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Le baby-clash : quand le couple est en crise après la naissance d’un enfant
Le baby-clash : quand le couple est en crise après la naissance d’un enfant
Le baby-clash : quand le couple est en crise après la naissance d’un enfant
- Initiateur de la discussion Clémence Boyer
- Date de début
Est ce qu'on a des chiffres sur le % de femmes insatisfaites parce qu'elles se tapent toute la charge mentale et qu'elles sont déçues du papa, comme explications au baby clash (je suppose que les personnes interrogées st majoritairement hetero?)
J'ai l'impression qu'il y a aussi un facteur de clash qui est la manière différente de s'y prendre avec les enfants, qui peut générer des conflits. Et ce, même si on en a bcp discuté avant et qu'on est d'accord sur les principes de base, il y a toujours des trucs qu'on avait pas anticipé et sur lesquels on se prend le bec. "Hein ? Mais tu le laisses jouer avec CA ??? " "Tu lui as mis le body manche courtes ?? mais moi je trouve qu'il fait caillant..." etc. Quand on était que 2, j'aurais évidemment jamais fait de commentaire à mon mec si il met un T-shirt alors qu'il fait-3 dehors et inversément. Mais là, on doit choisir ENSEMBLE pour qqu qui a un peu de mal à exprimer son avis 
. Tensions, tensions... Et même si en vrai ce n'est pas grave, les autres facteurs expliqués dans l'article peuvent transformer les taupinières en montagnes....
. Tensions, tensions... Et même si en vrai ce n'est pas grave, les autres facteurs expliqués dans l'article peuvent transformer les taupinières en montagnes....
Je suis un peu surprise du fait que cet article survole gaiement les deux sujets qui sont les plus durs à surmonter dans le couple :
- l'augmentation de la charge mentale (portée en général par la mère)
- le post-partum ( et le fait que les gens mal informés sur le sujet, surtout les hommes, en sont choqués).
C'est pas "juste" une augmentation de la charge mentale, un nourisson.
C'est une EXPLOSION de la charge mentale.
Premières semaines ?
On va compter le nombre de selles, les heures de sommeil, le moindre truc est stressant. Les vaccins obligatoires ? C'est 10 en 18 mois.
La taille ? Le poids ? Le nombre de ml de lait bus ?
On allaite ou pas ? Les biberons ? On arrive à tirer son lait ? On y arrive pas ? Est-ce que c'est "normal" qu'il crie comme ci ? Comme ça ? Est-ce que le bain était trop chaud ? Est-ce que le pyjama est trop léger ?
Soyons franches, merde. 99% (... hum) des femmes sont SEULES AU MONDE à ce moment là. Le père va systématiquement se défausser en mode "BAAAAAAAH J'en sais pas plus que toi, demande à la pédiatre, demande à ta mère" ou sinon le célébrissime "BAAAAAH CA VAAAAAAAA" (bonus : faire passer sa femme pour une hystéro).
J'en ai déjà parlé ailleurs, mais vous avez déjà entendu des mecs dire "Ha mais moi, les bébés, pff bof hein, tant que ça parle pas, ça m'intéresse pas".
Le sous-entendu c'est : meuf, démerde toi. Je vais rigoler quand il va baver, mais je vais m'enfuir au moindre vomi. Je vais aller me cacher dans les chiottes pour ne pas changer un caca. Je vais te dire que j'ai "peur' de l'habiller, il est si petit si fragile, moi gros mâle viril je vais le blesser en le changeant.
Je veux bien le prendre en porte bébé dans la rue pour me la péter, que toutes les nanas se retournent sur moi.
Mais je ne veux pas arrêter de regarder Walking Dead et de jouer à Fifa, donc si TU trouves que c'est trop violent ou trop bruyant, TU t'isoles avec le bébé dans la chambre.
Tu me le laisses une heure pour aller faire des courses ? T'inquiète je gère. Je le fous dans son parc. Easy. Il se débrouille.
Hein quoi ? Ha bon il a fait caca ? INCROYABLE j'avais rien senti, je te jure il doit JUSTE venir de le faire dans la seconde.
Si vous croyez que j'exagère, ... oui j'exagère... en étant trop gentille.
La première année de ma fille on était en confinement, je vous assure que les fois où j'ai été maman solo parce que papa était devant la télé n'ont pas été des exceptions. Et encore, de mes potes, j'ai encore un des "moins pires", vu qu'au moins il a pris le bain avec sa fille, il aimait jouer avec (mais bon pas trop longtemps hein).
Le mieux ? Quand, vers 3-4 ans, les gamins sont collés à leur maman, les pères râlent.
Les mamans les ont trop couvés, sont trop gentilles, gnagna.
Bah non, dugland. C'est juste que tu es figurant depuis leur naissance, ils ne comptent déja pas sur toi.
Du coup, c'est le moment où Monsieur va vouloir compenser en commençant à asseoir son autorité de père. Et en général, c'est une nouvelle phase de grand n'importe quoi.
Je parle en mélangeant toutes les expériences familiales et amicales hein.
Mais parler de "baby clash" sans parler de l'investissement des pères c'est juste hypocrite.
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- l'augmentation de la charge mentale (portée en général par la mère)
- le post-partum ( et le fait que les gens mal informés sur le sujet, surtout les hommes, en sont choqués).
C'est pas "juste" une augmentation de la charge mentale, un nourisson.
C'est une EXPLOSION de la charge mentale.
Premières semaines ?
On va compter le nombre de selles, les heures de sommeil, le moindre truc est stressant. Les vaccins obligatoires ? C'est 10 en 18 mois.
La taille ? Le poids ? Le nombre de ml de lait bus ?
On allaite ou pas ? Les biberons ? On arrive à tirer son lait ? On y arrive pas ? Est-ce que c'est "normal" qu'il crie comme ci ? Comme ça ? Est-ce que le bain était trop chaud ? Est-ce que le pyjama est trop léger ?
Soyons franches, merde. 99% (... hum) des femmes sont SEULES AU MONDE à ce moment là. Le père va systématiquement se défausser en mode "BAAAAAAAH J'en sais pas plus que toi, demande à la pédiatre, demande à ta mère" ou sinon le célébrissime "BAAAAAH CA VAAAAAAAA" (bonus : faire passer sa femme pour une hystéro).
J'en ai déjà parlé ailleurs, mais vous avez déjà entendu des mecs dire "Ha mais moi, les bébés, pff bof hein, tant que ça parle pas, ça m'intéresse pas".
Le sous-entendu c'est : meuf, démerde toi. Je vais rigoler quand il va baver, mais je vais m'enfuir au moindre vomi. Je vais aller me cacher dans les chiottes pour ne pas changer un caca. Je vais te dire que j'ai "peur' de l'habiller, il est si petit si fragile, moi gros mâle viril je vais le blesser en le changeant.
Je veux bien le prendre en porte bébé dans la rue pour me la péter, que toutes les nanas se retournent sur moi.
Mais je ne veux pas arrêter de regarder Walking Dead et de jouer à Fifa, donc si TU trouves que c'est trop violent ou trop bruyant, TU t'isoles avec le bébé dans la chambre.
Tu me le laisses une heure pour aller faire des courses ? T'inquiète je gère. Je le fous dans son parc. Easy. Il se débrouille.
Hein quoi ? Ha bon il a fait caca ? INCROYABLE j'avais rien senti, je te jure il doit JUSTE venir de le faire dans la seconde.
Si vous croyez que j'exagère, ... oui j'exagère... en étant trop gentille.
La première année de ma fille on était en confinement, je vous assure que les fois où j'ai été maman solo parce que papa était devant la télé n'ont pas été des exceptions. Et encore, de mes potes, j'ai encore un des "moins pires", vu qu'au moins il a pris le bain avec sa fille, il aimait jouer avec (mais bon pas trop longtemps hein).
Le mieux ? Quand, vers 3-4 ans, les gamins sont collés à leur maman, les pères râlent.
Les mamans les ont trop couvés, sont trop gentilles, gnagna.
Bah non, dugland. C'est juste que tu es figurant depuis leur naissance, ils ne comptent déja pas sur toi.
Du coup, c'est le moment où Monsieur va vouloir compenser en commençant à asseoir son autorité de père. Et en général, c'est une nouvelle phase de grand n'importe quoi.
Je parle en mélangeant toutes les expériences familiales et amicales hein.
Mais parler de "baby clash" sans parler de l'investissement des pères c'est juste hypocrite.
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Je suis tellement étonnée que ce ne soit pas un sujet mis plus en avant. En vrai il n'y a pas de cours pour devenir parents.
Il y a l'accompagnement médicale de la grossesse (et encore quand il est bien fait, pas par un gynéco encore formé à tout ce que le patriarcat a fait de meilleur) et après on dit aux hommes OK les gars, pendant 40 jours vous ne la touchez pas et basta. RIEN DE PLUS, tout comme on ne nous dit rien à nous les femmes sur notre corps.
Il est bien précisé dans l'article que 100% des couples subissent des turbulences, alors pourquoi on ne creuse pas plus?
Il faut plus d'un an au corps de la femme pour se remettre d'une grossesse et d'un accouchement. Et je ne parle pas si jamais l'accouchement est difficile, de l'épisiotomie (qui est littéralement de la torture. A ce sujet à quand la publication officielle des statistiques d'épisiotomie des hopiaux en France? En Belgique ils ont fait ça et les taux ont chuté, fini les épisio pour raccourcir les acccouchements) que ton vagin qui était un organe de plaisir avantvient de subir un traumatisme et une douleur immense, etc.
On ne nous dit pas qu'il faut être patient (plus que 40 jours hein!), bienveillant, travailler en équipe, ne pas prendre les choses personnellement, se dire qu'on fait de notre mieux et que c'est déjà très bien (fuck la mère parfaite sur insta), que l'instant maternelle c'est scientifiquement comme étant de la connerie (je vous invite à regarder la série de documentaires "Babies" de Netflix). Nous les femmes ne sommes pas nées avec un manuel en plus que les hommes, mais comme on nous laisse seules avec un bébé ben on se débrouille) et surtout il faut savoir que la sexualité après un accouchement ne sera "plus jamais comme avant". On nous rabat les oreilles sur une pression de refaire l'amour comme avant. Mais non, ce n'est pas possible car le corps des femmes a profondément changé après un accouchement et donc le sex sera différent, peut-être mieux, peut-être moins bien mais différent, pas comme avant. Il n'y a pas de résilience, de retour à un point avant l'accouchement.
La question de la charge mentale qui explose est aussi super importante et oui le soir tu veux juste dormir parce que tu es EXTENUEE.
Il y a aussi les seins qui avant étaient un organe d'excitation, qui sont devenus un garde manger, ce sont des sensations complétement nouvelles.
Il est certain que si dans ton couple il n'y a pas de bienveillance et une bonne communication, ça va clasher. Les deux doivent faire un effort de parler, c'est hyper dur parce que souvent quand c'est ton 1er enfant, tu decouvres la situation, tu te dis What de Fuck, tu essayes de mettre des mots, de te demander ce que tu ressens vis à vis de cela et ensuite de le dire à ton partenaire, c'est hyper dur. Tout comme si monsieur pense que sa femme va lui sauter dessus dès que bébé est (ENFIN) couché, mais non, hein, parce que toi aussi tu es crevée, qu'il est déçu et qu'il ne dit rien, il va tout garder et ça mène au clash. Nos hommes doivent aussi être responsable de l'expression de leur sentiment et pas juste en gueulant quand ils sont déjà loin dans la colère.
Tout ça j'aurais voulu le savoir avant, moi j'ai juste eu la chance d'avoir un mec qui a déjà eu des enfants avant et donc qui avaient déjà plus d'expérience sur le post-partum ( mais qui n'en demeure pas moins lâche que les autres sur le changement de couche et les réveils nocturnes). Il a été patient mais il ne mérite pas de médaille pour ça, c'était son taff pour travailler à notre couple.
Il y a l'accompagnement médicale de la grossesse (et encore quand il est bien fait, pas par un gynéco encore formé à tout ce que le patriarcat a fait de meilleur) et après on dit aux hommes OK les gars, pendant 40 jours vous ne la touchez pas et basta. RIEN DE PLUS, tout comme on ne nous dit rien à nous les femmes sur notre corps.
Il est bien précisé dans l'article que 100% des couples subissent des turbulences, alors pourquoi on ne creuse pas plus?
Il faut plus d'un an au corps de la femme pour se remettre d'une grossesse et d'un accouchement. Et je ne parle pas si jamais l'accouchement est difficile, de l'épisiotomie (qui est littéralement de la torture. A ce sujet à quand la publication officielle des statistiques d'épisiotomie des hopiaux en France? En Belgique ils ont fait ça et les taux ont chuté, fini les épisio pour raccourcir les acccouchements) que ton vagin qui était un organe de plaisir avantvient de subir un traumatisme et une douleur immense, etc.
On ne nous dit pas qu'il faut être patient (plus que 40 jours hein!), bienveillant, travailler en équipe, ne pas prendre les choses personnellement, se dire qu'on fait de notre mieux et que c'est déjà très bien (fuck la mère parfaite sur insta), que l'instant maternelle c'est scientifiquement comme étant de la connerie (je vous invite à regarder la série de documentaires "Babies" de Netflix). Nous les femmes ne sommes pas nées avec un manuel en plus que les hommes, mais comme on nous laisse seules avec un bébé ben on se débrouille) et surtout il faut savoir que la sexualité après un accouchement ne sera "plus jamais comme avant". On nous rabat les oreilles sur une pression de refaire l'amour comme avant. Mais non, ce n'est pas possible car le corps des femmes a profondément changé après un accouchement et donc le sex sera différent, peut-être mieux, peut-être moins bien mais différent, pas comme avant. Il n'y a pas de résilience, de retour à un point avant l'accouchement.
La question de la charge mentale qui explose est aussi super importante et oui le soir tu veux juste dormir parce que tu es EXTENUEE.
Il y a aussi les seins qui avant étaient un organe d'excitation, qui sont devenus un garde manger, ce sont des sensations complétement nouvelles.
Il est certain que si dans ton couple il n'y a pas de bienveillance et une bonne communication, ça va clasher. Les deux doivent faire un effort de parler, c'est hyper dur parce que souvent quand c'est ton 1er enfant, tu decouvres la situation, tu te dis What de Fuck, tu essayes de mettre des mots, de te demander ce que tu ressens vis à vis de cela et ensuite de le dire à ton partenaire, c'est hyper dur. Tout comme si monsieur pense que sa femme va lui sauter dessus dès que bébé est (ENFIN) couché, mais non, hein, parce que toi aussi tu es crevée, qu'il est déçu et qu'il ne dit rien, il va tout garder et ça mène au clash. Nos hommes doivent aussi être responsable de l'expression de leur sentiment et pas juste en gueulant quand ils sont déjà loin dans la colère.
Tout ça j'aurais voulu le savoir avant, moi j'ai juste eu la chance d'avoir un mec qui a déjà eu des enfants avant et donc qui avaient déjà plus d'expérience sur le post-partum ( mais qui n'en demeure pas moins lâche que les autres sur le changement de couche et les réveils nocturnes). Il a été patient mais il ne mérite pas de médaille pour ça, c'était son taff pour travailler à notre couple.
Dernière édition :
Sans compter, puisque tu parles de sexe, que régulièrement le mec se plaint de ne pas être la priorité de la femme.
T'as passé la journée à allaiter, t'es crevée, t'as ton gros bide qui pend, tes seins pleins de lait, mal partout, mal à la tête, l'impression de puer, la rééducation pas finie, et certains mecs vont RECLAMER DU CUL.
Mais attention hein, ils en veulent du aussi bien que "avant".
Ils veulent de l'attention, de l'amour et du sexe tout autant que si tu te préparais pas mentalement à te relever 6 fois dans la nuit.
Sincèrement quand j'entends des hommes se plaindre qu'après un accouchement "ouin ouin on a rien fait pendant AU MOINS DEUX MOIS APRES" ... heu bah ouais hein, tu peux laisser à ta femme le temps de se reconstruire physiquement ?
En gros, surtout quand c'est un 1er enfant, la plupart des mecs exigent finalement que RIEN ne change par rapport à leur vie d'avant.
Hors, c'est impossible.
Alors ils font cavalier seuls.
T'as passé la journée à allaiter, t'es crevée, t'as ton gros bide qui pend, tes seins pleins de lait, mal partout, mal à la tête, l'impression de puer, la rééducation pas finie, et certains mecs vont RECLAMER DU CUL.
Mais attention hein, ils en veulent du aussi bien que "avant".
Ils veulent de l'attention, de l'amour et du sexe tout autant que si tu te préparais pas mentalement à te relever 6 fois dans la nuit.
Sincèrement quand j'entends des hommes se plaindre qu'après un accouchement "ouin ouin on a rien fait pendant AU MOINS DEUX MOIS APRES" ... heu bah ouais hein, tu peux laisser à ta femme le temps de se reconstruire physiquement ?
En gros, surtout quand c'est un 1er enfant, la plupart des mecs exigent finalement que RIEN ne change par rapport à leur vie d'avant.
Hors, c'est impossible.
Alors ils font cavalier seuls.
KtyKonéko
adulte à temps partiel & autrice de fanfiction
je n'ai jamais été aussi seule de ma vie que pendant les premiers mois de mon fils
Ma famille était aux abonnés absents
La famille de mon mari n'en avait rien à f** de mes difficultés, je pense que cela les faisait bien rigoler dans mon dos
et mon mari ? Bah, il pouvait pas m'aider, vous comprenez, il travaillait, et puis, un bébé c'est trop petit, il a peur de le casser...
J'ai été une mère célibataire-mariée
Il a fallu que je me coltine, SEULE, les pleurs du bébé (environ 12h par jour, c'est un miracle si je ne l'ai pas jeté par la fenêtre, ou secoué dans tous les sens), ET TOUTES les taches ménagères, ET mon insécurité dû à mon inexpérience, ET les bons conseils de mon mari (qui rappelons-le, ne levait pas le petit doigt) , paske sa maman, une collègue, une connaissance a dit que... nianiania
J'ai fait une bonne dépression post-partum.
J'ai fini par m'acheter un Laurence Pernoud. La moutarde m'est montée au nez (elle n'est jamais vraiment redescendue)
Forte de ses conseils, j'ai commencer à gueuler, à m'imposer. Rien à foutre des bons conseils de Machine. Si tu ne fais rien, tu as juste le droit de la fermer !
Quelque-chose a vraiment cassé entre mon mari et moi.
Nous sommes toujours ensemble, il regrette mais c'est trop tard, notre fils va avoir 26 ans...
alors franchement, les jérémiades de ces hommes «sexuellement abandonnés» par la mère de leur enfant, ça me donne plutôt envie de leur botter les fesses! Vous avez une main, servez-vous en... !
S'cusez la vulgarité, c'est la moutarde qui m'est restée dans le nez.
Ma famille était aux abonnés absents
La famille de mon mari n'en avait rien à f** de mes difficultés, je pense que cela les faisait bien rigoler dans mon dos
et mon mari ? Bah, il pouvait pas m'aider, vous comprenez, il travaillait, et puis, un bébé c'est trop petit, il a peur de le casser...
J'ai été une mère célibataire-mariée
Il a fallu que je me coltine, SEULE, les pleurs du bébé (environ 12h par jour, c'est un miracle si je ne l'ai pas jeté par la fenêtre, ou secoué dans tous les sens), ET TOUTES les taches ménagères, ET mon insécurité dû à mon inexpérience, ET les bons conseils de mon mari (qui rappelons-le, ne levait pas le petit doigt) , paske sa maman, une collègue, une connaissance a dit que... nianiania
J'ai fait une bonne dépression post-partum.
J'ai fini par m'acheter un Laurence Pernoud. La moutarde m'est montée au nez (elle n'est jamais vraiment redescendue)
Forte de ses conseils, j'ai commencer à gueuler, à m'imposer. Rien à foutre des bons conseils de Machine. Si tu ne fais rien, tu as juste le droit de la fermer !
Quelque-chose a vraiment cassé entre mon mari et moi.
Nous sommes toujours ensemble, il regrette mais c'est trop tard, notre fils va avoir 26 ans...
alors franchement, les jérémiades de ces hommes «sexuellement abandonnés» par la mère de leur enfant, ça me donne plutôt envie de leur botter les fesses! Vous avez une main, servez-vous en... !
S'cusez la vulgarité, c'est la moutarde qui m'est restée dans le nez.
Tous vos messages donnent des bouffées d'angoisses 
J'ai hésité à poster ce message pour ne pas tomber dans le "not all men" mais je me suis dit qu'un petit message d'espoir ça peut aussi faire du bien !
Il y a des hommes qui se révèle être de supers papas et qui n'ont pas du tout envie de sexer car le bébé et la fatigue leur coupent aussi l'envie (à moins que mon compagnon soit une exception...).
On a mis plus de 6 mois à chaque bébés pour s'y remettre car on voulait que ça soit vraiment par envie et être sûr d'avoir un bébé qui dort (le bébé qui hurle c'est le pire pour couper tout élan pour nous).
Je pense que c'est une question de confiance mutuelle et de communication. Et puis avoir des enfants doit surtout être un vrai projet de couple où les futures difficultés, tâches supplémentaires doivent êtres envisagées et discutées en amont du projet bébé.
Mais même avec les meilleures volontés du monde, il est sûrement logique qu'un tel bouleversement (et la fatigue) entraînent quelques tensions.
Dans tous les cas, bon courage à tout ceux qui traversent ces premiers mois difficiles. A un moment, ça va mieux promis! Et si on se sent couler, il faut en parler à un professionnel vraiment, il n'y a pas de honte à avoir.
Il y a des hommes qui se révèle être de supers papas et qui n'ont pas du tout envie de sexer car le bébé et la fatigue leur coupent aussi l'envie (à moins que mon compagnon soit une exception...).
On a mis plus de 6 mois à chaque bébés pour s'y remettre car on voulait que ça soit vraiment par envie et être sûr d'avoir un bébé qui dort (le bébé qui hurle c'est le pire pour couper tout élan pour nous).
Je pense que c'est une question de confiance mutuelle et de communication. Et puis avoir des enfants doit surtout être un vrai projet de couple où les futures difficultés, tâches supplémentaires doivent êtres envisagées et discutées en amont du projet bébé.
Mais même avec les meilleures volontés du monde, il est sûrement logique qu'un tel bouleversement (et la fatigue) entraînent quelques tensions.
Dans tous les cas, bon courage à tout ceux qui traversent ces premiers mois difficiles. A un moment, ça va mieux promis! Et si on se sent couler, il faut en parler à un professionnel vraiment, il n'y a pas de honte à avoir.
Est-ce que pour celles qui ont eu l’impression d’un faible investissement du conjoint, vous pensez que ça aurait été encore plus dur si vous étiez vraiment mères célibataires ou globalement pareil? Je me pose plein de questions par rapport à ça car je veux avoir des enfants mais j’ai du mal à trouver quelqu’un pour simplifier. Une de mes amies m’assure que dans son cas elle aurait préféré être célibataire mais j’ai toujours eu l’impression qu’elle exagérait. En gros, son mec était peu présent quand ils vivaient ensemble les premiers mois. C’était le genre à faire semblant de dormir et de ne pas entendre le bébé la nuit - je dis semblant car les fois où ma pote a décidé de faire comme lui et de faire semblant de dormir, il finissait par se lever brusquement en râlant très fort qu’il était fatigué et qu’elle aurait pu y aller, histoire de bien faire en sorte que si elle dormait vraiment, ce soit plus le cas. Ils ont fini par séparer en se détestant. Bon le bébé n’était pas la seule source du clash dans le sens où ma pote n’était pas convaincue par leur couple avant la grossesse, mais l’antipathie a clairement été boostée par le bébé. Après leur séparation, le père était peu présent financièrement et s’investissait peu dans les choix d’éducation, mais il a beaucoup servi de garderie quand ma pote devait travailler et il était dispo à toutes sortes d’heures atypiques, ou alors trouvait mettait à contribution ses propres parents. Donc j’ai toujours eu l’impression que c’était quand même un gros avantage par rapport à une vraie mère célibataire. A l’inverse, une de mes amies vit dans un autre pays que le père lui aussi peu investi (pareil, couple qui clashe après l’arrivée du bébé et le père peu présent), et elle n’a pas eu de congés pendant longtemps car toutes ses vacances passaient dans la garde d’enfant. Quand elle s’est retrouvée dans le pays du père, elle a pu lui confier l’enfant pendant ses déplacements pro et ça a quand même beaucoup simplifié sa vie et sa carrière.
Bref, ca m’intéresserait d’avoir d’autres témoignages sur le sujet!
Bref, ca m’intéresserait d’avoir d’autres témoignages sur le sujet!
@MorganeGirly J'ai pas d'enfant mais pour approfondir sur ton commentaire : j'ai entendu moi aussi de la part d'amies célibataires qu'elles projettent davantage dans une parentalité en solo, à cause justement de ce faible investissement des pères. Ça paraît plus simple d'être maman seule que de se coltiner un conjoint démissionnaire qui dans le meilleur des cas sera inutile, et dans le pire, représentera une charge supplémentaire (qui n'a jamais entendu de femme décrire son conjoint comme son deuxième/troisième/etc. enfant ?)
Et je suis d'accord jusqu'à un certain point. Je ne compte plus les exemples de couple désastreux autour de moi, ou des anecdotes à en faire dresser les cheveux sur la tête où tu te retiens très fort de dire à la concernée qu'elle se ferait une faveur en éjectant son bonhomme.
Mais ce qui me freine c'est l'aspect financier. Il faut prendre en compte ce que ça représente d'élever un enfant sur un seul salaire. Certaines femmes gagnent suffisamment bien leur vie pour que ça ne soit pas un obstacle. Mais je sais que moi, par exemple, je ne pourrais pas. Les conjoints peuvent être des pères peu soutenants, peu investis, voire carrément démissionnaires, mais la plupart d'entre eux assument au moins leurs enfants financièrement.
Et je suis d'accord jusqu'à un certain point. Je ne compte plus les exemples de couple désastreux autour de moi, ou des anecdotes à en faire dresser les cheveux sur la tête où tu te retiens très fort de dire à la concernée qu'elle se ferait une faveur en éjectant son bonhomme.
Mais ce qui me freine c'est l'aspect financier. Il faut prendre en compte ce que ça représente d'élever un enfant sur un seul salaire. Certaines femmes gagnent suffisamment bien leur vie pour que ça ne soit pas un obstacle. Mais je sais que moi, par exemple, je ne pourrais pas. Les conjoints peuvent être des pères peu soutenants, peu investis, voire carrément démissionnaires, mais la plupart d'entre eux assument au moins leurs enfants financièrement.
Je suis vraiment navrée pour toutes celles qui ont vécu un conjoint démissionnaire à la naissance de l'enfant... c'est clairement un phénomène général, ça c'est sûr.
Après, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'un bébé, ça vient aggraver des problèmes latents dans un couple et qui explose à ce moment-là. Je n'ai pas encore d'enfant mais pour avoir déjà BEAUCOUP discuté avec mon conjoint, il sait très bien que me retrouver avec le père de mon enfant qui ne fout rien, c'est ma plus grande peur. Si il déconne comme ça, il a bien conscience que je me tire sans hésitation. Et il n'en a pas l'intention ^^ on est plutôt sur une vibe de papa très investi, ça se sent aussi je trouve. (Peut-être suis-je une nullipare naïve ? Je n'espère pas
)
Après bien sûr j'ai conscience que c'est facile à dire hein, tout le monde ne peut partir comme ça (notamment financièrement) ou attendre de rencontrer un mec qui sera investi (vs avoir un enfant seule). Mais au moins, il sait que s'il n'assure pas, il y aura des conséquences, lourdes.
Après, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'un bébé, ça vient aggraver des problèmes latents dans un couple et qui explose à ce moment-là. Je n'ai pas encore d'enfant mais pour avoir déjà BEAUCOUP discuté avec mon conjoint, il sait très bien que me retrouver avec le père de mon enfant qui ne fout rien, c'est ma plus grande peur. Si il déconne comme ça, il a bien conscience que je me tire sans hésitation. Et il n'en a pas l'intention ^^ on est plutôt sur une vibe de papa très investi, ça se sent aussi je trouve. (Peut-être suis-je une nullipare naïve ? Je n'espère pas
)Après bien sûr j'ai conscience que c'est facile à dire hein, tout le monde ne peut partir comme ça (notamment financièrement) ou attendre de rencontrer un mec qui sera investi (vs avoir un enfant seule). Mais au moins, il sait que s'il n'assure pas, il y aura des conséquences, lourdes.
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