Dernière modification par un modérateur :
J’ai peur que tous les hommes qui gravitent autour de ma fille soient des pédocriminels
- Initiateur de la discussion Manon Portanier
- Date de début
Ha bah tiens moi c’est exactement pareil lol, et alors quand on est un peu à fond dans les histoires de faits divers on devient aussi paranoïaque des femmes, en mode Monique Olivier
Ça s´ajoute a l’énorme liste d’angoisse de maman avec la fin de l’humanité en 2050, le harcèlement scolaire, les maladies soudaines
Ça s´ajoute a l’énorme liste d’angoisse de maman avec la fin de l’humanité en 2050, le harcèlement scolaire, les maladies soudaines
Je comprends tellement l'auteure... moi qui ai toujours cru vouloir des enfants, je traverse actuellement une vraie remise en question là-dessus. Je ne considère pas que le monde entier soit mauvais ou que vivre n'apporte de souffrances. Mais que c'est vivre dans un monde dominé par les hommes qui apporte un surplus de souffrances.
Propos peut être caricatural certains me diront. Il n'empêche que c'est une idée qui a de plus en plus de mal à me quitter... Et l'auteure aurait tort de ne pas être "paranoïaque" comme elle le dit avec les inconnus qui sourit à sa fille, les gens se croient tout permis envers les enfants, il y a un vrai manque de respect de leur intégrité dans la société. Entre ceux qui veulent les toucher/faire des câlins/bisous h24 et ceux qui se sentent obligés d'être méchant envers des plus petits qu'eux...
Propos peut être caricatural certains me diront. Il n'empêche que c'est une idée qui a de plus en plus de mal à me quitter... Et l'auteure aurait tort de ne pas être "paranoïaque" comme elle le dit avec les inconnus qui sourit à sa fille, les gens se croient tout permis envers les enfants, il y a un vrai manque de respect de leur intégrité dans la société. Entre ceux qui veulent les toucher/faire des câlins/bisous h24 et ceux qui se sentent obligés d'être méchant envers des plus petits qu'eux...
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être parano, c'est quand on estime que le risque est très inférieur à la peur que l'on a. (c'est donc déjà TRES subjectif comme notion).
Si on doit s'occuper d'enfants dont on a la charge, on est beaucoup plus sur la défensive dès qu'une personne étrangère souhaite interagir avec eux.
Et c'est effectivement pas facile de trouver le juste milieu entre vouloir les protéger et les laisser respirer un peu (histoire aussi de ne pas leur refiler notre méfiance à l'excès).
Compliqué...
Si on doit s'occuper d'enfants dont on a la charge, on est beaucoup plus sur la défensive dès qu'une personne étrangère souhaite interagir avec eux.
Et c'est effectivement pas facile de trouver le juste milieu entre vouloir les protéger et les laisser respirer un peu (histoire aussi de ne pas leur refiler notre méfiance à l'excès).
Compliqué...
Lorsque j'étais animatrice en colo dans une vie antérieure, les garçons/hommes animateurs n'avaient pas le droit de surveiller les douches, ni d'être seul avec un enfant. D'une manière générale, les animateurs/trices ne devaient jamais être seul avec un enfant (on devait s'arranger pour qu'il y ait au moins un autre enfant/ laisser une porte ouverte/ être à portée de voix d'un autre anim). Sur le coup j'avais trouvé ces mesures excessives, mais avec le recul je penses que c'étaient de bon conseils pour protéger les petits, et une fois les habitudes prises ça devient naturel, on prend les précautions sans même y penser.
@KrissdeValnor pareil en tant que prof dans des cours avec juste un.e élève, même en tant que femme, j'étais obligée de laisser la porte ouverte. Et au fond je trouvais ça normal.
Je trouve aussi que ce n’est pas irraisonné comme peur, et la personne qui témoigne le prouve puisque grâce aux mises en garde de sa mère elle a su réagir pour se protéger !
Je serai intéressée par un approfondissement de la question de comment mettre en garde efficacement sans que l’enfant perde confiance en tout le monde.
Personnellement ce qui me fait le plus peur aujourd’hui c’est clairement le cercle familial car c’est là où ma fille sera le plus susceptible d’être seule, en vacances chez les grands-parents avec des cousins par exemple. Et si pour le moment son plus grand cousin a à peine 10 ans, d’ici 2-3 ans il pourrait très bien abuser d’elle.
(c’est ce qui m’est arrivé, nos parents était dans le salon à l’étage du dessous donc désolée mais ce n’est pas irraisonné d’avoir peur, ça peut vraiment arriver très vite)
Comment mettre en garde son enfant, et qu’elle comprenne que même si c’est X, qu’elle adore, il n’a pas le droit de faire telle ou telle chose? Sans dire explicitement « tous les individus masculins peuvent être des prédateurs » car je n’ai pas envie qu’elle considère ses proches avec méfiance ?
Un sujet intéressant avait été ouvert sur Rockie à ce sujet, qui permettait des pistes variées...
Je serai intéressée par un approfondissement de la question de comment mettre en garde efficacement sans que l’enfant perde confiance en tout le monde.
Personnellement ce qui me fait le plus peur aujourd’hui c’est clairement le cercle familial car c’est là où ma fille sera le plus susceptible d’être seule, en vacances chez les grands-parents avec des cousins par exemple. Et si pour le moment son plus grand cousin a à peine 10 ans, d’ici 2-3 ans il pourrait très bien abuser d’elle.
(c’est ce qui m’est arrivé, nos parents était dans le salon à l’étage du dessous donc désolée mais ce n’est pas irraisonné d’avoir peur, ça peut vraiment arriver très vite)
Comment mettre en garde son enfant, et qu’elle comprenne que même si c’est X, qu’elle adore, il n’a pas le droit de faire telle ou telle chose? Sans dire explicitement « tous les individus masculins peuvent être des prédateurs » car je n’ai pas envie qu’elle considère ses proches avec méfiance ?
Un sujet intéressant avait été ouvert sur Rockie à ce sujet, qui permettait des pistes variées...
Si vous souhaitez discuter de violences sexuelles avec les enfants de manière un peu plus "ludique" et moins anxiogène je vous conseil ce livret gratuit de Bayard Jeunesse :
www.bayard-jeunesse.com
Il est téléchargeable gratuitement et à lire avec votre enfant ou alors pour le mettre à sa disposition. N'hésitez pas à le faire tourner !
“Stop aux violences sexuelles faites aux enfants”
Pour la Journée mondiale des droits de l’enfant, Bayard Jeunesse a réalisé un livret de prévention : “Stop aux violences sexuelles faites aux enfants”.
www.bayard-jeunesse.com
Il est téléchargeable gratuitement et à lire avec votre enfant ou alors pour le mettre à sa disposition. N'hésitez pas à le faire tourner !
Je ne suis pas parent mais j'ai un peu d'expérience dans la garde d'enfants et c'est une réflexion que je me suis souvent faite.
Par exemple, j'ai gardé un été une fratrie sur leur lieu de vacances, en complément des parents (le saviez-vous, quand on est très en moyens on peut se permettre d'emmener une baby sitter avec soi en vacances
). En prévision, on a convenu avec leur mère que je viendrai passer une soirée chez eux, pour qu'on fasse connaissance et qu'elle m'explique le déroulement du séjour. Une fois le repas des enfants terminé, c'est l'heure du bain. Et c'est à moi que la maman confie cette tâche ! C'était logique, puisque j'allais m'occuper de ses enfants de toute façon, mais en me retrouvant seule dans la salle de bain avec eux, je me suis dit "quand même, elle a pas peur, je pourrais être n'importe qui en fait... 
"
J'ai l'impression comme vous d'avoir une conscience accrue des dangers qui menacent les enfants. A fortiori depuis la levée du silence autour des violences sexuelles et incestueuses où on a appris que ça venait en grande partie de l'entourage (ce qui donc fait mentir la figure du type louche qui rode à la sortie de l'école avec son sachet de bonbons comme unique prédateur).
Je précise aussi que les femmes peuvent être auteures de violences sexuelles sur des enfants. C'est vrai que c'est statistiquement plus rare. Mais j'ai l'impression que dans l'esprit de beaucoup de gens, une femme ne pourrait pas être capable "de ça". Alors que ça arrive aussi.
Doit-on se méfier de tout le monde ? C'est intenable, aussi bien pour soi que pour son entourage, ainsi que l'enfant qui a envie d'explorer le monde, d'aller en voyage scolaire, en colo, de dormir chez ses copains/copines. On peut être vigilant.es mais on peut pas tout contrôler. Ce sur quoi on a prise, en revanche, c'est ce qu'on en dit à l'enfant, les explications qu'on lui donne, sur le consentement, le droit à disposer de son corps, les attitudes que les adultes n'ont en aucun cas le droit d'avoir avec lui, etc. Lui donner confiance, en lui, pour qu'il se sente autorisé à refuser, à s'enfuir, et en nous, pour qu'il sache qu'il peut toujours se tourner vers nous si quelqu'un lui fait du mal.
Par exemple, j'ai gardé un été une fratrie sur leur lieu de vacances, en complément des parents (le saviez-vous, quand on est très en moyens on peut se permettre d'emmener une baby sitter avec soi en vacances
). En prévision, on a convenu avec leur mère que je viendrai passer une soirée chez eux, pour qu'on fasse connaissance et qu'elle m'explique le déroulement du séjour. Une fois le repas des enfants terminé, c'est l'heure du bain. Et c'est à moi que la maman confie cette tâche ! C'était logique, puisque j'allais m'occuper de ses enfants de toute façon, mais en me retrouvant seule dans la salle de bain avec eux, je me suis dit "quand même, elle a pas peur, je pourrais être n'importe qui en fait... "J'ai l'impression comme vous d'avoir une conscience accrue des dangers qui menacent les enfants. A fortiori depuis la levée du silence autour des violences sexuelles et incestueuses où on a appris que ça venait en grande partie de l'entourage (ce qui donc fait mentir la figure du type louche qui rode à la sortie de l'école avec son sachet de bonbons comme unique prédateur).
Je précise aussi que les femmes peuvent être auteures de violences sexuelles sur des enfants. C'est vrai que c'est statistiquement plus rare. Mais j'ai l'impression que dans l'esprit de beaucoup de gens, une femme ne pourrait pas être capable "de ça". Alors que ça arrive aussi.
Doit-on se méfier de tout le monde ? C'est intenable, aussi bien pour soi que pour son entourage, ainsi que l'enfant qui a envie d'explorer le monde, d'aller en voyage scolaire, en colo, de dormir chez ses copains/copines. On peut être vigilant.es mais on peut pas tout contrôler. Ce sur quoi on a prise, en revanche, c'est ce qu'on en dit à l'enfant, les explications qu'on lui donne, sur le consentement, le droit à disposer de son corps, les attitudes que les adultes n'ont en aucun cas le droit d'avoir avec lui, etc. Lui donner confiance, en lui, pour qu'il se sente autorisé à refuser, à s'enfuir, et en nous, pour qu'il sache qu'il peut toujours se tourner vers nous si quelqu'un lui fait du mal.
@Flopidou m'a devancé et merci d'avoir pointé du doigt l'évidence. Les les femmes sont aussi capables du pire.
Je comprends cette peur, je la ressens aussi pour mon fils de 2 ans et elle grandit avec l'arrivée imminente de notre fille en octobre. J'ai peur. Il ne m'est jamais rien arrivé, et la 1ere fois qj' il aurait pu m'arriver qqchose, j'avais 18 ans, et c'était plus une "proposition" d'un homme bien plus âgé (70 ans au compteur) qu'une contrainte. Néanmoins c à m'avait choqué.
Qd je change mon fils je lui dis les choses, qu'il est le seul à pouvoir se toucher.
Mais il est clair que ça fait peur. Après je ne pense pas qu'il y ait + de violence qu'avant, juste qu'on en parle...
Je comprends cette peur, je la ressens aussi pour mon fils de 2 ans et elle grandit avec l'arrivée imminente de notre fille en octobre. J'ai peur. Il ne m'est jamais rien arrivé, et la 1ere fois qj' il aurait pu m'arriver qqchose, j'avais 18 ans, et c'était plus une "proposition" d'un homme bien plus âgé (70 ans au compteur) qu'une contrainte. Néanmoins c à m'avait choqué.
Qd je change mon fils je lui dis les choses, qu'il est le seul à pouvoir se toucher.
Mais il est clair que ça fait peur. Après je ne pense pas qu'il y ait + de violence qu'avant, juste qu'on en parle...
@Rocksteady
C'est vrai que le titre est trompeur, mais le discours de la psy me semble tout à fait cohérent avec les enjeux. Elle ne va pas dire qu'il n'y a pas de risque et que c'est une peur irrationnelle, d'autant plus qu'en tant que professionnelle de la santé mentale des enfants, elle doit croiser pas mal de victimes de ce genre d'abus... Ce qui peut être rassurant, c'est de savoir qu'on a le droit d'avoir peur, et que c'est normal de vouloir protéger et avertir son enfant.
C'est vrai que le titre est trompeur, mais le discours de la psy me semble tout à fait cohérent avec les enjeux. Elle ne va pas dire qu'il n'y a pas de risque et que c'est une peur irrationnelle, d'autant plus qu'en tant que professionnelle de la santé mentale des enfants, elle doit croiser pas mal de victimes de ce genre d'abus... Ce qui peut être rassurant, c'est de savoir qu'on a le droit d'avoir peur, et que c'est normal de vouloir protéger et avertir son enfant.
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