Je l'ai pas dit en tant que circonstance aggravante. Je l'ai dis parce que je faisais un récit détaillé. C'est n'importe quoi de devoir se justifier sur une situation dont je suis la victime.
Veille permanente harcèlement
- Initiateur de la discussion katnissvsw
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- Mots-clés
- harcèlement harcèlement scolaire soutien violence
@Unbennante. ce que veut dire @Ana-Esperanza c'est que détailler de la sorte donne du grain à moudre aux racistes qui se disent " tiens, encore un noir, normal, y'a que les " étrangers " qui se comportent mal avec les filles ". Ne pas préciser sa couleur de peau c'est éviter d'ouvrir la porte aux généralités ( fausses, en plus ) qui veulent que le bien blancs bien français soient incapable de harceler les femmes.
En plus, tu fais un récit détaillé mais au lieu de " homme noir " t'aurais très bien pu dire " homme avec un anorak jaune, un pantalon kaki et des lunettes à branches rouges " et tu ne l'as pas fait, ce qui donne l'impression que ce qui caractérisait particulièrement cet homme, c'était qu'il était noir, que c'était son " signe distinctif " qui permet éventuellement de faire le lien avec d'autres agresseurs.
Je suis désolée pour ce qui t'es arrivé en tout cas.
En plus, tu fais un récit détaillé mais au lieu de " homme noir " t'aurais très bien pu dire " homme avec un anorak jaune, un pantalon kaki et des lunettes à branches rouges " et tu ne l'as pas fait, ce qui donne l'impression que ce qui caractérisait particulièrement cet homme, c'était qu'il était noir, que c'était son " signe distinctif " qui permet éventuellement de faire le lien avec d'autres agresseurs.
Je suis désolée pour ce qui t'es arrivé en tout cas.
Navrée, mais ce n'était en aucun cas mon intention. Je suis désolée du mal entendue. C'est vrai que je n'aurais pas du raconter comme ça mais je vous assure que ce n'était en aucun cas pour le pointer du doigt...
Y'a pas de s'autocensurer mais en fait, c'est juste un détail inutile.
Déjà c'est souvent deux poids deux mesures parce que j'ai jamais lu des témoignages disant " et là un homme blanc s'approche de moi ", pourtant des hommes blancs qui harcèlent, y'en a.
C'est comme si je disais " et là, un homme qui aime la confiture m'aborde ". Qu'est-ce que ça apporte ? A part que le gang des " anti confitures " va sauter sur l'occasion une nouvelle fois pour dire à quel point les gens qui aiment la confiture sont tous des incivilisés dont on ferait mieux de se débarrasser ?
Par ailleurs, je trouve que c'est un faux-argument. Si tu ne précise pas la couleur de peau, il ne peuvent que spéculer, ça les décrédibilise d'autant plus.
@Elfete j'ai jamais lu de témoignages dans lesquels c'était précisé, à part éventuellement sur madz 
par contre les " et là un rebeu m'aborde " ou " là un renoi commence à me draguer ", j'ai déjà lu et entendu. Mais après c'est peut être qu'on ne regarde pas les mêmes témoignages, ça se peut tout à fait 
Ce que tu dis me fais penser au scandale de Cologne comme quoi on avait censuré que les agresseurs étaient des " pas blanc pas allemands " ( bon si j'ai tout suivi il s'avère que la majorité avaient la nationalité allemande mais j'me rappelle plus bien j'avoue ). Ca avait fait un énorme scandale mais justement, tout ce qui était remonté c'était les " toujours les mêmes " " les basanés dehors " comme si l'ennemi avait un signe bien distinctif et qu'une fois mis dehors personne ne se ferait plus embêter, sauf que non
Dans tous les cas, je ne pense pas qu'il y ai une bonne manière de parler à des racistes et des bornés. Si tu précise la couleur de peau, ce sera " toujours les mêmes " et si tu ne précise pas ils se diront quand même " c'est forcément un " pas comme moi " ".
En fait, à mes yeux c'est inutile parce que même si dans l'imaginaire collectif le harceleur est un jeune wesh-wesh prénommé autrement que Jean-Marie, et même si tout le monde se mettait à éviter ces gens là et à les regarder de travers ( ce qui est déjà le cas généralement ), ça n'empêcherait pas le harcèlement, ça n'empêcherait pas aux femmes de se faire agresser. A part désigner un faux-coupable et faire une chasse aux sorcières, quelle est l'idée ?
par contre les " et là un rebeu m'aborde " ou " là un renoi commence à me draguer ", j'ai déjà lu et entendu. Mais après c'est peut être qu'on ne regarde pas les mêmes témoignages, ça se peut tout à fait Ce que tu dis me fais penser au scandale de Cologne comme quoi on avait censuré que les agresseurs étaient des " pas blanc pas allemands " ( bon si j'ai tout suivi il s'avère que la majorité avaient la nationalité allemande mais j'me rappelle plus bien j'avoue
). Ca avait fait un énorme scandale mais justement, tout ce qui était remonté c'était les " toujours les mêmes " " les basanés dehors " comme si l'ennemi avait un signe bien distinctif et qu'une fois mis dehors personne ne se ferait plus embêter, sauf que non Dans tous les cas, je ne pense pas qu'il y ai une bonne manière de parler à des racistes et des bornés. Si tu précise la couleur de peau, ce sera " toujours les mêmes " et si tu ne précise pas ils se diront quand même " c'est forcément un " pas comme moi " ".
En fait, à mes yeux c'est inutile parce que même si dans l'imaginaire collectif le harceleur est un jeune wesh-wesh prénommé autrement que Jean-Marie, et même si tout le monde se mettait à éviter ces gens là et à les regarder de travers ( ce qui est déjà le cas généralement ), ça n'empêcherait pas le harcèlement, ça n'empêcherait pas aux femmes de se faire agresser. A part désigner un faux-coupable et faire une chasse aux sorcières, quelle est l'idée ?
M
Membre supprimé 146616
Guest
OK, je peux annoncer trois petits trucs?
- Le téléfilm "Marion 13 ans pour toujours" sera diffusé mardi 27 septembre sur France 3. C'est un hommage à Marion Fraisse, qui s'est suicidée à cause du harcèlement scolaire. J'ai rencontré Nora, sa maman, et c'est une personne formidable alors je pense que ça vaut le coup de regarder.
- Le 3 octobre, ce sera la journée mondiale de prévention de l'intimidation. #FrenchBlueShirtDay
- Le 3 novembre, ce sera la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire.
Eh bien... bonsoir!
- Le téléfilm "Marion 13 ans pour toujours" sera diffusé mardi 27 septembre sur France 3. C'est un hommage à Marion Fraisse, qui s'est suicidée à cause du harcèlement scolaire. J'ai rencontré Nora, sa maman, et c'est une personne formidable alors je pense que ça vaut le coup de regarder.
- Le 3 octobre, ce sera la journée mondiale de prévention de l'intimidation. #FrenchBlueShirtDay
- Le 3 novembre, ce sera la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire.
Eh bien... bonsoir!
Fantastique de voir que quand il s'agit de demander de pas faire d'amalgame, et que le sujet est un noir ou un arabe, c'est subitement de la manipulation ou de la minimalisation.
Je suis pas la première à le dire mais le racisme et l'islamophobie sont pas des """"avis"""" minoritaires en ce moment. Arrête de penser que ceux qui crachent sur les arabes/les noirs/les imigrés sont brimés et censurés. C'est pas vrai.
Désolée que tu sois tombée sur Madmoizelle, un des rares sites ou les gens en ont marre de ce discours puant. Y'a tout le reste d'internet pour abonder en ton sens, sinon, hin.
C'est ton opinion, à chacun la sienne. Personnellement je ne considère pas ça comme innocent quand on précise une couleur de peau parce que ce serait hypocrite que de croire que ça n'aura pas plus d'impact que si on dit " cette personne avait un manteau vert ", mais soit.
Il n'y aurait pas de problème si on était pas dans une société qui a tôt fait de faire de n'importe quoi une généralité, or c'est le cas.
Si je dis " moi les seules fois ou je me suis fait agresser, c'était des arabes " et bien ça peut être vrai, factuel, tout ce qu'on veut, je ne pourrais pas me voiler la face et penser que mes propos n'ont aucune conséquence.
@Elfete Je pense que les détails qu'on évoque (ici, la couleur de peau) sont également le reflet d'une sélection, fruit d'une construction sociale,(ici, peut-être, l'image de l'homme noir prédateur). Si le détail "noir" est plus parlant que "blanc" ou "bouclé", c'est bien le fruit d'une construction aussi - qui appartient à notre société, notre environnement culturel, social, etc.
Construction qui peut masquer la vérité ; le détail de la couleur est-il réellement plus parlant, plus vrai, plus pertinent que la marque de ses chaussures ?
Construction qui peut masquer la vérité ; le détail de la couleur est-il réellement plus parlant, plus vrai, plus pertinent que la marque de ses chaussures ?
@Elfete Ouais j'ai un peu de mal à dire bien les choses ce soir. D'ailleurs je vais pas m'acharner après ce post, haha
Et puis...être bouclé/être grand/petit, c'est un fait biologique aussi.
Porter des converses ou un imper rouge, c'est un fait aussi.
Loin de moi l'idée de demander si c'est "vrai" ou "faux".
Je ne suis pas là pour mettre en doute la parole de la victime, avec qui je compatis.
Je la crois sur parole lorsqu'elle dit que l'homme était noir, et je ne suis pas là pour la faire taire.
Là où je me questionne, c'est sur la pertinence des détails, et la façon dont on est influencé ou non par la société sur les détails qu'on va donner.
Les faits sont là, ils ne changent pas. Mais la personne qui les énonce n'est pas exempt d'influences sociales, culturelles, émotionnelles, etc.
Dans une société qui stigmatise les personnes racisées, la couleur de peau du coupable sera presque forcément un détail qui apparaîtra plus pertinent que la couleur du manteau. Préciser la couleur de peau (enfin, sauf quand c'est blanc, quoi...) n'est-ce pas le fruit de cette société stigmatisante, d'un imaginaire influencé par des images racistes?
En gros, tu parles d'énoncer la vérité sans déformation - et en somme, en critiquant la formulation de ces faits, on en viendrait à porter atteinte à la vérité des faits, à les censurer en quelque sorte.
Mais le simple fait de raconter les faits est une déformation quelque part, dans le sens où les détails mis en avant sont le fruit de la subjectivité d'un individu, qui évolue dans une société avec ses valeurs, ses images, ses représentations.
Je sais pas si c'est très clair, désolée.
Oui, mais la race appartient aussi à un imaginaire social, difficile de le nier.
Et puis...être bouclé/être grand/petit, c'est un fait biologique aussi.
Porter des converses ou un imper rouge, c'est un fait aussi.
Loin de moi l'idée de demander si c'est "vrai" ou "faux".
Je ne suis pas là pour mettre en doute la parole de la victime, avec qui je compatis.
Je la crois sur parole lorsqu'elle dit que l'homme était noir, et je ne suis pas là pour la faire taire.
Là où je me questionne, c'est sur la pertinence des détails, et la façon dont on est influencé ou non par la société sur les détails qu'on va donner.
Les faits sont là, ils ne changent pas. Mais la personne qui les énonce n'est pas exempt d'influences sociales, culturelles, émotionnelles, etc.
Dans une société qui stigmatise les personnes racisées, la couleur de peau du coupable sera presque forcément un détail qui apparaîtra plus pertinent que la couleur du manteau. Préciser la couleur de peau (enfin, sauf quand c'est blanc, quoi...) n'est-ce pas le fruit de cette société stigmatisante, d'un imaginaire influencé par des images racistes?
En gros, tu parles d'énoncer la vérité sans déformation - et en somme, en critiquant la formulation de ces faits, on en viendrait à porter atteinte à la vérité des faits, à les censurer en quelque sorte.
Mais le simple fait de raconter les faits est une déformation quelque part, dans le sens où les détails mis en avant sont le fruit de la subjectivité d'un individu, qui évolue dans une société avec ses valeurs, ses images, ses représentations.
Je sais pas si c'est très clair, désolée.
énonçons les faits alors ! Le coupable était noir, mais à quoi était le sandwich ? Apparemment tous les faits ont la même importance dans l'interprétation d'un événement...
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