Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Sur Twitter, les profs témoignent sur les violences qu'ils subissent en classe
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Il faut toujours s'attendre à Rihanna pourtant !Hey @JulietteGee , je pense qu'il y a eu un problème de copié collé : le lien sur #PasDeVague renvoie à un tweet sur une photo de Rihanna ^^" Je voulais aller voir les tweets des profs mais clairement c'était pas ce à quoi je m'attendais x)
Je ne sais pas si on trouve exactement la même violence dans des collèges et lycées style Henri IV.
On la trouve, en différent mais équivalent. Beaucoup de chefs d'établissements et d'inspecteurs passent les actes de violence, d'agression, de harcèlement, etc, sous le tapis pour ne pas affecter leur carrière ou pour toucher une prime de "bonne conduite". J'ai fait des bahuts divers et y'avait de la violence partout. Je dirais même que les bahuts "calmes", ruraux, pas REP, sont les pires, parce que faut privilégier la bonne image.J'ai assisté à des agressions hyper violentes envers des profs quand j'étais collégienne. Des élèves qui tiennent tête, qui refuse obstinément toute autorité, parfois juste pour le plaisir, presque sadique, d'humilier le prof, de le faire tourner en bourrique. Des élèves qui insultent, qui jettent des objets, qui balance leur chaise, qui gueulent à la moindre remarque. Un jour, j'ai vu une prof pleurer en pleine classe, complètement à bout de nerfs. 30 élèves à gérer, seule, c'est très difficile.
Comment on en arrive là ? C'est multi factoriel je pense, mais dans certains cas, les élèves violents sont scolarisés dans des établissements où il y a énormément de misère sociale. Je prends mon exemple, j'ai vécu en banlieue parisienne, j'ai été scolarisée en ZEP, dans des villes très défavorisées, avec beaucoup d'insécurité, de pauvreté, de trafics de drogue, presque aucune mixité sociale, et ce climat de "ghetto" n'est pas fait pour épanouir les gamins. Ça ne m'étonne pas que certains en deviennent violents, pas par malice mais par manque de repères. Je ne dis pas ça pour les excuser, mais c'est aussi une réalité. Je ne sais pas si on trouve exactement la même violence dans des collèges et lycées style Henri IV.