Oui et l'émulation intellectuelle, les soirées dansantes endiablées, la créativité, etc...
25% des millennials n’auraient aucun ami
- Initiateur de la discussion Mymy Haegel
- Date de début
Oui et l'émulation intellectuelle, les soirées dansantes endiablées, la créativité, etc...
Quasi la même chose, je t'envoie tout mon soutienBon je suis plus vieille que la démographique étudiée (vieille milleniale certes mais milleniale qd meme), et j'ai pas d'amis. Un mix entre changement de pays en série, changement de boulot, etc. Aussi, j'ai du lacher des gens qui m'aimaient pas pour les bonnes raisons, genre les gars qui attendent une opportunité de pécho. Bah au debut ca me gonflait, mais au final les gens que j'ai rejetés, je ne les regrette absolument pas. Mieux vaux etre seule que mal accompagnée, tout ça. J'aimerais bien qd meme trouver un ou deux potes qui ne s'averent pas etre des profiteurs 
meme si j'apprecie ma propre compagnie.
meme si j'apprecie ma propre compagnie.J'ai un bon ami mais notre relation est à distance puisqu'il habite le sud.
On se parle toutes les semaines....en chat. Enfin, c'est lui qui vient vers moi pour me raconter sa vie.
Sinon, des connaissances qui m'apprécient, je pense...dans le travail.
Je m'entends avec les gens, je sais leur parler mais j'ai un for penchant à être heureuse toute seule (et à ne jamais m'ennuyer). J'ai 1 mois de vacances, je le passe dans ma chambre de 20 m2....et voilà 20 ans que ça dure. Je ne sors même pas pour faire les courses: je mange des pâtes et j'ai acheté 7 melons en rentrant du boulot....ou exceptionnellement, je vais me chercher un extra au petit commerce à 10 minutes en marchant.
Enfant unique en plus....et une maman caractérielle qui me tolère.
Je me dis que je devrais faire des efforts pour sortir (je passe Noël, le 1et de l'an et mon anniversaire en août toute seule) mais j'avoue que je me sens mal à l'aise avec les gens de mon âge car pas les mêmes envies. J'ai beaucoup investi, j'ai de l'argent de côté, j'aime les animaux, suivre les actualités, savoir ce qui se passe dans le monde..mais grâce à Internet et la tv. Je suis aussi empathique, polie, serviable si je rencontre une mamie (pour lui porter ses courses) Mes contacts d'enfance que j'ai encore sur Facebook ont des enfants, sont mariés, pas de thune et voyagent....
On se parle toutes les semaines....en chat. Enfin, c'est lui qui vient vers moi pour me raconter sa vie.
Sinon, des connaissances qui m'apprécient, je pense...dans le travail.
Je m'entends avec les gens, je sais leur parler mais j'ai un for penchant à être heureuse toute seule (et à ne jamais m'ennuyer). J'ai 1 mois de vacances, je le passe dans ma chambre de 20 m2....et voilà 20 ans que ça dure. Je ne sors même pas pour faire les courses: je mange des pâtes et j'ai acheté 7 melons en rentrant du boulot....ou exceptionnellement, je vais me chercher un extra au petit commerce à 10 minutes en marchant.
Enfant unique en plus....et une maman caractérielle qui me tolère.
Je me dis que je devrais faire des efforts pour sortir (je passe Noël, le 1et de l'an et mon anniversaire en août toute seule) mais j'avoue que je me sens mal à l'aise avec les gens de mon âge car pas les mêmes envies. J'ai beaucoup investi, j'ai de l'argent de côté, j'aime les animaux, suivre les actualités, savoir ce qui se passe dans le monde..mais grâce à Internet et la tv. Je suis aussi empathique, polie, serviable si je rencontre une mamie (pour lui porter ses courses) Mes contacts d'enfance que j'ai encore sur Facebook ont des enfants, sont mariés, pas de thune et voyagent....
KtyKonéko
adulte à temps partiel & autrice de fanfiction
je lis beaucoup de témoignage de souffrance sur ce forum
j'envoie toute ma tendresse à @Mimicollo
Je me permets de vous donner mon avis, étant née en 71, j'ai eu un peu le temps de faire le tour du sujet
Selon moi, la base essentielle pour lier des relations amicales est de prendre conscience que l'on est aimable, au sens le plus premier du mot : être digne d'être aimé·e, que l'on est aussi intéressant·e, aussi intelligent·e que les autres.
Ce qui est le cas de toutes les personnes dont j'ai lu le témoignage ici.
Il est aussi très important d'être bienveillant·e avec soi-même, d'apprendre à s'accepter tel·le qu'on est (ce qui n'est pas toujours facile)
Des parents toxiques, le harcèlement scolaire, une maladie peuvent détruire cette base.
Comment aller vers l'autre lorsqu'on est persuadé·e n'avoir aucune valeur?
La seconde base est d'aller vers l'autre. C'est encore pour moi le plus difficile, car persiste en moi la crainte d'être rejetée ou trahie.
Quoi qu'on en dise, nous sommes des êtres sociaux, la solitude, même choisie, n'est pas quelque-chose de sain. On a besoin de voir/parler avec d'autres gens, même de façon superficielle. D'où l'importances de forums comme celui-ci.
D'une certaine façon, j'ai l'impression que la solitude peut être le symptôme d'un mal-être. En tout cas, c'est mon cas.
Ce qui m'a vraiment aidé est de faire une thérapie dans un CMP (centre médico-psychologique). Il y en a dans toutes les grandes villes. Les consultations sont gratuites. J'ai pu verbaliser la douleur du harcèlement subi durant ma scolarité, reprendre confiance en moi. Je n'ai toujours pas de vrai·es ami·es, mais j'ai un peu de vie sociale. J'ai trouvé un équilibre.
À celleux qui souffrent de leur situation, je n'ai qu'un seul conseil à donner : faites-vous aider. C'est parfois l'étape la plus difficile que d'appeler au secours et chercher de l'aide. Ne commettez pas mon erreur, n'attendez pas d'avoir cassé.
Personne ne mérite de souffrir, et vous avez toustes le droit d'être heureuxse, alors prenez-soin de vous
Ce serait je pense une bonne idée que de publier sur Madmoizelle un article sur toutes les aides psychologiques qui existent...
j'envoie toute ma tendresse à @Mimicollo
Je me permets de vous donner mon avis, étant née en 71, j'ai eu un peu le temps de faire le tour du sujet
Selon moi, la base essentielle pour lier des relations amicales est de prendre conscience que l'on est aimable, au sens le plus premier du mot : être digne d'être aimé·e, que l'on est aussi intéressant·e, aussi intelligent·e que les autres.
Ce qui est le cas de toutes les personnes dont j'ai lu le témoignage ici.
Il est aussi très important d'être bienveillant·e avec soi-même, d'apprendre à s'accepter tel·le qu'on est (ce qui n'est pas toujours facile)
Des parents toxiques, le harcèlement scolaire, une maladie peuvent détruire cette base.
Comment aller vers l'autre lorsqu'on est persuadé·e n'avoir aucune valeur?
La seconde base est d'aller vers l'autre. C'est encore pour moi le plus difficile, car persiste en moi la crainte d'être rejetée ou trahie.
Quoi qu'on en dise, nous sommes des êtres sociaux, la solitude, même choisie, n'est pas quelque-chose de sain. On a besoin de voir/parler avec d'autres gens, même de façon superficielle. D'où l'importances de forums comme celui-ci.
D'une certaine façon, j'ai l'impression que la solitude peut être le symptôme d'un mal-être. En tout cas, c'est mon cas.
Ce qui m'a vraiment aidé est de faire une thérapie dans un CMP (centre médico-psychologique). Il y en a dans toutes les grandes villes. Les consultations sont gratuites. J'ai pu verbaliser la douleur du harcèlement subi durant ma scolarité, reprendre confiance en moi. Je n'ai toujours pas de vrai·es ami·es, mais j'ai un peu de vie sociale. J'ai trouvé un équilibre.
À celleux qui souffrent de leur situation, je n'ai qu'un seul conseil à donner : faites-vous aider. C'est parfois l'étape la plus difficile que d'appeler au secours et chercher de l'aide. Ne commettez pas mon erreur, n'attendez pas d'avoir cassé.
Personne ne mérite de souffrir, et vous avez toustes le droit d'être heureuxse, alors prenez-soin de vous
Ce serait je pense une bonne idée que de publier sur Madmoizelle un article sur toutes les aides psychologiques qui existent...
Personnellement, mes meilleures amies sont toujours mes amies de lycée. On se connait depuis 11 ans maintenant, et malgré nos vies éloignées et différentes, nous avons toujours gardé le lien. Enfin du moins, je le croyais, jusqu'à ce qu'on m'annonce il y a huit jours, qu'une de mes amies s'était donnée la mort. Ca m'a profondément affectée pour tout dire et je me suis posée la question de notre lien. On se dit amie, mais je n'ai pas été là pour elle, je ne savais pas qu'elle n'était plus avec son homme (ils étaient en couple depuis 6 ans), elle ne nous avait rien dit. On avait beaucoup de mal à l'avoir au téléphone (elle était souvent occupée) et on a pris l'adage "Pas de nouvelles bonnes nouvelles ! ". Une grossière erreur. Elle s'est suicidée et n'a parlé à personne de ses problèmes, donc l'amitié... Est-elle vraiment vraie dans tout les cas ? Même malgré la distance et la vie qui sépare ? En tout cas, 5 jours après l'annonce, mes autres amies et moi, on s'est toutes réunies malheureusement pour cette raison là. Alors qu'on n'avait jamais le temps, qu'on disait. Mais pour elle, on s'est toutes réunies et je pense qu'on s'appellera beaucoup plus qu'avant maintenant... J'ai tellement honte d'avoir cru que l'amitié et les gens sont acquis, qu'il ne peut rien arriver, et que dans tous les cas, je les reverrais quand je les reverrais... Bref, désolée pour le post, mais la question de l'amitié, de la vraie amitié me pose question en ce moment.
KtyKonéko
adulte à temps partiel & autrice de fanfiction
@srt44
parfois, lorsqu'on souffre de dépression, on se renferme sur soi, on fuit les autres, on n'en parle pas, on fait semblant que tout va bien... du coup, l'entourage et les ami·es croient que tout va bien...
On cache sa souffrance par amour pour ne pas inquiéter les autres, pour ne pas leur faire de la peine, ou par fierté parce qu'on a honte de ce qui nous arrive.
Il y a pas mal de maladies psychologiques pour lesquelles on a tendance à avoir le même réflexe de secret, comme les Toc par exemple.
Sans signe avant-coureur, comment auriez-vous pu le savoir ?
Pour être là pour elle, il aurait fallu savoir qu'elle avait besoin d'aide, vous ne pouviez pas le deviner !
Dans tous les cas, vous n'avez rien fait de mal.
Je suis de tout cœur avec vous.
parfois, lorsqu'on souffre de dépression, on se renferme sur soi, on fuit les autres, on n'en parle pas, on fait semblant que tout va bien... du coup, l'entourage et les ami·es croient que tout va bien...
On cache sa souffrance par amour pour ne pas inquiéter les autres, pour ne pas leur faire de la peine, ou par fierté parce qu'on a honte de ce qui nous arrive.
Il y a pas mal de maladies psychologiques pour lesquelles on a tendance à avoir le même réflexe de secret, comme les Toc par exemple.
Sans signe avant-coureur, comment auriez-vous pu le savoir ?
Pour être là pour elle, il aurait fallu savoir qu'elle avait besoin d'aide, vous ne pouviez pas le deviner !
Dans tous les cas, vous n'avez rien fait de mal.
Je suis de tout cœur avec vous.
Je me reconnais dans l'article, j'ai toujours eu des difficultés à lier des relations avec les autres et à les entretenir. Je ne sais pas réellement comment faire pour me lier d'amitié avec quelqu'un, enfin sur le papier je sais mais quand il faut passer à la pratique plus rien.
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Merci pour ton message. Cela ne fait que quelque jours donc on n'en ai pas encore à cette conclusion qu'effectivement on y ait pour rien. Malheureusement, j'ai encore du mal à m'en convaincre. Le temps fera surement bien les choses mais pour l'instant la seule chose que je me dis c'est qu'elle a du beaucoup souffrir pour en arriver jusqu'à ce point de non retour, et l'imaginer aussi mal me brise le coeur.
Pour l'instant, on s'occupe de nous, on se soutient entre nous dans cette épreuve, et chacune de mes 4 amies réagit différemment (entre celle qui ne veut pas y penser et celle qui y pense trop, une autre qui a vécu beaucoup de décès et qui à l'impression d'être rôdée, et moi qui est un peu mixte de tout ça, ce n'est pas évident). Je pense surtout à sa famille (bien imparfaite c'est sûr mais qui devait à sa manière l'aimer) , et surtout à son frère et à son ex qui portera la culpabilité de son acte toute sa vie. Ils venaient de rompre un mois plus tôt (même si apparemment la rupture c'était très bien passée). Bref, c'est comme ça dirait l'autre mais ça fait mal. Et surtout un décès de ce type... Merci pour ton message en tout cas.
M
Membre supprimé 205317
Guest
J’ai l’impression que la solitude c’est comme une maladie qui ronge peu à peu. Je suis souvent seule depuis des années et j’ai remarqué que maintenant je me sens aussi seule quand je suis avec ma famille proche. Ce n’était pas le cas avant. J’ai peur que ça finisse par faire la même chose avec mon copain. Un peu comme si ça pouvait devenir chronique la solitude, ça me fait peur.
@KtyKonéko Je voudrais tout d'abord te remercier pour le message que tu as laissé, du haut de mes 23 ans je m'incline devant ton parcours !
Si je devais dire un mot dessus, pour le "savoir être aimé-e" j'ai fais quelque chose de plus kitch mais ça me ressemble. J'ai fais une liste des choses qui font de moi une personne "extraordinaire", par exemple je sais parlé de beaucoup de sujets dans plusieurs domaines, j'adore les choses d'enfants et j'ai des connaissances poussées signé "Rires et Chansons" (c'est des choses qui sont vraies mais je suis allée plus loin ahah).
Ensuite je me suis mise nue devant un miroir, pour me poser la question simple mais complexe de "ce qu'on voit chez moi".
Tout cela répond à la question ; qui je suis ?
Avant de connaître les autres, il faut se connaître soi-même et accepter qui on est. Par exemple, tantôt introvertie ainsi qu'extravertie je ne suis pas constante dans mes attitudes. Mais j'aime mon côté spontané/routinier, je regarde encore des dessins animés pour enfants en mangeant devant.
En bref, maintenant que je me connais : je peux par exemple me présenter d'une manière différente à mon image. Je peux essayer de surmonter (même si c'est encore difficile) ma peur d'aller vers les autres.
La première personne avec laquelle nous devons sympathiser c'est soi.
Si je devais dire un mot dessus, pour le "savoir être aimé-e" j'ai fais quelque chose de plus kitch mais ça me ressemble. J'ai fais une liste des choses qui font de moi une personne "extraordinaire", par exemple je sais parlé de beaucoup de sujets dans plusieurs domaines, j'adore les choses d'enfants et j'ai des connaissances poussées signé "Rires et Chansons" (c'est des choses qui sont vraies mais je suis allée plus loin ahah).
Ensuite je me suis mise nue devant un miroir, pour me poser la question simple mais complexe de "ce qu'on voit chez moi".
Tout cela répond à la question ; qui je suis ?
Avant de connaître les autres, il faut se connaître soi-même et accepter qui on est. Par exemple, tantôt introvertie ainsi qu'extravertie je ne suis pas constante dans mes attitudes. Mais j'aime mon côté spontané/routinier, je regarde encore des dessins animés pour enfants en mangeant devant.
En bref, maintenant que je me connais : je peux par exemple me présenter d'une manière différente à mon image. Je peux essayer de surmonter (même si c'est encore difficile) ma peur d'aller vers les autres.
La première personne avec laquelle nous devons sympathiser c'est soi.
KtyKonéko
adulte à temps partiel & autrice de fanfiction
@Mewen : pour l'avoir expérimenté à plusieurs reprises, on n'est jamais aussi seul·e que dans un groupe lorsqu'on ne partage pas leur centre d'intérêt... ça peut être les collègues de boulot comme la famille... est-ce le cas pour toi?
@Ewillyon
c'est une excellente technique qui demande beaucoup de courage et de détermination!
Dans mon cas, il m'a fallu commencer par me reconstruire, j'aurai été incapable de faire comme toi.
En fait, il n'y a pas une façon unique de s'en sortir qui serait valable pour toustes, il y a une façon par personne, car nous ne traînons pas toustes le mêmes timidités/boulets/handicaps/traumatismes.
Les seul point commun : faire preuve de bienveillance vis à vis de soi-même.
... à ton âge, je regardais moi aussi les dessins animés, et j'apprécie toujours quelques Disney ou Miyazaki. Quand j'ai besoin de me remonter le moral avec un grand bol de douceur, je regarde Totoro ! (ou un épisode de Star trek, la série originale).
@Ewillyon
c'est une excellente technique qui demande beaucoup de courage et de détermination!
Dans mon cas, il m'a fallu commencer par me reconstruire, j'aurai été incapable de faire comme toi.
En fait, il n'y a pas une façon unique de s'en sortir qui serait valable pour toustes, il y a une façon par personne, car nous ne traînons pas toustes le mêmes timidités/boulets/handicaps/traumatismes.
Les seul point commun : faire preuve de bienveillance vis à vis de soi-même.
... à ton âge, je regardais moi aussi les dessins animés, et j'apprécie toujours quelques Disney ou Miyazaki. Quand j'ai besoin de me remonter le moral avec un grand bol de douceur, je regarde Totoro ! (ou un épisode de Star trek, la série originale).
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