On traverse une période pas rose du tout sans entrer dans les détails. "ça" n'a rien à voir avec Nous.
Il reste confiant et optimiste, ne baisse pas les bras.
Parce que de toute façon pour lui, tant que l'on est ensemble le reste s'arrangera toujours. On a toujours trouver les solutions donc là, il ne voit aucune raison que ça ne soit pas le cas. On a fait ce qu'il fallait, alors il y croit.
Je passe par des moments de grands abattements ou je n'y croit absolument plus, ou j'aie l'impression que l'on n'en verra jamais le bout.
Mais lui il est là, avec toujours les mots, les gestes qu'il faut. Sans que je n'aie besoin de lui dire, de lui montrer que ça ne va pas.
Alors je ne lui montre pas, ça ne nous aiderait pas.
Il ce bat, mais ne le voit même pas. Encore une de ces choses qu'ils trouvent normales. Même ça il le fait naturellement sans que ça ne le pèse, l'inquiète ou le fatigue.Il reste le même.
Et puis il est fière de moi. ça me fait rire jaune d'ailleurs ça.
Parce que je ne vois pas trop bien pourquoi.
Il fait de nos soirées des moments merveilleux. Vraiment, sans en rajouter.
Il me donne la force de rester debout. Même si par moment, quand il n'est pas là...
Mais dès qu'il rentre, comme toujours tout s'envole.
Ce qu'il y a de dingue là dedans c'est qu'il me dit qu'avec moi il n'a peur de rien. Son havre de paix à la maison, quand il me tiens dans ses bras, ou juste quand il me regarde.
Quand il dit que tant qu'il saura que je suis là, rien ne lui paraitra trop dur.
On est peut être des clichés ambulants, peut être même qu'on fait bien rire, ou que l'on pourrait donner envie de vomir, mais franchement ce que je peut m'en foutre !
Encore ce matin, moi qui "grogne" dans mon sommeil à cause d'une satané rage de dent. Lui qui me réveille doucement, pour savoir ce qu'il y a, si je ne fais pas un cauchemar. Me trouver réveiller par son étreinte qui ce resserre, ses caresses dans mes cheveux et ses mots soufflés à l'oreille. Il file à la cuisine me cherche un médicament, reste au lit avec moi parce que "fuck ils comprendront ou pas ces cons, maintenant je m'en fou un peu" . Et puis il me fait rire, me câline un peu, on finit par faire l'amour avec douceur et tendresse, passionnément toujours, pour finir comme des bêtes.
Et puis encore des câlins, des mots doux, et un fou rire, un de ceux que l'on ne maitrise pas.
Partir avec une heure de retard, parce que merde ils l'ont bien chercher, parce que ça ou le contraire ils ne changeront pas d'attitude, alors pour une fois ce servir d'une excuse toute trouvée.
Et puis parce que c'est moi d'abord.
Inutile de dire que ma rage de dent n'a pas fait long feu ( bon faut avouer les médocs ça aide pas mal aussi) . Qu'on a commencer la journée avec le sourire jusqu'aux aux oreilles en n'ayant comme seul hâte, celle que le soir arrive.
Et puis ces cons, comme il dit, étonnement ils ont compris.
Faire la queue deux heures à une station service pour venir bosser quand même, arriver en retard et s'excuser
Engueulade et menaces non dissimulées.
Baratiner un vieux truc à peine crédible en ce servant d'une excuse pré mâchée : Reconnaissance d'être venue quand même.
C'est bon là je crois que le truc est bien piger.
Certaines personnes aiment être pris pour des cons, ça les regarde.
En attendant leur prochain coup de pute bien sûr.
Mais en attendant...
Je vais pas me la jouer à "Mon homme ce héros" ,mais... Enfin si tant pis , c'est mon héros à moi et tant pis pour le pathétique de ces mots.
Je suis niaise, mièvre et tout ce que l'on voudra bien, mais si c'est pas le bon je veut bien être jeter aux lions, sans déconner. Parce que je l'aime au delà de tout les mots que je pourrais employer, et parce que , sans avoir à en ennoncer de futiles raisons, je sais, qu'il en aie de même pour lui.