À la lecture de ce témoignage (pas cool, ça a dû être dur à vivre), un truc me vient à l'esprit, et je suis vraiment désolée si c'est brutal comme formule, mais la mère de la madz se conduit très égoïstement, et à mon avis c'est même pire, elle est destructrice de sa fille :
- c'est elle qui veut garder la possibilité d'une grossesse, c'est elle qui veut être grand-mère ;
- elle fait pression, psychologiquement, en culpabilisant de sa fille : "ton premier"...pff, les fausses couches ça arrive très fréquemment, et ce n'était pas vu comme un drame avant qu'on accède à l'époque de la contraception et de l'enfant "prévu" par les parents. Et la culpabilité, elle l'ancre peut-être pour des années dans la tête de sa fille, ce n'est pas du tout anodin comme truc ;
- elle partage un secret intime de sa fille avec d'autres (peu importe qu'il s'agisse de sœurs en fait, surtout si le but était d'enfoncer la madz grâce à ça) ;
- elle rejette sa fille qui est physiquement affaiblie (et peut-être psychiquement aussi, étant donné que son ivg ne s'est pas passé comme il aurait dû) : heu, déjà les violences psychologiques c'était grave, là la violence devient directement physique. Parce que dire à quelqu'un.e en convalescence de bouger de son domicile, c'est de la violence psychique et physique. Certes, à un degré limité ici, mais ça reste de la violence.
Bref, elle veut contrôler le corps de sa fille, ses décisions, et quand sa fille ne lui obéit pas, elle la met en difficulté en la jetant dehors. Certes, il y a avait le copain pour rattraper, mais même ça : le rôle d'un parent est de soutenir son enfant, pas de lui pourrir la vie, surtout dans les moments délicats ! et le fait de faire peser cela sur l'ami de sa fille, c'est dangereux pour leur couple : parfois, certaines personnes mises devant l'obligation de s'engager peuvent avoir des réactions de peur, c'est quand même mieux de ne pas imposer une cohabitation. Donc en plus le comportement de sa mère peut potentiellement impacter son couple.
En résumé : bon courage pour gérer (ou non en fait) une mère visiblement abusive, et les explications (la mère revivrait son traumatisme) sont :
- pas avérées (on n'en sait rien en fait) ;
- pas une justification à son comportement. Elle avait quelques jours au moins pour corriger son premier mouvement d'égoïsme, qui aurait pu éventuellement être rattrapé par des excuses et un soutien pour la suite de la procédure. C'est pas le cas de ce que j'ai lu.
En fait j'ai presque l'impression que le sujet de ce témoignage n'est pas l'IVG, mais un parent abusif et destructeur. L'IVG me paraît être un détail ici.