Je pense quand même personnellement qu'il faut arrêter de dire que les hommes ne doivent pas du tout aborder les femmes dans la rue..
Si un homme m'abordait en me disant que je lui plait et qu'il aimerait me donner son numéro, par exemple, s'il n'insistait pas devant un refus, ça ne me dérangerait pas.
Le problème n'est pas d'aborder des femmes, mais bien de les harceler.
Je pense que nos divergences viennent de là.
La harcèlement de rue ne s'interprète pas au regard d'une sollicitation d'un homme.
En fait, c'est caractérisé du point de vue de la femme qui, de manière répétée, va être sollicitée dans la rue, par des hommes différents.
La situation n'est pas vraiment "si un mec t'aborde pour te draguer c'est ok" mais plusieurs types qui vont avoir ce comportement (et franchement quand on subit le harcèlement de rue, on se rend bien compte qu'on n'est généralement pas sur un comportement courtois, en fait, mais plutôt sur des "compliments", sollicitations voire insultes criées depuis l'autre côté du trottoir).
Donc personnellement, après 2 ou 3 kilomètres dans ma ville avec 3 sollicitations même soft, ma réaction sera toujours: non. Tout simplement. Lâchez nous la grappe. Si je veux me faire draguer, j'envoie des signaux. Et quand je marche dans la rue, je vis ma vie, je n'envoie aucun signal et le sentiment d'impunité que ressentent autant de gars qui t'interpellent est quand même hallucinante.
Que ce type-là, courtois (encore une fois, je suis dubitative, je crois que ça a dû m'arriver 2 fois à tout péter et encore c'est certes courtois mais avant tout très lourd) se fasse envoyer bouler parce qu'il contribue à mon harcèlement de rue, c'est vraiment ni ma responsabilité, ni mon problème.
Que le type courtois s'en prenne à ses congénères qui te demandent de les sucer en pleine place de la République et je l'enverrai chier comme les autres tant qu'ils ne se seront pas auto-éduqués. Et pendant ce temps, je continuerai à dire qu'on est harcelées de rue et que ce n'est pas normal.
(je me relis et je suis pas vénère contre toi hein, on dirait mais non)