@Anechka Je ne suis pas sûre d'avoir une lecture de l'article comme une apologie de la violence...
La remise en contexte des violences féminines, inexistantes ou vraiment bien plus horribles que les violences des hommes, est hyper intéressante, parce que rappelle le rôle des femmes : la douceur, le soin.
Puis, un questionnement sur la pertinence du pacifisme face à des problématiques urgentes : des femmes meurent, tous les trois jours, de crimes conjugaux, et l'Etat ne fait rien de concret. Il y a urgence, est-ce qu'un coloque sur les dynamiques de domination au sein des relations hétérosexuelles est la réponse la plus appropriée sur le court terme ? Je ne sais pas. (ça reste nécessaire sur le long terme, aucun soucis avec ça)
Enfin, l'article conclu sur une ré-appropriation des outils dits masculins pour inverser la dynamique de peur dans les interractions quotidiennes, avec effectivement Despentes, qui est connue pour sa verve provocatrice, et finit par une question ouverte qui est pour moi "est-ce qu'il faut en arriver à faire couler le sang pour être entendues", et pas "ramenez les guillotines !!!"
Je pense que je suis moins marquée que certain.es par la violence de l'article, et je ne veux pas nier votre ressenti, juste vous partager ma lecture.
Pour moi quand on parle de peur, c'est la peur des conséquences de ses actes : les crimes ou délits sexuels ne sont objectivement pas punis en France aujourd'hui.