La journaliste a très bien répondu (
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Ce n'est pas un fait c'est une opinion. Et il le reconnaît. Ouf.
Mais il a bien plus de facilité à dire "qu'un embryon ne soit pas une vie c'est son opinion à elle" que "je pense qu'un embryon est une vie, c'est mon opinion à moi"
D'ailleurs il dit "moi, en tant que médecin" (argument d'autorité
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Son opinion me choque mais il est juste dans ses propos : il a le droit à son opinion et le droit d'exercer sa clause de conscience (et il vaut mieux pour tout le monde je pense qu'il ne pratique pas des avortements)
Je suis davantage choquée par sa position comme président du SYNGOF. Je n'aurais pas cru ça possible me disant que le droit à l'IVG est légal depuis relativement longtemps pour qu'une majorité de médecins ne le discutent pas (et que donc, "statistiquement" le président du SYNGOF n'y verrait aussi pas d'inconvénient). Et en même temps il n'y a pas d'obligation à ce que le président ait la même opinion que la majorité. Quid d'un "devoir de réserve" quand on occupe un tel poste d'influence : tu as le droit d'avoir ton opinion mais durant ton mandat tu n'auraiss pas le droit de l'exprimer.
C'est plus la question de l'influence et du pouvoir de certains médecins qui est le souci ici.
L'interview bien que brève m'a laissé un sentiment de malaise, il a l'air très fatigué et sur la défensive ce médecin (bras croisés, langage non verbal tout ça tout ça). Mais au moins chacun a pu s'exprimer...