Oui je reconnais que c'était mal exprimé et je ne suis plus trop sûre de ce que je voulais direC'est drôle parce que d'un côté tu dis que "le gouvernement n'est pas là pour interdire et nous pour obéir" mais ensuite tu dis que "si c'est un comportement irresponsable, j'aimerais qu'on l'interdise tout simplement"

Et qu'en gros, je voulais dire que je n'étais pas du genre à vouloir jouer sur les mots en matière de loi en disant "non y'a pas écrit ça hein" mais que je considérais que les mesures prises concernant l'épidémie relevaient d'un projet collectif. Or, je ne comprends pas très bien ce projet et c'est difficile d'y participer si le chef de projet ne me dit pas clairement ce que je dois faire pour que ça fonctionne, ou qu'il me dit des choses qui me paraissent contradictoires. Donc je crois que ce que je voulais exprimer c'est qu'en vrai, je suis prête à "obéir" si "je vois l'idée" : je suis loin de concevoir ça comme une relation autoritaire où l'État impose et on n'a pas le choix donc je suis hostile par principe, c'est plus comme une équipe mais encore faut-il comprendre son rôle dans l'équipe! Il me semble me souvenir que tu travailles dans le milieu médical donc ça te paraît peut-être bizarre que je ne comprenne pas mais quand on ne côtoie pas la maladie professionnellement, ce n'est pas si évident étant donné que les bonnes pratiques changent tout le temps et qu'elles nous sont souvent transmises sur un ton moralisateur pas très pédagogique. D'ailleurs, à ce sujet, j'ai beaucoup suivi les bilans néo-zélandais et la Première ministre fait beaucoup de pédagogie. J'ai compris l'importance du lavage de main et je l'ai acquis comme réflexe après avoir vu une vidéo juste avant le confinement où la PM de NZ échangeait avec des scientifiques qui expliquaient aux enfants comme le savon détruit le virus. Je ne sais pas si les explications sont toujours valables avec ce qu'on sait mais ça m'à vraiment bien aidée à comprendre l'importance de ce geste alors qu'en France, j'entendais beaucoup de trucs jugeants et moralisateurs genre "y'a plein de gros dégeulasses qui se lavent pas et du coup le virus prolifère" qui ne m'aidait pas trop trop à comprendre pourquoi un virus si puissant serait détruit par un simple Petit Marseillais saveur lavande et donc à me faire acquérir le réflexe de me laver les mains après un grattage d'oeil.Pour moi, c'est là que devrait intervenir la responsabilisation de chacun : au lieu de "chercher la petite bête" (ici : dans le texte de loi officiel ils ont pas pensé que certains cours de danse étaient sous le joug du ministère de la culture), il faut prendre la recommandation générale
Mais je te remercie car je comprends un peu mieux en quoi ces mesures seraient pertinentes avec les exemples que tu as donnés. Honnêtement, en écoutant certains discours j'ai vraiment l'impression que toute vie sociale est MAL et donc qu'on ne devrait théoriquement voir personne. Moi je tiens à faire les choses bien et dans mon entourage, je ne connais personne qui a une vie sociale débordante en ce moment donc je ne pense pas être la seule... du coup je ne comprends pas très bien pourquoi on nous laisserait faire des choses pour ensuite nous taper sur les doigts en disant "fallait pas". Mais déjà la logique me paraît un peu plus claire en te lisant. D'ailleurs, le concept de bulle sociale me paraît plus compréhensible que le couvre-feu si c'est ça l'idée des restrictions françaises!
@Vogel Oui c'est vraiment ça, le ressenti après coup! J'angoissais totalement il y a un mois de rentrer à Paris et d'être "prise au piège" dans un confinement localisé et je ne réalisais pas à quel point je dormais mal pendant le confinement. J'ai des périodes où je suis un peu insomniaque donc ça ne me surprenait pas particulièrement de passer des heures éveillée dans mon lit mais je n'ai fait aucune insomnie depuis la fin du confinement, vraiment zéro, alors que j'en faisais toutes les nuits pendant! C'est un bon exemple je pense du fait que je le vivais moins bien que je ne le réalisais!
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