Non, cher inconnu du métro, tu n'as pas été « violé »

9 Décembre 2013
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Déjà ce mot n'a aucune raison d'être cantonné à l'utilisation voulue par l'autrice de l'article. Il a déjà plusieurs sens par exemple la définition du petit Larousse en cite au moins deux autres, une juridique et une imagée. Le sens général des mots et leur utilisation ne nous appartient pas individuellement.

Par ailleurs, et c'est ce qui me dérange le plus, c'est le fait que cet article semble vouloir policer le langage par ce qu'il serait susceptible de blesser quelqu'un. Pour moi le curseur entre l'acceptable et l'inacceptable est ici placé à un niveau beaucoup trop protecteur, il tend vers un premier degré qui donnerait à un simple mot un sens dont on doit protéger les gens (et pas forcément que celui-ci). Or le langage imagé peut servir à enrichir un propos.
Le vrai problème ce sont les intentions, qui sont cependant parfois corrélées à l'existence du mot, un peu comme "PD" qui a quand même une connotation quasi-exclusivement homophobe/stéréotypée ce qui est un vrai problème. Cependant dans le cas de l'article j'ai l'impression qu'il y a une sorte de volonté de sacraliser le mot (pour reprendre l'expression de je ne sais plus qui plus haut). Les mots sont un moyen, certes il peut être nécessaire de réfléchir sur eux (notamment en ce qui concerne la féminisation du langage) mais ce qu'ils disent vraiment, ce sont les intentions de la personne qui les prononce voir dans certains cas des indices sur ce qui nourrit la réalité de cette personne (par exemple le fait de vivre dans un monde imprégné de sexisme jusqu'à la moelle sans s'en rendre compte).
Nous serrons toujours victimes de souffrance quelqu'elles soient qui nous rendront sensible à certaines choses, certains mot, n'importe quoi en fait, les vecteurs de souffrance sont aussi nombreux que les personnes qui souffrent ! Il s'agit de la vie, on ne peut pas supprimer la souffrance en supprimant les mots ou une partie de leur sens.

Et parmi les arguments que j'ai pu lire qui m'ont rendus le plus mal à l'aise il y a celui qui dit grosso modo "oui mais non par ce que c'est LE problème du viol, ça banalise, ça dessert la cause donc il ne faut pas utiliser ce mot dans un sens imagé/cynique/humoristique bref, à la légère". Non ça ne marche pas comme ça, le viol c'est grave, dramatique, méconnu (dans le sens où il y a trop de préjugé débiles à son sujet), ça détruit des pans de vies, voir des vies entières. Parler de ce sujet, travailler dessus, c'est nécessaire pour améliorer la situation, censurer des utilisations de ce mot déconnectés de ce sujet... c'est de la censure arbitraire.
 
28 Mars 2015
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Moi ce qui m'étonne ici, c'est à quel point certain.e.s semblent interpréter cet article comme une injonction absolue. :dunno: À mon sens, et comme ça a été dit par d'autres madz, ça relève plus de la courtoisie et du vivre ensemble. Personne ne va vous jeter en prison pour claquer la porte au nez de la personne derrière vous, il n'empêche que ça reste pas super sympa.

J'avoue que le débat me laisse un poil indécise. La langue française est pleine à craquer d'expression trahissant une certaine violence (et j'admets être la première à les utiliser plus ou moins consciemment au quotidien) mais je suis honnêtement partagée quant à leur utilisation (et là encore, la question se situe davantage sur "est-ce moral de le faire ?" plutôt que "a-t-on le droit de le faire ?" - évidemment que oui). Le truc, je pense, c'est qu'autant la mort va faire nécessairement partie de la vie d'un individu à un moment ou à un autre (merci captain obvious), bah.. le viol, non. On est pas obligé de faire l'expérience du viol dans sa vie, c'est même carrément mieux d'éviter. Là où le fait d'apprendre à "banaliser" (accepter ?) la mort dans le quotidien me semble quelque chose de défendable, je pense pas que ce soit vraiment le cas pour le viol. :erf: Le fait de le banaliser ou de l’accepter comme une fatalité faisant partie de la vie me semble au contraire plutôt délétère. Le double standard de la société vis-à-vis des personnes violées est la cerise sur le gâteau (de la tristitude) : non seulement celles-ci se voient déniées un droit légitime à la parole et au respect, mais leur expérience est minimisée. On accepte de parler de viol en tant qu'hyperbole et on en rit, mais dès que des victimes veulent s'exprimer on se demande ce qu'ielles portaient et s'ielles avaient bu (etc).

Je tiens à dire que si vous avez vécu une agression sexuelle et que cette expression ne vous choque pas : tant mieux pour vous, et je le pense en toute honnêteté. :fleur: Le noeud du problème étant qu'on a pas tou.te.s le même vécu et les mêmes ressenti. Mais je pense que dans l'espace public (comme dans les transports en commun dans le cas de l'exemple), on a une responsabilité vis-à-vis de nos paroles : c'est une chose de mentionner une chose banale qui va être facteur d'angoisse chez peut-être 0.01% de la population, mais quand on sait que le viol touche environ 16% des femmes et 5% des hommes (arrondissons à 10% de la population globale).. dans une rame bondée, si on parle un peu fort, y a des chances pour que, allez ? 50 personnes vous entendent ? Le probabilité qu'une victime ou un proche de victime vous entende me semble quand même suffisamment élevée pour qu'on puisse vouloir se restreindre légèrement, non ? :sad: (Là encore, je ne cherche à censurer personne. En soit, tout le monde fait ce qu'il veut et dans le pire des cas on met les écouteurs et c'est réglé hein. Mais c'est l'idée qui est importante pour moi : je ne veux pas vous interdire de le dire, mais j'aimerais bien que vous ne le fassiez pas.)

Puisque le débat semble s'orienter sur un parallèle avec le nazisme, j'aimerais apporter ma propre pierre à l'édifice : ayant des grands-parents juifs allemands (vous le voyez venir le combo gagnant ?) avec de la famille étant décédée dans les camps d'extermination, personnellement, les petites blagues bien senties sur à quel point untel est vraiment un nazi et Hitler il avait du swagg, ça a tendance à me faire chialer comme une madeleine, en toute honnêteté. La nuance que j'aimerais apporter, c'est que ça n'est pas que ça "m'offense" ou que je ne veux pas qu'on en parle, et je ne pense pas être la seule à penser ça : c'est que ça me rend très, très triste que des gens pensent que la mort de milliers de personnes, c'est absolument hilarant. Je ne veux pas qu'on pose un tabou sur le mot nazisme, j'aimerais juste que ces crimes ne soient pas minimisés ; c'est pareil pour le viol. On peut en parler, c'est même important d'en parler. Mais je suis pas certaine qu'en faire quelque chose de banal soit exactement la bonne manière de procéder. :erf:

Je tiens à conclure en disant que mon but était d'apporter des pistes de réflexions pour faire avancer le débat. Si j'ai tort, n'hésitez surtout pas à me le faire remarquer. :)
 
17 Novembre 2014
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Lille
@Xarybde

Ce que tu dis est intéressant et je comprends ton point de vue. Oui la question est bien est-ce qu'utiliser un mot violent qui est potentiellement douloureux pour une partie de la population est moral ?

En quoi est ce qu'utiliser le mot viol pour parler d'autre chose qu'un viol, est immoral ? Pour garder l'exemple de l'article cet homme ne dit pas qu'un viol c'est pas grave, il ne minimise pas le ressenti d'une victime de viol. Il dit justement un viol c'est grave, ce que fait mon patron c'est grave. Alors bien sûr je caricature, évidemment ce n'est pas aussi grave mais c'est l'utilisation d'un mot violent, puissant, choquant qui permet par analogie de montrer et de faire ressortir ce qui est choquant dans ma situation.

exemple : si sur une pancarte j'écris "la loi travaille viole mon code du travail" ( c'est juste le premier exemple qui me vient, c'estpas le débat haha) , est ce que c'est immoral ? Est-ce que je minimise ce qu'est un viol, ou est ce qu'au contraire j'en ai bien conscience et je décide d'exagérer la violence de la loi en question (ou du patron de l'homme en question) ?

Est ce que s'interdire de prononcer le mot viol par égard pour la sensibilité d'un auditoire n'est pas dangereux ? En étant si conservateur ne risque t on pas d'alimenter le tabou, l'incompréhension et les contresens ?... Et donc paradoxalement et fatalement le sentiment de honte des victimes et la culture du viol ?..

Je ne sais pas si j'ai été claire haha.
 
9 Avril 2013
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La nuance que j'aimerais apporter, c'est que ça n'est pas que ça "m'offense" ou que je ne veux pas qu'on en parle, et je ne pense pas être la seule à penser ça : c'est que ça me rend très, très triste que des gens pensent que la mort de milliers de personnes, c'est absolument hilarant.
Je suis convaincue que personne (sauf cas cliniques !) ne pense ça. :cupidon:
Quand je tente d'entrer dans une rame blindée un jour de grève en heure de pointe, et que je renonce en soupirant "pffff c'est la guerre !!", je ne pense pas un quart de seconde que la guerre est drôle.
C'est toujours plus délicat quand on fait soi-même partie des victimes évidemment, et c'est difficile de savoir, dans le cas des blagues racistes ou sexistes par exemple, si la personne trouve ça drôle parce qu'elle voit un lien avec la réalité, ou si c'est le décalage complet avec la réalité qui la fait rire. De prime abord j'ai tendance à rire à ces blagues, mais dès que j'ai un doute sur la personne qui les dit, elles ne me font plus rire DU TOUT.
 
16 Décembre 2012
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Lyon
www.example.com
@Imago c'est exactement ce que je n'arrivais pas à trouver qui me gênait, tu as mis le doigt dessus ! L'utilisation en hyperbole justifie à la fois le parallèle avec le meurtre/ la mort mais SURTOUT est la preuve que c'est l'inverse total d'une minimisation ! En fait comme l'a dit une autre Madz, le viol en soi n'est pas minimisé, on cherche plutôt à exclure plein de situations de cette définition pour les minimiser. Quelqu'un qui l'emploie comme ça, c'est clairement qu'il pense que c'est grave, pas comme quelqu'un qui dirait "j'vais t'violer" pour n'importe quoi.
 
10 Juin 2012
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Paris
chloevollmerlo.wordpress.com
Je répondrai au reste demain (peut-être), mais ne serait-ce que ça :
Que ce soit clair, ce mec parlait de son choix d'être passé d'un boulot à mi-temps à un boulot à un plein temps. On ne parle pas d'un abus violent du patronat, on parle d'un mec qui est FATIGUÉ parce qu'il a choisi d'être à plein temps et qu'il ne s'est pas encore habitué !
Donc je ne crois pas que le "il dit ça parce qu'il veut montrer que c'est grave, il ne minimise pas le viol" tienne...
 
16 Juin 2008
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Le Mans
Désolé si ce que je vais dire arrive comme un cheveu sur la soupe :ninja: :
mais en fait je crois pas avoir très bien compris la phrase qui est donc problématique.

j'ai compris pourquoi elle pouvait être problématique, hein, mais c'est la phrase complète que j'ai pas compris :red:
je me dis que le mot viol a peut-être aujourd'hui un autre sens que je connais pas (je suis une vrai quiche quand il s'agit de connaître les mots du 21ème siècle, ou dit "jeun'z" ou qui ont été détourné de leur sens 1er :shifty:)

Donc est-ce que quelqu'un pourrait s'il-vous-plaît m'expliquer la phrase et le sens du mot viol dans cette phrase et dans le contexte du monsieur (emploi du temps etc...) ?
merci :fleur:

je sais même pas si ce message est très clair :hesite:


Edit : bon bah du coup, @chloevollmerlo a répondu à ma question en même temps que je postais ce message, trop synchro :lol:
 
16 Novembre 2013
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mademoisellepeps.tumblr.com
@Xarybde L'explication vient aussi du fait que les humains, de tous temps ou des brouettes, ont utilisé le rire et le ridicule pour vaincre la peur / la mort / le traumatisme ou simplement s'aider à vivre avec. Le fait est qu'il est possible de (et qu'il faut ?) rire d'Hitler, pour désacraliser le monstre, ne plus en avoir peur pour mieux le combattre. Et ça marche pour tous les hommes dégueux de l'Histoire. C'est pour ça que pour moi c'est aussi absolument nécessaire de rappeler que ces hommes responsables d'atrocités sont bien des hommes et non pas de vilains génies venu sur terre pour causer le chaos (comme disait une autre Madz, je trouve ça terriblement hypocrite de basher quelqu'un qui se fait appeler Hitler en soirée moustache et pas celle qui se fait appeler Staline - bon goût mis à part). Le rire est une arme de résilience, comme en témoignait @Lunafey, et vouloir retirer cette arme est pour moi dangereux.
Il faut simplement apprendre à l'utiliser avec intelligence, auquel cas on a besoin d'éducation, pas de censure.
 
4 Avril 2015
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Hey

Plus j'y pense, plus ça me perturbe, cette histoire d'emploi du mot viol.
L'usage qu'en fait ce monsieur dans le métro ne me choque pas (tant mieux pour moi).
En revanche, quand j'entends un streameur (comme Jiraya, pour bien charger le mulet x) ) qui gueule après avoir abattu un adversaire "Je t'ai tellement souillé, OH CE VIOL", là ça me choque. Parce que j'y vois une glorification guerrière du viol - ce qui dans les faits n'est pas complètement dénué de sens, vu le caractère éminemment dominatoire (néologisme, pardon) dudit crime - et c'est gênant, parce que ça fait passer le violeur (virtuel) pour un winner qui jouit de la situation. Je trouve que ça n'a pas sa place dans une société qui a tendance à être conciliante envers les violeurs.

D'un autre côté, je ne suis pas choquée par un jeu comme Hit Man, où le but c'est de tuer des gens, à la chaîne, même des "innocents" qui étaient là par hasard (alors que je sais que tuer est un crime, et que c'est pas cool). Pourtant les jeux où au lieu d'incarner un tueur on incarne un violeur (y en a en plus, ils sont mal faits souvent mais ils existent) ça me dérange vraiment.
Alors si j'imagine un jeu-dont-vous-êtes-le-violeur, dont les crimes sont légitimés scénaristiquement par autre chose que des fantasmes dégueulasses (genre le héros de Hit Man est un agent secret, qui doit tuer pour accomplir ses missions, on peut imaginer un violeur espion qui doit détruire psychologiquement ou envoyer un message fort à des adversaires politiques) c'est vraiment pas possible, alors que bon, techniquement c'est le même principe (de jeu).

Je sais pas du tout si cette différence de traitement de ma part entre deux crimes vient d'une question d'habitude (le viol est moins présent que le meurtre dans les oeuvres de fictions ou dans les faits divers médiatisés), ou bien si c'est parce que comme je le disais plus haut, le viol est quelque chose de mythifié et romancé (la ruelle sombre tout ça tout ça) par la société et que du coup y a des violeurs qui reçoivent des traitements indulgents par la justice, ce qui m'écoeure et qui me conduit du coup à ne pas vouloir qu'on en rajoute une couche. Je ne sais pas. (Ouais, tout ça pour reconnaître que mon avis maladroit vaut pas tripette)
 
18 Juin 2014
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Franchement je trouve ça un tantinet exagéré ! Et pourtant je pense être plutôt assez offensée par tout ce qui a attrait à la culture du viol.
C'est évident que c'est une expression, il ne s'agit pas de banaliser le viol ... Tout comme il arrive à chacun de dire "j'ai envie de me tirer une balle" !
Ou alors on décide de sacraliser toutes les mots qui ont attrait à la violence / le suicide / le meurtre / la discrimination etc. Ce serait là une société bien triste, où le langage doit être bien polissé, et tout politiquement correct.
 
16 Décembre 2012
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Lyon
www.example.com
@chloevollmerlo je sais pas si la référence à la gravité s'adressait entre autre à moi mais je parlais bien d'hyperbole dans la lignée d'une autre Mad, donc en l'occurrence que dans ce cas il est dit que le viol est grave, pas la situation du mec. C'est le principe de l'hyperbole. Là on voit bien qu'il cherche à en rajouter, si vraiment il avait pensé que le viol c'est pas grave, il n'aurait pas employé ce terme, vu qu'il cherchait à amplifier sa fatigue (même et surtout s'il l'a choisie : pas dénoncer son patron mais se valoriser en exagérant sa "souffrance" )
Sinon je trouve que c'est un c'est le symptôme d'un syndrome très visible sur madmoiZelle, notamment sur le forum de façon beaucoup plus grave sur le forum : on croise beaucoup de non pas mademoiselle-je-sais-tout mais de MadmoiZelle-je-suis-parfaitement-déconstruite : qui déduisent de plein de lectures féministes-forcément subjectives, d'autres courants féministes disent l'inverse- savoir exactement ce qui cache un sens sexiste, ce qui est oppressif et donc celles qui ne s'en rendent pas compte, c'est qu'elles sont ignorantes, forcément (merci mais ce sont des sujets auxquels je réfléchis) et qu'on doit leur apprendre comment il faut bien parler pour rendre le monde plus safe, parce que bien évidemment, elles, savantes, détiennent la définition de ce qu'est un monde ou personne ne se sent oppressé x) Oui sauf que non. Il y a plein de courant féministes, plein de théories en sciences humaines, la déconstruction c'est ni mathématique ni automatique, pas une science exacte je pense, et même si vous faites partie de la catégorie oppressée en question ça ne fait pas de vous un savant potentiel en la matière. Faites moins d'affirmation, utilisez le mot "peut-être", le conditionnel, et croyez un peu en l'intelligence et la culture de celles qui ne sont pas d'accord avec vous.
 

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