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Est-ce qu’isoler son enfant est une violence éducative ordinaire ? Le débat est là
Est-ce qu’isoler son enfant est une violence éducative ordinaire ? Le débat est là
Commentaires sur Est-ce qu’isoler son enfant est une violence éducative ordinaire ? Le débat est là
- Initiateur de la discussion Chloe Genovesi Fluitman
- Date de début
Bin si l'enfant devient violent, s'il a des crises vraiment ingérables a base de cris etc... Faut bien faire en sorte qu'il fasse du mal à personne.
Ici si le grand devient "incontrôlable" on le met dans sa pièce a réfléchir, c'est la salle de jeux a la base mais il y va pour se calmer. Il ferme la porte et on toque pour savoir si on peut entrer. A ce moment là en général il a tendance à être encore en train de pleurer, mais on peut entamer la discussion et il écoute.
Si je me borne à me mettre a sa hauteur et parler alors qj.kl est dans une crise de ce type ça va pas marcher. Il va même essayer de me frapper, de tout jeter en l'air, de frapper sa soeur... Et ici c'est non. Donc on l'isole, on fera pareil avec sa sœur, et peu importe qu'on me dise que c'est une Veo, a un moment on fait ce qu'on peut pour les protéger
Ici si le grand devient "incontrôlable" on le met dans sa pièce a réfléchir, c'est la salle de jeux a la base mais il y va pour se calmer. Il ferme la porte et on toque pour savoir si on peut entrer. A ce moment là en général il a tendance à être encore en train de pleurer, mais on peut entamer la discussion et il écoute.
Si je me borne à me mettre a sa hauteur et parler alors qj.kl est dans une crise de ce type ça va pas marcher. Il va même essayer de me frapper, de tout jeter en l'air, de frapper sa soeur... Et ici c'est non. Donc on l'isole, on fera pareil avec sa sœur, et peu importe qu'on me dise que c'est une Veo, a un moment on fait ce qu'on peut pour les protéger
Je rejoins les Madz. Si l'enfant est violent avec ses parents et autrui, il est nécessaire de l'isoler quelques minutes pour le laisser se calmer et réfléchir et c'est mieux qu'une gifle.
Pour avoir suivi le débat, hier, dans TPMP, les porteurs de la proposition étaient hors sol et répondaient à côté. Jean-Michel Maire avait cité l'exemple de son fils qui avait fait une grosse bêtise et qu'il avait privé de vacances. L'un des porteurs lui a dit qu'il l'avait traumatisé. Ce même homme avait dit que mettre des mauvaises notes était une violence. A un moment donné , il faut arrêter.
Pour avoir suivi le débat, hier, dans TPMP, les porteurs de la proposition étaient hors sol et répondaient à côté. Jean-Michel Maire avait cité l'exemple de son fils qui avait fait une grosse bêtise et qu'il avait privé de vacances. L'un des porteurs lui a dit qu'il l'avait traumatisé. Ce même homme avait dit que mettre des mauvaises notes était une violence. A un moment donné , il faut arrêter.
@Aichathegypsy ils en ont parlé dans TPMP ? Je ne regarde pas, mais ça m’intéresse sais tu ou je pourrais trouver le Replay ?
@Chloé Genovesi ,Ils en ont parlé une première fois, en début de semaine. Tu peux retrouver le passage sur YouTube. Celui d'hier avec le droit de réponse n'est pas encore en ligne. Il le sera peut-être sur FB dans la journée.
Dernière édition :
Moi j’y vois pas de la bienveillance, dans cette pensée, je vois des gens qui veulent être ami avec leur enfant. Les enfants oui ont besoin d’être écouté , mais ils ont surtout besoin de fermeté. C’est pas en leur demandant leur avis sur les règles de la maison que ça va aider. Leur expliquer pourquoi elles sont là, je veux bien. Leur expliquer pourquoi faut pas traverser l’autoroute, je veux bien, mais lui demander ce qu’il faut faire devant l’autoroute, comment il est sensé savoir ?
Maintenant dans le cas où le gamin arrache les moustaches du chat ou enterre la tête de sa petite sœur dans la fosse septique, il ne faut plus lui montrer que ses actions ont des conséquences en ne l’envoyant plus dans sa chambre, en ne criant plus, mais en lui parlant comme a un chat, non. Un enfant, ça teste les limites, et ça poussera jusqu’aux limites. C’est naïf de penser que l’enfant suivra les règles joyeusement de leur plein gré parce qu’il vous aime-sa-maman-chérie.
Enfin, si ils veulent finir avec Jeffrey Dahmer, grand bien leur en fasse.
Maintenant dans le cas où le gamin arrache les moustaches du chat ou enterre la tête de sa petite sœur dans la fosse septique, il ne faut plus lui montrer que ses actions ont des conséquences en ne l’envoyant plus dans sa chambre, en ne criant plus, mais en lui parlant comme a un chat, non. Un enfant, ça teste les limites, et ça poussera jusqu’aux limites. C’est naïf de penser que l’enfant suivra les règles joyeusement de leur plein gré parce qu’il vous aime-sa-maman-chérie.
Enfin, si ils veulent finir avec Jeffrey Dahmer, grand bien leur en fasse.
M
Membre supprimé 364647
Guest
Je fais un Hors Sujet sur ça mais OUI, svp, si y a un truc à ne pas faire dans l'éducation c'est vraiment ça. Je comprends l'idée de vouloir que le gamin se nourrisse de façon équilibré mais ça, ça vraiment, ça ne prends pas en compte les goûts du gamin. Si vous voulez être bienveillants, mais commencez par ça en fait, faites découvrir, y a pas de problème, mais arrêtez de vouloir forcer quand il n'aime pas ou pire, la fameuse phrase qui rappelle que y a des enfants qui meurent de faim ailleurs alors que le gamin n'a juste vraiment plus faim. Y a rien de mieux au monde pour dégoûter de certains aliments voir créer des TCA (bonus quand on force un gamin à finir son assiette et qu'on commente en plus très tôt son poids).
@RainyMood Et 20ans plus tard, le divin petit est arrete pour avoir ete trouve en train d'utiliser le crane d'une femme comme shaker a mojito, maman se demande encore ce qu'elle a rate dans l'education de son Matteo cheri. 
Non, j'exagere, car maman aura ordonne aux profs d'eduquer Matteo a sa place, seule raison pour laquelle il est un peu adapte
Pour la question de l'assiette, disons le, un enfant est plus intéressé par les nuggets de poulet en forme de Minnie et les coquillettes au fromage que les haricots, petits pois et epinards. Ne pas forcer, oui mais trouver un truc pour les arranger pour les faire a son gout, histoire que Myrtille ne finisse pas avec le scorbut.
Mais bon, moi je serais une mere stricte, du genre '' c'est soit tu manges ca, soit rien du tout, tu choisis". Faut pas se laisser marcher dessus, a la fin.
Non, j'exagere, car maman aura ordonne aux profs d'eduquer Matteo a sa place, seule raison pour laquelle il est un peu adapte
Pour la question de l'assiette, disons le, un enfant est plus intéressé par les nuggets de poulet en forme de Minnie et les coquillettes au fromage que les haricots, petits pois et epinards. Ne pas forcer, oui mais trouver un truc pour les arranger pour les faire a son gout, histoire que Myrtille ne finisse pas avec le scorbut.
Mais bon, moi je serais une mere stricte, du genre '' c'est soit tu manges ca, soit rien du tout, tu choisis". Faut pas se laisser marcher dessus, a la fin.
Pour répondre au sujet ça dépend de l'intension derrière le geste.
Si on emmène un enfant dans sa chambre pour désamorcer une grosse crise, empêcher l'enfant d'être violent et lui laisser le temps de se calmer c'est pas une VEO.
Si on isole un enfant pour le punir, dans l'idée qu'il voudra plus recommencer s'il subit un truc pas agréable, c'est une VEO. Comme la plupart des punitions en fait.
Le problème avec ce genre de débat c'est qu'on finit toujours avec cette idée que:
- les enfants se comportent mal parce-qu'ils ont naturellement une part de mauvais en eux
- si on leur impose pas de limites (sous entendu si on les punis pas) il vont finir tueurs en série
C'est une vieille idéologie qui perdure et qui est complètement fausse.
Les jeunes enfants font des "caprices" et des "crises" parce-qu'ils ont pas la cognition nécessaire pour gérer leurs émotions et régler leurs problèmes. Et ces crises diminuent en grandissant parce-que leurs capacités ont naturellement évoluées.
Il y a des enfants qui sont ingérables à la maison et adorables à l'école. Mais lorsqu'on a l'inverse, très vite, une aura de suspicion va se créer autour des parents. On mettra vite en doute les propos des parents et on les soupçonnera de pas "éduquer" leurs enfants.
Alors qu'une situation conflictuelle, c'est rarement la responsabilité d'un seul individu. Il y a souvent tout pleins de facteurs (les personnes présentes à ce moment, leurs actions, l'environnement).
En tant qu'adulte on est quand même beaucoup mieux équipés pour gérer les conflits, qu'un enfant.
Un livre que j'avais trouvé super pour déconstruire un peu nos préjugés sur l'éducation et comprendre d'où ils venaient:
www.babelio.com
On accrochera peut-être moins avec la seconde partie du bouquin. Mais la première est vraiment très instructive. Elle s'appuie sur une recherche approfondie de documents d'époque pour nous montrer d'où nous viennent nos idées sur les enfants et l'éducation.
Si on emmène un enfant dans sa chambre pour désamorcer une grosse crise, empêcher l'enfant d'être violent et lui laisser le temps de se calmer c'est pas une VEO.
Si on isole un enfant pour le punir, dans l'idée qu'il voudra plus recommencer s'il subit un truc pas agréable, c'est une VEO. Comme la plupart des punitions en fait.
Le problème avec ce genre de débat c'est qu'on finit toujours avec cette idée que:
- les enfants se comportent mal parce-qu'ils ont naturellement une part de mauvais en eux
- si on leur impose pas de limites (sous entendu si on les punis pas) il vont finir tueurs en série
C'est une vieille idéologie qui perdure et qui est complètement fausse.
Les jeunes enfants font des "caprices" et des "crises" parce-qu'ils ont pas la cognition nécessaire pour gérer leurs émotions et régler leurs problèmes. Et ces crises diminuent en grandissant parce-que leurs capacités ont naturellement évoluées.
Il y a des enfants qui sont ingérables à la maison et adorables à l'école. Mais lorsqu'on a l'inverse, très vite, une aura de suspicion va se créer autour des parents. On mettra vite en doute les propos des parents et on les soupçonnera de pas "éduquer" leurs enfants.
Alors qu'une situation conflictuelle, c'est rarement la responsabilité d'un seul individu. Il y a souvent tout pleins de facteurs (les personnes présentes à ce moment, leurs actions, l'environnement).
En tant qu'adulte on est quand même beaucoup mieux équipés pour gérer les conflits, qu'un enfant.
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Un livre que j'avais trouvé super pour déconstruire un peu nos préjugés sur l'éducation et comprendre d'où ils venaient:
C'est pour ton bien - Alice Miller - Babelio
Critiques (20), citations (41), extraits de C'est pour ton bien de Alice Miller. Dans un témoignage nommé « le vrai drame de l'enfant doué », Martin Mi...
www.babelio.com
On accrochera peut-être moins avec la seconde partie du bouquin. Mais la première est vraiment très instructive. Elle s'appuie sur une recherche approfondie de documents d'époque pour nous montrer d'où nous viennent nos idées sur les enfants et l'éducation.
Dernière édition :
@guerredesmiroirs je suis désolée de t'apprendre alors que malgré l'éducation que tu sembles considérer comme moisie, je ne termine pas en psychopathe mangeuse de gens.
La grande peur des gens qui n'ont pas l'air bien sûrs d'eux: se laisser marcher dessus par des enfants. bin bien sûr, un enfant de 1 an c'est connu pour établir des plans diaboliques !
Merci pour les rires.
La grande peur des gens qui n'ont pas l'air bien sûrs d'eux: se laisser marcher dessus par des enfants. bin bien sûr, un enfant de 1 an c'est connu pour établir des plans diaboliques !
Merci pour les rires.
Mais ce que je comprends pas c’est qu’on parle jamais d’âge et toujours « d’enfant ».
C’est bien beau de nous parler du développement du cerveau, qu’il est immature chez l’enfant etc. Mais du coup ça n’a aucun sens de ne pas donner des règles différentes selon l’âge puisque spoiler alert : le cerveau devient mature avec l’âge.
Ex : Donner une punition à un enfant de 1-2 ans n’a pas forcément de sens, la où ça peut totalement prendre sens à 7-8 ans puisqu’un enfant de 7-8 ans est dans la mesure de comprendre qu’il y a des règles et que si celles ci ne sont pas respectées, il y a des conséquences qui peuvent s’appliquer, comme dans la vraie vie au final.
C’est bien beau de nous parler du développement du cerveau, qu’il est immature chez l’enfant etc. Mais du coup ça n’a aucun sens de ne pas donner des règles différentes selon l’âge puisque spoiler alert : le cerveau devient mature avec l’âge.
Ex : Donner une punition à un enfant de 1-2 ans n’a pas forcément de sens, la où ça peut totalement prendre sens à 7-8 ans puisqu’un enfant de 7-8 ans est dans la mesure de comprendre qu’il y a des règles et que si celles ci ne sont pas respectées, il y a des conséquences qui peuvent s’appliquer, comme dans la vraie vie au final.
Je pense que les adultes souhaitant devenir parents (et les gens en contact avec des enfants de façon générale) devraient comprendre la façon dont un cerveau se développe au fur et à mesure. Le cortex est en construction, la seule chose qu’il va comprendre de la meme façon qu’un adulte, c’est ce qui est une question de survie. Frapper un enfant et il le vivra de la même façon que vous, hurlez lui dessus et ce sera la même chose. Le respect, ça s’apprend. Se tenir en société, composer avec l’autre, ça s’apprend, apprendre les limites, ça s’apprend. Pour apprendre, il faut un apprentissage et si l’on explique qu’au travers la violence et la punition, rien ne rentre et c’est là que l’on construit un individu déséquilibré émotionnellement. Un enfant a besoin de limites parce-qu’elle sont rassurantes, savoir dire non, savoir poser un cadre, ce n’est pas une VEO. Par contre les poser sans rien expliquer, humilier, déverser son exaspération parce-que ça fait cinq fois que son môme répète la meme connerie : oui c’est violent et ça ne régulera rien. Un gosse apprend avec la répétition, pas pour manipuler mais parce-que c’est comme ça que le cortex se forme.
Ça ne va pas plus loin. Les momes ne manipulent pas, ils cherchent, ils testent. C’est aux adultes référents de s’adapter, il faut être prêt à l’entendre.
Ça ne va pas plus loin. Les momes ne manipulent pas, ils cherchent, ils testent. C’est aux adultes référents de s’adapter, il faut être prêt à l’entendre.
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