surtout quand on attend depuis si longtemps, certaines choses prennent une dimension symbolique. Et tu as le droit de le faire valoir.
Moi je ne pense pas que ça soit trop dire à la personne "je sais que ça part d'une bonne intention, mais c'est trop dur pour moi.
@Kettricken @miss_caro
Il n'y a pas de mal à éviter de s'en faire. En ce moment, avec mon histoire, je ne PEUX pas voir de bébé. C'est physiquement et psychologiquement impossible pour moi. J'ai été invitée chez une de mes voisines qui avait invité ma voisine d'en-face qui partageait sensiblement la même date d'accouchement que moi. Je n'ai juste pas pu la voir avec son bébé. C'était trop dur. Je me suis excusée et je suis partie. Je continue d'éviter cette voisine... c'est trop dur. Elle n'y peut rien, elle est sympa, mais c'est comme ça.
Je ne vois pas l'intérêt à se faire du mal. Certes, la comparaison est extrême, mais je pense que ça supporte les mêmes mécanismes. Vous ne pouvez pas. ce n'est pas de votre faute, oui vous aimez votre cousin/neveu/filleul ou je ne sais quoi, mais c'est trop dur pour vous. VOUS AVEZ LE DROIT.
Il n'y a pas de mal.
Je ne prendrais pas mal que quelqu'un me dise ça, surtout si c'est quelqu'un de proche. "Je suis désolée, je ne peux pas aller border Bobinette, c'est trop difficile pour moi."
Il n'y a pas de mal à éviter de s'en faire. En ce moment, avec mon histoire, je ne PEUX pas voir de bébé. C'est physiquement et psychologiquement impossible pour moi. J'ai été invitée chez une de mes voisines qui avait invité ma voisine d'en-face qui partageait sensiblement la même date d'accouchement que moi. Je n'ai juste pas pu la voir avec son bébé. C'était trop dur. Je me suis excusée et je suis partie. Je continue d'éviter cette voisine... c'est trop dur. Elle n'y peut rien, elle est sympa, mais c'est comme ça.
Je ne vois pas l'intérêt à se faire du mal. Certes, la comparaison est extrême, mais je pense que ça supporte les mêmes mécanismes. Vous ne pouvez pas. ce n'est pas de votre faute, oui vous aimez votre cousin/neveu/filleul ou je ne sais quoi, mais c'est trop dur pour vous. VOUS AVEZ LE DROIT.
Il n'y a pas de mal.
Je ne prendrais pas mal que quelqu'un me dise ça, surtout si c'est quelqu'un de proche. "Je suis désolée, je ne peux pas aller border Bobinette, c'est trop difficile pour moi."
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@UranusMarie Par contre si tu veux bien éditer ton message, je ne suis pas une fille, je suis non-binaire. Je genre au neutre (cf ma signature). Tu peux dire "les gens" par exemple 
@Growing Entish C'est fait, désolée !!
@Kettricken Comme tu dis, juste écouter et ne pas minimiser la douleur ressentie, c'est énorme.
Je n'ose pas en parler autour de moi, parce que je sais que j'aurai droit à des "ça viendra tu verras", "y a pire", ...
Pour ma part je suis entourée d'enfants (je suis maîtresse en CP-CE1) alors c'est pas évident, ça plus toutes ces personnes de mon entourage qui ont des bébés...
Mais je suis d'accord avec toi et avec @Aleynia , il ne faut pas hésiter à dire quand c'est trop dur. Il faut se protéger...
@Kettricken Comme tu dis, juste écouter et ne pas minimiser la douleur ressentie, c'est énorme.
Je n'ose pas en parler autour de moi, parce que je sais que j'aurai droit à des "ça viendra tu verras", "y a pire", ...
Pour ma part je suis entourée d'enfants (je suis maîtresse en CP-CE1) alors c'est pas évident, ça plus toutes ces personnes de mon entourage qui ont des bébés...
Mais je suis d'accord avec toi et avec @Aleynia , il ne faut pas hésiter à dire quand c'est trop dur. Il faut se protéger...
Ca fait quelques mois que l'envie d'un deuxième refait vraiment surface... On est d'accord pour ne pas reprendre les essais avant le mariage (égoïstement, j'ai envie de rentrer dans ma robe et de pouvoir picoler ce jour là
), mais j'y pense un peu tous les jours, j'imagine notre vie à 4, je me dis que ça se passe tellement bien avec notre fils qu'il n'y a pas de raison que ça soit plus compliqué une deuxième fois (alors qu'en fait si, on piochera pas forcément une deuxième fois la carte "bébé facile qui fait ses nuits à 1 mois et est adorable le reste du temps", mais laissez moi rêver! ).Et en même temps, j'ai peur, peur que ce soit un deuxième garçon et qu'il soit malade lui aussi. Quelque part, je me dis que si j'ai tellement hâte de m'y remettre, c'est pour être plus vite fixée sur ce point là...
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@Efe'
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@Hatsue Plein de soutien pour passer cette période pas toujours facile (en espérant que l'issue soit heureuse). Moi je me rends compte maintenant que la semaine qui précède mes règles, je déprime. Avant, je surveillais les symptomes (ou je m'ne foutais selon les périodes) et maintenant, je déprime. Je ne sais pas si c'est mon spm qui a évolué ou si c'est psychologique.
@esky ca fait beaucoup de questionnement d'un coup, tout ça
Pour avoir un peu été à ta place, je comprends à quel point c'est bouleversant. Perso, j'ai été childfree jusqu'à mes 31-32 ans. Et pourtant, vers mes 27 ans, j'ai eu 6 mois pendant lesquels mes hormones hurlaient qu'elles voulaient un bébé. Je n'étais pas en couple à l'époque, donc ça a été plus facile des les ignorer. Puis quand j'ai rencontré M. Kettricken, au bout de 2-3 ans, j'ai commencé à changer d'avis. Et oui, c'est super perturbant de changer d'avis sur qlq chose d'aussi intime. Quelque chose qu'on a défendu haut et fort. Pas évident de faire marche arrière là-dessus. C'est pas étonnant que ça soulève une tempête de questionnements.
Pour ton PS : déjà, ça n'est pas parce que les hormones t'influencent qu'elles ont tort. Si tu as un enfant, tu seras aussi dopée aux hormones pendant la grossesse et la naissance (et peut-être après, je ne m'y connais pas assez). Et ça peut jouer sur ta perception de ton bonheur
Bon après, je dois dire que personnellement, je suis contente d'avoir eu le temps réfléchir à tout ça et à éprouver une envie qui n'est pas que hormonale D'avoir eu le temps de me trouver mes propres raisons qui me donnaient envie d'être parent, de me projeter dans cette vie avec un enfant. Et puisque vous n'allez pas commencer les essais demain, autant en profiter pour essayer de démêler tout ça. Enfin, moi je suis très fort dans la réflexion, donc c'est le conseil qui me vient en tête, mais je sais que c'est pas pareil pour tout le monde.
Pour ton copain, je dirai que le mieux est à la fois de parler avec lui et de lui laisser un peu de temps. Si j'ai bien compris, tu es aussi en fin de thèse, donc j'imagine que tu le sais, mais le stress de la fin de thèse est pas forcément le meilleur moment pour se projeter dans un autre projet aussi ambitieux.
Par contre, je pense que je lui dirai clairement où je me situe sur la question des enfants.
Pour ta gynéco, je suis étonnée : moi j'ai droit à une écho vaginale à chaque fois, même bien avant que je sois en essai. Tu as envisagé d'aller voir un autre gynéco ?
Après, le truc avec la fertilité, c'est qu'on ne sait jamais avant d'essayer. Je me souviens d'une autre Mad sur ce topic, elle aussi ancienne childfree qui avait eu des OPK et à qui on avait prédit que ça serait compliqué. Ben elle est tombée enceinte en 2-3 essais (si tu passes par là, je ne te mentionne pas parce que je ne sais pas si tu le souhaites). Alors que moi pour qui tout avait l'air de bien aller, ben je suis tjs là 2 an 1/2 plus tard.
Pour moi, se lancer dans les essais pour être parents, c'est apprendre à accepter qu'on ne maitrise pas tout. (même si j'imagine que pour celles qui tombent enceintes dès l'arrêt de la pillule, ça fait pas le même effet).
@esky ca fait beaucoup de questionnement d'un coup, tout ça
Pour avoir un peu été à ta place, je comprends à quel point c'est bouleversant. Perso, j'ai été childfree jusqu'à mes 31-32 ans. Et pourtant, vers mes 27 ans, j'ai eu 6 mois pendant lesquels mes hormones hurlaient qu'elles voulaient un bébé. Je n'étais pas en couple à l'époque, donc ça a été plus facile des les ignorer. Puis quand j'ai rencontré M. Kettricken, au bout de 2-3 ans, j'ai commencé à changer d'avis. Et oui, c'est super perturbant de changer d'avis sur qlq chose d'aussi intime. Quelque chose qu'on a défendu haut et fort. Pas évident de faire marche arrière là-dessus. C'est pas étonnant que ça soulève une tempête de questionnements. Pour ton PS : déjà, ça n'est pas parce que les hormones t'influencent qu'elles ont tort. Si tu as un enfant, tu seras aussi dopée aux hormones pendant la grossesse et la naissance (et peut-être après, je ne m'y connais pas assez). Et ça peut jouer sur ta perception de ton bonheur
Bon après, je dois dire que personnellement, je suis contente d'avoir eu le temps réfléchir à tout ça et à éprouver une envie qui n'est pas que hormonale D'avoir eu le temps de me trouver mes propres raisons qui me donnaient envie d'être parent, de me projeter dans cette vie avec un enfant. Et puisque vous n'allez pas commencer les essais demain, autant en profiter pour essayer de démêler tout ça. Enfin, moi je suis très fort dans la réflexion, donc c'est le conseil qui me vient en tête, mais je sais que c'est pas pareil pour tout le monde.
Pour ton copain, je dirai que le mieux est à la fois de parler avec lui et de lui laisser un peu de temps. Si j'ai bien compris, tu es aussi en fin de thèse, donc j'imagine que tu le sais, mais le stress de la fin de thèse est pas forcément le meilleur moment pour se projeter dans un autre projet aussi ambitieux.
Par contre, je pense que je lui dirai clairement où je me situe sur la question des enfants.
Pour ta gynéco, je suis étonnée : moi j'ai droit à une écho vaginale à chaque fois, même bien avant que je sois en essai. Tu as envisagé d'aller voir un autre gynéco ?
Après, le truc avec la fertilité, c'est qu'on ne sait jamais avant d'essayer. Je me souviens d'une autre Mad sur ce topic, elle aussi ancienne childfree qui avait eu des OPK et à qui on avait prédit que ça serait compliqué. Ben elle est tombée enceinte en 2-3 essais (si tu passes par là, je ne te mentionne pas parce que je ne sais pas si tu le souhaites). Alors que moi pour qui tout avait l'air de bien aller, ben je suis tjs là 2 an 1/2 plus tard.
Pour moi, se lancer dans les essais pour être parents, c'est apprendre à accepter qu'on ne maitrise pas tout. (même si j'imagine que pour celles qui tombent enceintes dès l'arrêt de la pillule, ça fait pas le même effet).
@Kettricken Merci pour ta super réponse!
Oui j'ai beaucoup de questions mais c'est que je ne m'en suis jamais posée de ma vie là dessus (tellement sure de ne jamais jamais en vouloir) que là bah ça m'arrive et c'est tellement fort que je n'arrive pas à gèrer ça
Pour le PS, c'est vrai que il y aura aussi les hormones après/pendant. Mais vraiment je m'interroge sur la vie de mère en elle même. Je sais que c'est un changement énorme et que c'est une grosse difficulté même pour celles qui ont toujours voulu être mères. Alors moi qui ai eu du mal toute ma vie? Je suis tellement bien dans ma vie en ce moment que devoir sacrifier du temps/de l'argent/de l'energie ... Je sais pas si c'est fait pour moi! Je précise que ce que je dis c'est une partie de mon cerveau, l'autre qui se dit que ça va m'apporter tellement de bonheur un enfant que ça va tout dépasser (aka le discours que on entend beaucoup). Mais l'éventualité que au final je regrette me fait tellement peur!
Pour mon copain il a commencé après moi donc il lui reste deux ans, mais c'est vrai que il est pas mal stressé et que il place sa carrière avant tout. Du coup clairement les enfants pour lui c'est pas maintenant du tout. Mais oui je lui en parlerais un peu (je pense après noel justement!). Parfois j'essaye de faire des allusions mais ça prend jamais
Pour la gynéco oui je vais surement changer ... Après tous les gynéco n'ont pas d'appareil à échographie je crois, il faudrais que je me renseigne. Et oui j'ai beau savoir que ça ne veut rien dire, au final c'est une question de probabilités pour moi : savoir que j'ai plus de "chance" que ce soit difficile, ou que ce risque est écarté ben ça va m'apporter plus de sérénité (dans les deux sens). C'est sur que je ne maitrise pas tout (rien ne dit que je n'aurais pas un soucis caché, ou que mon copain n'en aura pas). Mais je sais pas, si je me dis "en moyenne ça prend x mois", savoir que moi je suis dans un cas où je me dis "en moyenne ça prend x+y mois" ben je sais pas, ça me donne au moins une base sur laquelle me reposer. Je crois que c'est aussi pour ça que je suis persuadée que ça va mettre super longtemps, j'ai peur d'y croire et d'être déçue (mais j'en suis même pas à parler de commencer les essais donc bon)
Oui j'ai beaucoup de questions mais c'est que je ne m'en suis jamais posée de ma vie là dessus (tellement sure de ne jamais jamais en vouloir) que là bah ça m'arrive et c'est tellement fort que je n'arrive pas à gèrer ça
Pour le PS, c'est vrai que il y aura aussi les hormones après/pendant. Mais vraiment je m'interroge sur la vie de mère en elle même. Je sais que c'est un changement énorme et que c'est une grosse difficulté même pour celles qui ont toujours voulu être mères. Alors moi qui ai eu du mal toute ma vie? Je suis tellement bien dans ma vie en ce moment que devoir sacrifier du temps/de l'argent/de l'energie ... Je sais pas si c'est fait pour moi! Je précise que ce que je dis c'est une partie de mon cerveau, l'autre qui se dit que ça va m'apporter tellement de bonheur un enfant que ça va tout dépasser (aka le discours que on entend beaucoup). Mais l'éventualité que au final je regrette me fait tellement peur!
Pour mon copain il a commencé après moi donc il lui reste deux ans, mais c'est vrai que il est pas mal stressé et que il place sa carrière avant tout. Du coup clairement les enfants pour lui c'est pas maintenant du tout. Mais oui je lui en parlerais un peu (je pense après noel justement!). Parfois j'essaye de faire des allusions mais ça prend jamais
Pour la gynéco oui je vais surement changer ... Après tous les gynéco n'ont pas d'appareil à échographie je crois, il faudrais que je me renseigne. Et oui j'ai beau savoir que ça ne veut rien dire, au final c'est une question de probabilités pour moi : savoir que j'ai plus de "chance" que ce soit difficile, ou que ce risque est écarté ben ça va m'apporter plus de sérénité (dans les deux sens). C'est sur que je ne maitrise pas tout (rien ne dit que je n'aurais pas un soucis caché, ou que mon copain n'en aura pas). Mais je sais pas, si je me dis "en moyenne ça prend x mois", savoir que moi je suis dans un cas où je me dis "en moyenne ça prend x+y mois" ben je sais pas, ça me donne au moins une base sur laquelle me reposer. Je crois que c'est aussi pour ça que je suis persuadée que ça va mettre super longtemps, j'ai peur d'y croire et d'être déçue (mais j'en suis même pas à parler de commencer les essais donc bon)
@Margottine
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Bon courage à tout.e.s
Et bienvenue aux nouvelles 
Ça y est, nous sommes à nos un an d'essais
Je suis à J20, peut-être aurais-je une jolie surprise la semaine prochaine (ou pas
)...
