Je rejoins
@OtterN sur le lien vers l'article de l'OC, il y a suffisamment d'autres sites où ce problème inclusivité est soulevé pour éviter de liker un article transphobe. De plus si l'argument de inclusivité est valide (et il y a des solutions), il est souvent utiliser par les contradicteurices de l'écriture inclusive alors que ces dernier.e.s ne s'y intéressent pas le reste du temps. Du coup je trouve ça fort de café. (Au passage, ce n'est pas le cas ici, si ce n'est avec le lien de l'article de l'OC, justement chercher ce que disent les concerné.e.s aurait été mieux et pas forcement beaucoup plus long).
Après je voudrais revenir sur deux points qui me chiffonnent dans l'article et qui n'ont pas été soulevés avant.
@Clemence Bodoc tu dis ne pas écrire en inclusif de façon militante. Mais,
pour moi, le simple fait de choisir d'écrire en inclusif/épicène est un acte militant, quelque soit la raison. Que ta raison ne soit pas pour rendre la langue moins sexiste mais pour rendre compte d'une réalité (la place des femmes, par exemple), cela reste un choix militant. Et faire un choix militant, ce n'est pas grave/sale ni ne décrédibilise un choix, ça montre justement que c'est réfléchit et que ce n'est pas de la simple habitude.
Deuxièmement, ça serait bien, quand on parle d'inclusif, de ne pas oublier que ça permet d'inclure justement les personnes non-binaires qui ne se reconnaissent ni dans le féminin ni dans le masculin. Parce qu'iels sont systématiquement sorti.e.s du débat alors qu'iels les concernent en premier lieu. L'inclusif leur permet de parler d'elleux de façon correcte, sans les mégenrer ni les traiter différemment des personnes ayant un des 2 genres binaires. Et vu qu'iels ont besoin d'utiliser l'inclusif également à l'oral, iels peuvent apporter des solutions pour inclure les personnes mal-voyantes ou non-voyantes.
Edit : orthographe