Vos expériences traumatisantes

29 Juillet 2006
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paroxetine20mg.tumblr.com
Le plus prégnant pour moi c'est la misère dans laquelle j'ai vécu enfant, et qui a duré de mes 0 à 15 ans. Nous vivions dans une maison complètement vétuste. Pas de chauffage, pas de toit (c'étaient des espèces de tôles à la place, dont on avait peur qu'elles nous tombent sur la tête quand on montait les escaliers), pas de salle de bains - on se lavait dans la cuisine - comme on pouvait - pas de pièce pour les wc (ils étaient sur la montée des escaliers, ouverts à la vue de tous car la porte ne pouvait pas se fermer, elle était cassée et en plus la chasse ne marchait pas) et pas de chambre pour moi et mon frère. J'ai dormi jusqu'à mes quinze ans, âge à partir duquel j'ai déménagé avec ma mère (et où mes parents ont ensuite divorcé) dans la même chambre que mes parents. Dans cette chambre il y avait mon lit, juste à côté le lit de mes parents et encore juste à côté le lit de mon frère. Mon père faisait régulièrement caca dans le lit (...) Pour moi enfant, et pour nous tous, les HLM, c'était le luxe! Eux avaient du chauffage, des murs propres, une salle de bain, des chambres pour chacun. Encore aujourd'hui j'ai du mal à supporter quand j'entends quelqu'un se plaindre d'être en HLM, car je pense en tout premier aux conditions de confort dedans...

Mon père ne travaillait pas, il est très gravement malade mentalement (schizophrénie), et ma mère s'occupait de nous comme elle le pouvait. La maladie de notre père a été un véritable enfer pour nous, et en particulier pour moi, car ses rituels, ses manies se portaient beaucoup sur moi. Au retour de l'école par exemple, il comptait les stylos dans ma trousse et il ne fallait pas qu'il en manque UN seul sinon c'était la guerre et la crise assurée. Il prenait mes beaux stylos encre aussi et à force d'appuyer sur la mine pour voir s'ils marchaient, il me les cassait. Lorsque je jouais, il venait me prendre mes jouets aussi. Et compter mes petites voitures lorsque je revenais de chez ma mémé, ou allait carrément chez elle me les prendre et les échanger contre des poupons (afin de compter si elles y étaient toutes). Ce sont des exemples parmi des milliers (...) parmi ses milliards de tocs aussi. Sa maladie le rendait méchant, insupportable. Impossible de pouvoir parler avec lui, avoir ne serait-ce qu'une once d'attention, de mot ou de geste tendre. Il vivait dans son monde. Il ne dormait pas la nuit et fumait toute la journée assis sur sa chaise, face à son café. Il fallait le voir aussi en crise, comment il pouvait être. Nous n'avions pas de jardin non plus et on allait s'échapper avec ma mère au parc du quartier. C'était notre "grand jardin" à nous.

Mais le pire de tout, outre le manque de confort, d'intimité, et le froid, je crois que ça a été la faim. Nous allions régulièrement aux restos du coeur mais cela ne suffisait vraiment pas (...) Je me souviens des sachets de fromage râpé en guise de repas, et du chocolat en poudre déposé sur du vieux pain...

Dans le quartier, face aux voisins qui avaient de l'argent, nous étions des parias, montrés du doigts, ridiculisés, moqués constamment. Malheureusement, cela est venu jusqu'à mon école. Au collège en sixième, une connasse dont le père était boucher dans notre quartier, avait raconté à des filles de ma classe les conditions dans lesquelles nous vivions... La maladie de mon père, la misère, la réputation (fausse) de ma mère qui était, je cite, une "pute" pour les voisins. Toutes les filles de ma classe m'ont considérée comme une moins que rien, une grosse merde. Je n'avais plus le droit d'exister, d'être. Il ne fallait pas m'approcher. Mais par contre, se foutre de ma gueule, me blesser, ou m'ignorer avec dédain, oui. Tout cela a tourné dans tout le collège, et même les troisième se foutaient de ma gueule. Déjà qu'au primaire mes rapports avec les autres n'étaient pas faciles (toute une année de CM1 je l'ai passée à pleurer car je n'avais pas de copine) les premières années au collège ont été un véritable enfer. Petit à petit, j'ai décroché, je ne travaillais plus bien. Ensuite, les choses ont changé niveau "réputation", je suis entrée dans l'adolescence, je suis devenue une "salope" selon pas mal de filles. Mais je ne compte pas aujourd'hui encore le nombre de connasses que je croise et qui me regardent toujours comme de la vermine (...) Je leur en veux, je leur en veux tellement. je voudrais me venger, les tuer. Je les tiens pour responsables de mon échec scolaire et de ma descolarisation, de mon choix d'études par correspondance pour m'échapper de cette violence, puis finalement après le bac (que j'ai eu sans étudier véritablement, car je m'organisais mal), de n'avoir pas su quoi faire car je ne voulais pas revenir dans une "école normale" et d'avoir du coup voulu arrêté et travaillé... J'aurais pu faire des études, je n'étais pas mauvaise, j'étais même bonne en primaire (sauf en maths, déjà, hihi) mais ce monde scolaire impitoyable, la saloperie de tous m'a littéralement bouffée dans mon avenir. Je n'ai pas eu les armes pour y faire face, j'étais trop fragile, trop fragilisée...

Je reviendrai parler de d'autres évènements, qui sont arrivés plus tard. Je ne sais pas si je laisserai ce témoignage, c'est très intime pour moi.
 
16 Février 2008
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Aix en Provence
thanks-ma.skyrock.com
Par rapport à tous vos témoignages le mien peut être choquant mais pas aussi dur à vivre que vous car j'y repense de temps en temps mais sans séquelle.

Au mois de Mai de cette année, je passais mon BTS dans un lycée privé catholique à Marseille (qui fait également maternelle et primaire.)
Etant d'Aix en Provence, je ne connais peu Marseille mais cétait un quartier très tranquille.

Un matin, je suis arrivée à l'avance devant le lycée. Et je suis montée un peu plus haut m'asseoir sur un banc.
Quand un homme d'une quarantaine d'année arriva en mettant ses mains sur ses parties et en bougeant très vite, il me dit qu'il avait envie de faire pipi et qu'il ne savait pas où allait.
Il se mit alors derrière moi mais me dit qu'il ne pouvait pas se mettre là car tout le monde allait le voir.
En face de là où j'étais assise il y'avait une voiture à 5 mètres. Il se mit face à moi et je n'ai plus regarder car je regardais sur mon téléphone et je commençais à plus savoir où me mettre.
Au bout d'un moment, je ne l'entendais pas pisser j'ai relevé la tête et en faite il s'était agenouillé, avait baissé son pantalon et se masturbait ...

Du coup je suis vite partir prévenir l'école, car en faite j'ai eu surtout peur pour les petits qui arrivaient que pour moi. Bien évidemment j'étais dégouté et quand je passais mes exams, la vision d'horreur revenait !

Mais bon malgré tout j'ai eu mon BTS ouf ^^
 
A

AnonymousUser

Guest
Après avoir passé une année marquée par les sorties en boite, l'alcool, la drogue, le manque de sommeil, le stress de mes études, une histoire d'amour trop fusionnelle (et plein d'autres facteurs, je suppose), j'ai pété un câble. C'était le 26 mars 2009, j'ai avalé une boite de médicaments après une énième engueulade avec mon copain de l'époque.

La suite est floue, j'ai le seul souvenir d'une chambre des Urgences psychiatriques dans un hôpital parisien où j'étais seule. Il n'y avait rien d'autre qu'un lit et je portais un pyjama de papier, toutes mes affaires personnelles m'avait été retiré. Toutes les heures, je me rendais au poste de soin pour demander un briquet et fumer une cigarette, accompagnée. Je ne trouvais pas le sommeil, je n'avais plus la force de pleurer, je n'avais qu'une feuille de papier et un style sur laquelle je posais des mots qui n'avaient plus de sens.

Je suppliais le personnel médical de me laisser téléphoner ou de me donner de quoi dormir. Tous m'ont toujours dit que j'étais encore en vie par un miracle et qu'ils ne l'expliquaient pas. J'ai passé 48 heures dans cette pièce, sans contact avec l'extérieur. Je me rapelle encore de la phrase que j'ai écrite sur les murs de cette chambre lugubre, je m'en souviendrai toujours.

J'ai passé 15 jours ensuite dans un hôpital psychiatrique, en banlieue parisienne. Je garde de ces jours la douceur d'une vie retrouvée. C'est ici que j'ai décidé de repartir d'un bon pied, je passais des heures à faire du sport, je discutais avec les autres patients, on parlait de tout et de rien, du beau temps comme de choses plus personnelles, comme si l'enfermement permettait à tout le monde de comprendre et de saisir la douleur des autres. Les souvenirs de ces deux semaines sont amplis de mélancolie mais également d'une envie de retrouver la vie. Je laissais le temps passer sur moi et je savourais chaque instant, un peu comme l'impression d'une renaissance..

C'est bizarre parce qu'aussi loin que je m'en souvienne, après avoir consulté des dizaines de psychologues différents, après avoir raconté mon histoire à trop de personnes, j'ai toujours eu l'intime conviction qu'un jour, je passerai par la case psychiatrie. En 2009, je me sentais invincible, j'étais au dessus de tout le monde, j'ai arpenté les nuits parisiennes des centaines de fois, j'ai repoussé mes limites, j'ai abusé de la vie et la chute a été fatale.

Je pense que sans cette expérience, je ne serai pas là où je suis aujourd'hui. Ma vie a pris un nouvel élan dans cette chambre d'hôpital et aujourd'hui, je suis heureuse.

(il y a deux autres évènements terriblement traumatisants pour moi mais celui-ci est le plus récent)

 
27 Juillet 2011
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Massy
J'ai eu beaucoup de mal à digérer que mon premier Amour m'ait trompé et quitté. Je ne mangeais plus, je crois que mes problèmes avec la nourriture viennent de là.

Je n'ai pas accepté les gens qui me jugeais pour les cicatrices qui recouvent mes bras.

Je n'accepte toujours pas l'alcoolisme de ma mère.
Ses tentatives de suicide. Les souvenirs d'elle dans l'ambulance et moi petite pieds nus la voir partir à l'hôpital.

J'ai peur de la mort de mon grand père.

Mon père ne m'aime pas.

Je commence doucement à apprendre à vivre avec ça, ce n'est^pas simple tous les jours mais je suis accompagnée et mon Amour m'aide beaucoup. Je me sens moins seule et aujourd'hui j'ai envie de voir l'Avenir avec de l'optimisme.

Raconter ce vécu me déchire. En parler c'est déjà pas mal non ?
 
23 Mars 2011
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Paris
Perdre le doudou que mon copain m'a offert quand nous avons commencé à sortir ensemble.
J'ai un très gros problème avec le sommeil et il a été mon compagnon de nuit pendant presque deux ans, il sentait l'odeur de mon copain, je le respirais pour me calmer, je lui avais donné un nom.
Ça a été horrible, la boutique n'en vendait plus, j'ai retourné le net pendant des jours, des semaines, personne ne l'avait, c'est comme si il n'avait jamais existé, que dans mes rêves.
Le coupable existe quelque part, il s'appelle La Poste. Je ne leur pardonnerai jamais. Je n'ai de cesse de me répéter parfois, que si j'avais fait comme ça, ou comme ça, si j'avais été à la boite aux lettres plus tôt, peut-être que...
Je me voyais le mettre dans le berceau mon bébé plus tard, et lui expliquer un jour l'histoire.
Et puis non. Il me manque terriblement.
Ça fera deux ans en novembre.

Et puis ma mère qui tombe enceinte à 52 ans et dont la grossesse a failli tourner si mal, si mal...
 
20 Septembre 2010
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ahah
Le seul traumatisme dont j'ai envie de parler parce que même avec 10 ou 15 ans de recul je le trouve toujours horrible :

Quand j'étais petite j'avais des lapins, enfin j'avais UN lapin et lorsqu'il mourrait j'en avais un autre, l'histoire a commencé vers mes huit ans, un jour mon grand frère est rentré à la maison en me disant "j'ai une surprise pour toi" et pouf, un lapin. J'ai toujours voulu avoir des animaux mais ma mère ne voulait pas, elle n'aimait pas les "bêtes à poil", les lapins étaient admis parce qu'ils étaient dans une cage. J'appelais tout mes lapins Charly, je jouais avec, je leur donnais à manger tout les jours, je leur construisais des enclos pour qu'ils se promènent dans l'herbe, parfois on faisait se reproduire la lapine et on avait plein de tout petits lapereaux magnifique et tout doux. J'adorais mes lapins.
Lorsqu'un Charly mourrait j'étais triste, ça se passait toujours quand j'étais à l'école, je rentrais et mon papa me disait "Charly est mort, tu sais il était vieux."

Et puis un soir dans la semaine ou dans le mois on mangeait un truc bizarre à la maison.
Et ma mère me disait "C'est du veau / du boeuf / n'importe quoi" Comme j'étais encore assez petite et que toute façon j'ai jamais eu le palet très développé je me suis jamais posé de question. Ça a duré des années "Charly est mort, il était vieux tu sais." et puis un jour c'était l'été, j'ai ouvert le congélateur pour prendre une glace et j'ai trouvé mon lapin, tout nu sans ses poils, dans le frigo, tout mort. Et là j'ai réalisé que c'était MES lapins qu'on m'avait fait manger sans me le dire pendant des années.

Et franchement c'est con, raconté comme ça, ça peut même prêter à sourire, mais je l'ai hyper mal vécu, je trouve ça ignoble, cannibale, pervers et infâme. Et depuis je n'ai jamais re-mangé de lapin et je suis incapable d'en regarder un mort au rayon boucherie des supermarchés. J'en voudrais toujours toujours toujours à ma famille sur ce coup là. C'est comme si on faisait bouffer une grand mère à ses petits enfants sans leur dire "elle était vieille tu sais."

:neutral:
 
29 Juillet 2006
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paroxetine20mg.tumblr.com
JeanClaudine. Que je te comprends, je l'ai vécu aussi, mais une fois seulement (peut-être plus, je ne me souviens pas) et d'ailleurs cette scène est revenue il y a quelques temps à ma mémoire et me fait atrocement mal: Je caresse ce joli lapin noir dans une espèce de cageot, je suis trop contente qu'on nous l'ait apporté, je veux le garder. Et en revenant de l'école, il a disparu. Je demande où il est, je ne sais plus ce qu'on m'a répondu mais j'ai compris quelques temps plus tard que nous l'avions mangé (je ne sais pas si moi aussi, j'en ai mangé, très certainement malheureusement et quand j'y repense, putain :tears:).
 
9 Mars 2008
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alouestriendenouveau.tumblr.com
Vos témoignages me bouleversent :tears:

Je refoule profondément tous les passages difficiles/malheureux/tristes de ma vie. Vraiment, parfois il m'arrive d'avoir un flash de quelque chose qui s'est passé il y a des années et que j'avais complètement oublié depuis.

Je crois que mon plus gros traumatisme c'est ma meilleure amie d'enfance qui me l'a fait subir. Pendant 7 ans j'ai été sa marionnette, son jouet, son pantin, elle jouait cruellement avec moi psychologiquement, mais moi je n'avais qu'elle comme amie, j'étais coincée, ou en tout cas je le croyais. Et je ne pouvais raconter ça à personne, et personne ne me croyait de toute façon parce que les adultes ne pensent pas que les enfants puissent être si cruels. Et elle m'a monté contre mon frère, la seule personne qui pouvait me croire, la personne la plus chère à mes yeux. Pendant des mois il a refusé de me parler.
Ce qui m'a sorti de là, c'est internet. J'ai commencé à lier des amitiés, des vraies, pas des pseudo-amitiés intéressées, sur un forum Harry Potter. Je ne lui en ai jamais parlé, j'avais le sentiment que c'était mon antidote, rien qu'à moi. Ça a été une telle bouffée d'air frais de pouvoir faire confiance à des gens, de pouvoir en parler, d'être aimé. Intérieurement je me renforçais, je prenais confiance en moi, je préparais mon départ, ma "rupture". Et un jour je l'ai fait, j'ai coupé les ponts. Elle m'a harcelé pendant 5 ans après ça, mais j'ai toujours tenu bon. Pour moi c'est un fêlure qui est réparée, je n'ai plus peur, je suis plus forte qu'elle, c'est moi qui ait eu le dessus, j'ai su m'en sortir.

Les traumatismes sur lesquels je n'ai pu rien faire, comme l'état léthargique et dépressif de ma mère l'année où elle a subi des violences psychologiques par sa chef (qui a fini par être renvoyée) ou la dépression de mon copain quand je l'ai rencontré et les peurs paniques que ça provoquait chez moi, ou encore mes allergies et crises d'asthme (ça peut paraître bête mais ça a été réellement traumatisant pour moi, passer 7 étés avec des difficultés à respirer en pensant que c'était des crises d'angoisse alors qu'il s'agissait de crises d'asthme et que pendant 7 ans tout le monde m'a dit d'arrêter mes caprices. Et la peur de mourir, de faire une crise d'asthme seule et que personne ne soit là pour m'aider et m'asphyxier, ça m'a angoissé pendant très longtemps jusqu'à temps que je prenne confiance en mon traitement, qu'il ne me laisserait pas m'étouffer) je les oublie, et je les enfouis très très loin.


Et je ne sais pas vous mais c'est horrible je vis dans la peur quasi-quotidienne d'un évènement traumatisant :sad:.
 
27 Juin 2010
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Breathe.Me;2453116 a dit :
Les profs m'ont dit " Tu ne passes pas, mais ça tu t'en doutais déjà " (alors que ma tutrice m'avait dit qu'avec ma moyenne je passais sans problème), ça m'a anéantie. Elles m'ont montré mon bulletin, il était faux. Sur leur bulletin je n'avais que 6 de moyenne. J'ai pris ce bulletin, et tous mes contrôles, je suis allé voir la directrice et on a fait le calcul ensemble, on tombait bien à 15 et quelques et non pas à 6. Et elle m'a dit " Ce qui est fait, est fait. ", j'ai été forcé d'accepter le redoublement (nous étions 5 à redoubler), mais j'ai quitté le lycée au bout de 2 mois, les profs parlaient de moi dans mon dos, m'insultaient ouvertement, on aurait dit qu'ils faisaient tout pour que je craque. Lorsque je répondais à une question ils disaient " Ah c'est biiiien t'as pas mal à la tête???? " où lorsqu'une fois une prof m'a demandé d'aller chercher un truc au secrétariat j'ai appris qu'elle avait dit, pendant mon absence " Pourquoi j'ai envoyé cette blonde désérvellé. Arrivée au secrétariat elle ne se souviendra même pas de ce pourquoi elle devait y aller. "

Je suis choquée par ce passage, il faut que tu récupère tous tes bulletins et que tu portes plainte contre ton ancien lycée et tes anciens profs ! C'est scandaleux !
 
26 Novembre 2009
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Pessac
hasneverbeen.skyblog.com
Aukazul;2456269 a dit :
Je suis choquée par ce passage, il faut que tu récupère tous tes bulletins et que tu portes plainte contre ton ancien lycée et tes anciens profs ! C'est scandaleux !

C'est un lycée privé et catholique, ce n'est pas aussi simple.
Et malheureusement, suite à ce qu'il s'est passé (la rencontre avec la directrice), j'ai tout brûlé. D'ailleurs, je suis allé dans ce lycée en Mai, car il me fallait mon livret scolaire pour ma prochaine entrée dans un nouvel établissement. Je demande donc mes bulletins scolaires, et mon livret. La secrétaire, au bout de 5 min, fini par se réveiller et me demander ce que je veux (oui, Mme. était en train de jouer au solitaire voyez), et donc je lui dis ce pourquoi je suis là, et elle me dit " ah non, non on a pas ça nous. ", un peu choquée je lui demande comment ça se fait, elle me répond qu'ils ne gardent pas les dossier plus de 2 ans (je suis déscolarisé depuis un an et demi seulement), je lui demande comment ça se fait, et si je ne peux pas récupérer tout ça au Rectorat, elle m'assure que non, que le Rectorat a d'autres choses à faire.

Je décide de ne pas appeler le Rectorat tout de suite, et je demande à ma mère d'appeler ce lycée, et de leur demander les mêmes choses. Une fois de plus, la secrétaire lui dit qu'elle ne les a pas, etc. Ma mère lui dit donc, qu'elle ira voir ça avec le Rectorat car les lycées doivent garder les dossier des élèves au moins 5 ans minimum. Et là tout de suite la secrétaire " ah oui oui je me souviens, on les a, envoyez-moi une lettre avec vos demandes et je vous enverrai ça sans faute. ". C'est, tout simplement, pathétique. Qu'elle aille au diable.

Mais, je ne suis pas la seule à avoir eu ces problèmes là. Jusqu'à maintenant personne n'a porté plainte mais les autres élèves ont été plus intelligents que moi et sont allés au Rectorat pour " porter plainte ". D'ailleurs, j'ai reçu un questionnaire de la part du Rectorat, en Avril, à propos du lycée. Et il a été envoyé à tous les élèves qui ont quitté le lycée subitement sans donner de nouvelles.
 
27 Juin 2010
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Breathe.Me;2456309 a dit :
C'est un lycée privé et catholique, ce n'est pas aussi simple.
Et malheureusement, suite à ce qu'il s'est passé (la rencontre avec la directrice), j'ai tout brûlé. D'ailleurs, je suis allé dans ce lycée en Mai, car il me fallait mon livret scolaire pour ma prochaine entrée dans un nouvel établissement. Je demande donc mes bulletins scolaires, et mon livret. La secrétaire, au bout de 5 min, fini par se réveiller et me demander ce que je veux (oui, Mme. était en train de jouer au solitaire voyez), et donc je lui dis ce pourquoi je suis là, et elle me dit " ah non, non on a pas ça nous. ", un peu choquée je lui demande comment ça se fait, elle me répond qu'ils ne gardent pas les dossier plus de 2 ans (je suis déscolarisé depuis un an et demi seulement), je lui demande comment ça se fait, et si je ne peux pas récupérer tout ça au Rectorat, elle m'assure que non, que le Rectorat a d'autres choses à faire.

Je décide de ne pas appeler le Rectorat tout de suite, et je demande à ma mère d'appeler ce lycée, et de leur demander les mêmes choses. Une fois de plus, la secrétaire lui dit qu'elle ne les a pas, etc. Ma mère lui dit donc, qu'elle ira voir ça avec le Rectorat car les lycées doivent garder les dossier des élèves au moins 5 ans minimum. Et là tout de suite la secrétaire " ah oui oui je me souviens, on les a, envoyez-moi une lettre avec vos demandes et je vous enverrai ça sans faute. ". C'est, tout simplement, pathétique. Qu'elle aille au diable.

Mais, je ne suis pas la seule à avoir eu ces problèmes là. Jusqu'à maintenant personne n'a porté plainte mais les autres élèves ont été plus intelligents que moi et sont allés au Rectorat pour " porter plainte ". D'ailleurs, j'ai reçu un questionnaire de la part du Rectorat, en Avril, à propos du lycée. Et il a été envoyé à tous les élèves qui ont quitté le lycée subitement sans donner de nouvelles.

Putain, c'est dingue ! Ils sont tarés la dedans, il faut faire quelque chose pour éviter que d'autres élèves se fassent avoir quoi... C'est fou. Ca me sidère qu'un corps enseignant ( + le secretariat donc) puisse soutenir et même participer, manigancer des choses comme ça !
 

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