Je suis tout à fait d'accord avec @Gabelote. J'ajouterai juste une chose sur l'exemple des bars queers : ceci à condition bien sûr que le filtrage se fasse en autonomie (donc que les gens qui savent qu'iels ne sont pas concerné.e.s ne viennent pas), car bien sûr c'est pas écrit sur la tête des gens qu'iels sont queers, et c'est souvent quelque chose qui conduit au fait que les personnes aromatiques, bi et poly n'osent pas venir à la Marche des Fiertés - parce que t'es sûr de te prendre un "aah mais ces hétéros qui sont partout" alors que tu l'es pas mais t'as pas forcément envie de t'outer et de déballer toute ta vie sexuelle devant des inconnu.e.s pour justifier ta présence.
Cependant, je pense qu'on peut tolérer en bars/boîte queers les femmes cis parce qu'elles trouvent souvent dans les boîtes gay des espace safe où elles pourront danser sans être harcelées/agressées/violées, dans la mesure où les "boîtes féministes" c'est pas quelque chose qui existe, ou hélas pas encore ou pas assez.
Je trouve ces questionnement intéressant car ça montre aussi que l'appropriation culturelle peut ne pas être basée sur une oppression raciste, mais qu'un rapport d'oppression est toujours présent - et que l'oppression raciste est quand même très très très souvent de mise
Cependant, je pense qu'on peut tolérer en bars/boîte queers les femmes cis parce qu'elles trouvent souvent dans les boîtes gay des espace safe où elles pourront danser sans être harcelées/agressées/violées, dans la mesure où les "boîtes féministes" c'est pas quelque chose qui existe, ou hélas pas encore ou pas assez.
Je trouve ces questionnement intéressant car ça montre aussi que l'appropriation culturelle peut ne pas être basée sur une oppression raciste, mais qu'un rapport d'oppression est toujours présent - et que l'oppression raciste est quand même très très très souvent de mise