@Sombre. : j'ai tenté une trad mais c'est peut-être un peu approximatif sur ce qui concerne la religion.
"Quel sort affreux pour ma mère
qui a porté un fils.
Quelle perte de tout avantage!..
Maudit soit celui qui a annoncé à mon père:
"c'est un garçon!"...
Malheur a celui qui a des fils.
Sur eux pèse un lourd fardeau, de restrictions et de contraintes.
Certaines privées, certaines publiques,
certaines pour éviter la simple apparence de la transgression,
et certaines cachées dans les endroits les plus secrets.
Dures lois et imposants commandements,
six-cent-treize.
Qui est l'homme qui respecte tout ce qui est écrit,
et qui pourrait être sauvé?
...Oh, si seulement l'artisan qui m'a créé
m'avait fait à la place - une vraie femme.
Aujourd'hui je serais sage et avisée.
Nous tisserions, mes amies et moi,
et à la lueur de la lune, filerions la laine,
et nous nous raconterions nos histoires,
du crépuscule jusqu'à minuit.
Nous parlerions du cours de notre journée, des choses frivoles,
de ce qui n'a aucune conséquence.
Cependant, je deviendrais très sage par l'apprentissage du tissage,
et je dirais "heureuse celle qui sait travailler le lin brut et le tisser en beau linge blanc".
Et parfois, dans le sillage des femmes,
je descendrais aux cuisines,
entre les fours, je m'occuperais du charbon et goûterais les différents plats,
Pendant les fêtes, je porterais mes plus beaux bijoux.
Je frapperais le tambour,
que mes mains feront résonner.
Et quand je serais prête et que l'occasion s'y prêtera,
un parfait jeune homme fera ma bonne fortune.
Il m'aimerait, me placerait sur un piédestal,
me parerait de bijoux en or,
boucles d'oreilles, bracelets, colliers.
Au jour convenu,
pendant la saison de la félicité, quand les mariées sont épousées,
durant sept jours, ce garçon multiplierait mon plaisir et ma joie.
Aurais-je faim, qu'il me nourrirait de bon pain.
Aurais-je soif, qu'il étancherait ma soif par des vins blancs et rouges.
Il ne me réprimanderait ni ne me traiterait durement,
et ne diminuerait pas mon plaisir [sexuel].
Chaque Sabbat, et chaque nouvelle lune,
sa tête serait posée sur ma poitrine.
Il obéirait aux trois devoirs de l'époux,
nourrir, vêtir et remplir son devoir conjugal.
Et j'obéirais au trois devoirs de l'épouse,
surveiller mes menstruations, allumer les bougies du Sabbath, faire le pain...
Père qui est aux cieux, qui a produit des miracles pour nos ancêtres grâce à l'eau et au feu,
Tu as transformé le feu de Chaldée pour qu'il ne soit pas brûlant,
Tu as changée Dina en fille dans les entrailles de sa mère,
Tu as transformé le bâton en serpent devant des millions d'yeux,
Tu as rendue blanche la main de Moïse,**
et de la mer Tu as fais une terre aride.
Dans le désert, tu as transformé la pierre en eau,
le dur silex en fontaine.
Qui alors fera de l'homme que je suis une femme?
N'ai-je vécu que pour mériter cela, d'être touché par la grâce de ta générosité? **
Que devrais-je dire? Pourquoi pleurer ou être amer?
Si mon père dans les cieux en a décidé ainsi,
et m'a mutilé de cette difformité immuable,
alors je ne dois pas souhaiter la faire disparaître.
Et le chagrin de l'impossible,
est une affliction humaine que rien ne peut guérir,
et pour laquelle aucun réconfort ne peut être offert.
Alors je le supporterai et en souffrirai,
jusqu'à ce que je meure et me flétrisse dans la terre.
Et puisque j'ai appris de la tradition,
que nous bénissons à la fois le bon et l'amer,
je bénirai d'une voix faible et étouffée,
bénis sois-tu, Ô Seigneur,
qui n'a pas fait de moi une femme.
[d'après la traduction du rabbin Steven Greenberg]
** : traduction approximative
"Quel sort affreux pour ma mère
qui a porté un fils.
Quelle perte de tout avantage!..
Maudit soit celui qui a annoncé à mon père:
"c'est un garçon!"...
Malheur a celui qui a des fils.
Sur eux pèse un lourd fardeau, de restrictions et de contraintes.
Certaines privées, certaines publiques,
certaines pour éviter la simple apparence de la transgression,
et certaines cachées dans les endroits les plus secrets.
Dures lois et imposants commandements,
six-cent-treize.
Qui est l'homme qui respecte tout ce qui est écrit,
et qui pourrait être sauvé?
...Oh, si seulement l'artisan qui m'a créé
m'avait fait à la place - une vraie femme.
Aujourd'hui je serais sage et avisée.
Nous tisserions, mes amies et moi,
et à la lueur de la lune, filerions la laine,
et nous nous raconterions nos histoires,
du crépuscule jusqu'à minuit.
Nous parlerions du cours de notre journée, des choses frivoles,
de ce qui n'a aucune conséquence.
Cependant, je deviendrais très sage par l'apprentissage du tissage,
et je dirais "heureuse celle qui sait travailler le lin brut et le tisser en beau linge blanc".
Et parfois, dans le sillage des femmes,
je descendrais aux cuisines,
entre les fours, je m'occuperais du charbon et goûterais les différents plats,
Pendant les fêtes, je porterais mes plus beaux bijoux.
Je frapperais le tambour,
que mes mains feront résonner.
Et quand je serais prête et que l'occasion s'y prêtera,
un parfait jeune homme fera ma bonne fortune.
Il m'aimerait, me placerait sur un piédestal,
me parerait de bijoux en or,
boucles d'oreilles, bracelets, colliers.
Au jour convenu,
pendant la saison de la félicité, quand les mariées sont épousées,
durant sept jours, ce garçon multiplierait mon plaisir et ma joie.
Aurais-je faim, qu'il me nourrirait de bon pain.
Aurais-je soif, qu'il étancherait ma soif par des vins blancs et rouges.
Il ne me réprimanderait ni ne me traiterait durement,
et ne diminuerait pas mon plaisir [sexuel].
Chaque Sabbat, et chaque nouvelle lune,
sa tête serait posée sur ma poitrine.
Il obéirait aux trois devoirs de l'époux,
nourrir, vêtir et remplir son devoir conjugal.
Et j'obéirais au trois devoirs de l'épouse,
surveiller mes menstruations, allumer les bougies du Sabbath, faire le pain...
Père qui est aux cieux, qui a produit des miracles pour nos ancêtres grâce à l'eau et au feu,
Tu as transformé le feu de Chaldée pour qu'il ne soit pas brûlant,
Tu as changée Dina en fille dans les entrailles de sa mère,
Tu as transformé le bâton en serpent devant des millions d'yeux,
Tu as rendue blanche la main de Moïse,**
et de la mer Tu as fais une terre aride.
Dans le désert, tu as transformé la pierre en eau,
le dur silex en fontaine.
Qui alors fera de l'homme que je suis une femme?
N'ai-je vécu que pour mériter cela, d'être touché par la grâce de ta générosité? **
Que devrais-je dire? Pourquoi pleurer ou être amer?
Si mon père dans les cieux en a décidé ainsi,
et m'a mutilé de cette difformité immuable,
alors je ne dois pas souhaiter la faire disparaître.
Et le chagrin de l'impossible,
est une affliction humaine que rien ne peut guérir,
et pour laquelle aucun réconfort ne peut être offert.
Alors je le supporterai et en souffrirai,
jusqu'à ce que je meure et me flétrisse dans la terre.
Et puisque j'ai appris de la tradition,
que nous bénissons à la fois le bon et l'amer,
je bénirai d'une voix faible et étouffée,
bénis sois-tu, Ô Seigneur,
qui n'a pas fait de moi une femme.
[d'après la traduction du rabbin Steven Greenberg]
** : traduction approximative