L'amour, c'est pas pour moi... malgré ce que m'enseigne la pop culture

[DjouP]

Héhé ! Je tiens à apporter mon témoignage ! Je ne commente pas souvent mais pourtant cette fois-ci...
J'étais exactement dans cette situation jusque le big love ne me tombe dessus. M'ayant valu des tonnes et re-tonnes de malheurs (surtout), je ne sais pas ce que j'aurais préféré. Dans ma vie aujourd'hui, c'est ma priorité (j'ai un peu honte d'ailleurs, j'ai l'impression de me trahir...), mais je me dis que si la vie et le hasard n'avaient pas été tels, je serais encore dans cette situation... et ce serait sans doute aussi bien !
On est jamais à l'abri d'un bon retournage de gueule (l'amour c'est sournois), mais sans cela, je te soutiens à 1000%, ce n'est PAS une nécessité. (Pour beaucoup).

Commentaire vague et bordélique. Scouzy.

 

[Zgu]

Moi ça fait 30 ans que je suis célib et c'est le cadet de mes soucis. C'est peut être pour ça que mes films romantiques préférés c'est quand ça finit mal, que l'un des deux meurt ou que finalement ça ne pourra jamais se faire.

 

[scarletalexiel]

Merci !

C'est vrai qu'on peut se sentir seule dans ces cas là.

Alors que putain ça n'empêche pas d'être heureuse et bien dans sa peau.

 

[DjouP]

J'ai presque envie de rajouter un truc: l'amour est une gigantesque manipulation hormonale en fin de compte.  Notre corps trouve le système immunitaire complémentaire au notre pour faire de beaux bébés, c'est tout.
Vos hormones vous dupent (me dupent, je suis dans le panneau), mais c'est toujours bon à savoir.
Vouala.

 

[Tessy]

D'une, je suis d'accord avec chaque mot de cet article et je n'aurais pas pu exprimer mieux mon rapport à l'amour que par ce superbe "le rapport qualité/prix vaut pas le coup".

De deux, la première image m'a fait hurler de rire

Et c'est vrai qu'on pourrait se faire une petite sélection "personnages (féminins, de préférence) pour qui l'amour n'était pas une priorité".

 

[MaryJAnna]

Je crois que je me suis jamais imaginée avec un compagnon.

J'ai eu quelques relations plus ou moins sérieuses mais à la fin je finissais toujours par rompre parce que j'étais mieux seule. Ma relation pouvait aller très bien mais je n'étais pas aussi heureuse qu'en étant seule. Je crois que je n'aime pas ça simplement parce qu'aimer et être aimé retire une part de liberté dans le sens où on a peur de faire mal à l'autre ou qu'il nous fasse du mal. On pense moins à sois et on se prends à s'autoriser des choses que si ça n'a aucun risque de blesser/contrarier l'autre et je n'aime pas ça. Avoir quelqu'un de proche c'est faire avec ses désirs à soi autant que les siens à lui et je n'aime pas les compromis.

Bref je m'épanouis mieux seule. Et pour le sexe ça dépends clairement de mon envie du moment mais je ne serais jamais à sauter sur tout ce qui bouge ou m'inscrire sur des sites de rencontres pour ça. Si j'ai l'occasion et l'envie oui mais sinon je m'en passe sans soucis et sans peur de voir mon vagin avoir des toiles d'araignées (d'ailleurs le seul truc qui peut lui arriver c'est de se resserrer, loin du vagin moisi, non ?  ).
Bref ça fait plaisir de se sentir moins seule dans ce non-besoin d'être à deux. Ca ne convient juste pas à tout le monde je suppose.

Et oui les commentaires de la famille/amis sont saoulant mais en général quand on me demande "Alors un copain ?" je réponds "Non, faut peut être que je devienne nonne pour que t'arrêtes de poser la question ?" en général ça calme de ma grand mère (que j'adore pourtant mais bon cette question me gave) à ma cousine de 15 ans qui enchaîne les relations instables comme si sa vie en dépendait (le cliché de l'autre côté, aussi pathétique que la nana qui s'enfile 15 pot de glace devant des comédies romantiques, comme quoi les clichés y en a sur tout et certains y collent vraiment).

Après si certaines aiment ça, arrivent à se sentir bien dans une relation et considèrent leur couple comme une priorité, c'est tant mieux pour elle, tant qu'elles sont heureuses .

 

[poupettasse]

Ah, l'amour… pour certaines raisons, j'y ai pas droit. Situation familiale pourrie et confiance en soi du lemming maniaco-dépressif, ceci explique cela. Pourtant, même s'il m'arrive de pleurnicher et de me sentir "anormale" en tant que "célibataire" (surtout à cause de certains à-côtés, j'ai 33 piges, j'ai pas eu de mec depuis l'adolescence), finalement, on fait avec et on jouit d'une certaine liberté, à ne pas régler son pas sur le pas de quelqu'un.

Je confirme ce que dit la Madz du dessus sur les réunions de famille où on te demande si t'es casée. Des fois, on te parle de ton horloge biologique (des bébés, tout ça) ou on te parle même d'hygiène, genre, si tu sexes pas, ta foufoune va devenir toute couverte de moisi tel le vieux bout de fromage du fond du frigo (image creepy, je sais).

Ce qui est aussi énervant, plus à propos du sekse que de l'amûr, c'est d'expliquer potentiellement ton éventuelle agressivité par de la frustration sexuelle. Par exemple, quand tu n'es pas d'accord avec quelqu'un et que tu le lui dis vertement, ou quand tu réagis mal à une plaisanterie que tu ne trouves pas drôle, on ne te pose pas de question sur ta mauvaise humeur, ton retour de karma, ton syndrome prémenstruel ou ton horoscope pourri ou Nadine Morano : on te dit : "Quelle mal baisée, détends-toi un peu du string…". Genre. Le seul souci dans ta vie serait de te faire reluire la praline, sinon tu fais du boudin. Comme dirait Débila, non mais allô quoi…

"Reluire la praline" ::




(pardon)

 

[Altheea]

Encore une fois j'ai envie de dire l'important dans l'histoire c'est de laisser les gens vivre leur vie plutôt que de vouloir les faire à tout pris rentrer dans le moule "mariage/famille/boulot".

Personnellement cet article me fait plaisir dans le sens où je suis plutôt entre les deux moi....J'aime être en couple quand je tombe sur un gars avec qui ça colle mais je ne me traumatise absolument pas de mes périodes de célibat même quand il dure genre comme maintenant 2 ans.

Et oui effectivement c'est dingue les jugements globaux qu'on peut recevoir de la part de la majorité des gens et surtout quand on arrive à un âge où les copines commencent à se marier et se reproduire et qu'on se retrouve un peu mise à l'écart de manière plus ou moins volontaire...On devient un peu "l'anormal" et c'est carrément frustrant simplement car par exemple on te fait des égards dont tu ne veux pas (genre ne pas t'inviter à une soirée où y a trop de couple)et que beaucoup de gens s'imaginent devoir jouer les marieuses.

 

[Métamorphose]

C'est fou, on en arrive à se sentir mal. Je suis célibataire depuis deux ans et ça ne m'a jamais posé de problèmes jusqu'au jour où mes amies ont voulu me convertir à ce "bonheur" absolu qu'est l'amour. J'en étais arrivé à "aimer" un collègue juste pour leur faire plaisir. Ça a été une grande période de pression pour moi à l'époque. Heureusement depuis j'écoute le Klub des Loosers pour me soigner.

 

[Faith.]

Ah mais AMEN pour cet article !

Non, avoir un mec-une meuf n'est pas le but final de tout être sur Terre. Been there, done that, et j'ai pas vraiment aimé vu que mes relations se sont pas éternisées et que depuis quelques années, je ne me force plus.
Je sais pas, j'aime pas être "dépendante" un minimum de quelqu'un (je parle pas de mes parents). De devoir vivre avec cette personne, au sens propre comme figuré, de devoir partager des sentiments, des évènements, de m'adapter ne serait-ce qu'un minimum je sais pas, c'est pas un truc qui me branche.

Et je suis fatiguée de tout ces gens qui me demandent si j'ai quelqu'un, et depuis quand je suis célibataire et blablabla. Ça me gave. "Trouver l'amour" est une étape de la vie comme une autre, pour moi il similaire à "avoir un job" "faire ce voyage" "avoir tant de sous de côté". On ne désire pas tous voyager, ou avoir des économies... C'est certainement pas l'ambition de ma vie, ni de celle de tout le monde, et ça serait bien que les gens commencent à le comprendre.
Tout comme les gens pour qui l'amour est très important (et ce que je respecte évidemment) qui se morfondent publiquement parce qu'ils ont personne pour Noël / la St Valentin/alors qu'ils ont 30 ans ect. Pas qu'ils ne devraient pas, mais c'est pas grave, et ça entretient un peu le mythe de célibataire = malheureux-se.

 

[Clemence Bodoc]

HAAAANNNN mais merci merci merci merci pour cet article... 

   

...C'est tellement ça. Ça ne me dérange absolument pas que mes potes soient en couple, c'est très cool pour elles, j'en suis très heureuse pour elles, mais je suis également très heureuse de mon propre célibat. 

Une évidence pour moi, mais un vrai paradoxe pour la société ! J'ai suffisamment répété que "ça ne m'intéressait pas" pour que la famille proche ne se risque plus à poser la question. 

Je n'avais pas pris conscience de l'ampleur du phénomène, du poids que prenait cet idéal du couple dans la société, jusqu'à ce que je fasse un burn out. 

Le médecin, le RH, les collègues, TOUT LE MONDE a eu exactement la même remarque à mon égard : 

"tu as quelqu'un dans ta vie ? Ah mais voilà, c'est aussi un facteur important, ça". 

Mon isolement était clairement un facteur, mais ... isolement par rapport à mes ami-e-s, à mes proches. Qu'est ce que l'absence de relation affective a à voir là-dedans ? 

(et déjà, objectivement, si j'avais été en couple, j'aurais probablement rompu pendant cette période, puisque le stress m'a conduite à l'isolement, à couper mes relations, j'imagine aisément que "le boyfriend" aurait été de trop aussi...)

Ok, donc en fait, tout le monde est persuadé que l'amour est quelque chose de tellement important que si tu rencontres des difficultés dans la vie, la cause c'est FORCÉMENT ton célibat. (au moins en partie. Si t'es en couple, t'arrives mieux à surmonter l'adversité. Sinon, il te manque quelque chose, c'est normal).

Ah bon. 

Ah bah j'ai pas fini d'avoir des problèmes dans la vie !

 

[fyhf]

Ça aurait été intéressant de pousser un tout petit plus l'article pour parler des personnes asexuelles aussi.
Et de leur lutte difficile pour faire reconnaître l'asexualité comme une orientation sexuelle comme une autre.

(c'est le A de LGBTQIA, la version longue de LGBT)

Évoquer la pression (familiale, sociale, médiatique, politique aussi avec les lois sur le mariage (mariez vous, c'est bon pour vos impôts blablabla)) à l'amour, au sexe (et quand même surtout à la relation monogame hétéro faut le rappeler aussi...) c'est cool, parler des luttes politiques qui ont lieu à ce propos, ça peut être chouette aussi!