Ce sujet est dédié aux réactions concernant cette actu : Pour la journée de la langue française, le CSA défend la #TeamTradi
Amen.Oui enfin, dans le cas du stagiaire d'i>Télé, le contexte des fautes les rend inacceptables.
C'est mignon d'être bienveillant, mais il y a une différence entre corriger son cousin sur FB parce qu'on est un sale élitiste, et souligner le manque de professionnalisme. Sinon, on peut aussi laisser les profs de géographie confondre la Suède, la Finlande et la Norvège parce que #TeamBienveillance.
J'avais entendu parler de l'équivalent vacancettes en cours, ce mot est tellement mignon! Mais il n'est pas réussi à passé dans l'usage. Dommage...Sinon les équivalents du CSA j'ai vu la liste, mais ils me semblent étrange... Ne collant pas à la réalité du langage ! Honnêtement, qui va dire diffusion de flux à la place de streaming ? Et tant qu'on y est ne disons plus week-end, mais fin de semaine !
Je te plussoie tellement !Certains mots doivent passer dans le langage courant, parce qu'un blog, ce n'est pas un bloc-note, désolée le CSA! Par contre je suis complètement pour le fait d'éviter d'utiliser des mots anglais quand leur équivalent français existent et ont du sens (date limite, liseuse ou livre électronique, palmarès, en direct, invité vedette, matinale, exclusivité...). Par ailleurs, je me permets de pousser un coup de gueule contre l'expression "faire sens" qui personnellement m'écorche les oreilles
Je voudrais aussi, et rien à voir avec des anglicismes pour le coup, m'énerver un peu contre les mauvais emplois de conjonctions relatives (le livre QUE je t'ai parlé, le stylo que tu as besoin...) et également la mort de l'mploi de l'indicatif après "après que". Voilà. Je suis #TeamTradi mais de celles dont (DONT) on se moque quand elle tente d'expliquer une faute....
Le troisième exemple dont je parlerai est un exemple d'anglicisme syntaxique. C'est en fait le premier exemple qu'on me sort lorsque je demande qu'on m'illustre l'influence de l'anglais sur la syntaxe au Québec : la fille que je suis avec. Cette phrase serait donc un calque de the girl that I'm with. J'ai moi-même cru pendant longtemps qu'il s'agissait bel et bien d'un cas d'anglicisme syntaxique. Mais un jour, je me suis adonnée à réécouter du vieux Renaud, et un extrait de la chanson Ma gonzesse a attiré mon attention :
Ma gonzesse, celle que j'suis avec Ma princesse, celle que j'suis son mec
Tiens donc! Que je sache, Renaud n'est pas vraiment reconnu pour avoir été influencé par l'anglais au point où sa syntaxe en serait atteinte, non? J'ai donc poussé un peu plus loin les recherches, et j'ai découvert que cette structure, appelée une réduction de flexion du pronom relatif, était en fait attestée en français populaire, ce français des classes trop humbles pour qu'il mérite d'être colligé dans les ouvrages de référence.
Ben au Québec on dit fin de semaine, pas week end ^^ Donc l'équivalent, il existe bel et bien en francais. Sauf que personne en France ne va arrêter de dire week end pour autant, ca montre bien que l'usage l'emporte forcément une fois que la forme est répandue dans une communauté. On ne le voit plus comme une horreur étrange comme ces autres mots, pourtant c'est le même principe.
@LN_Brunette
Ca me fait penser à cet article de blog que j'ai lu l'autre jour. Un extrait: