Je trouve ce spot plutôt bien car c'est vraiment dans l'optique de changer pour ses enfants.
En revanche, j'en ai un peu marre du distingo "bon gros" (obésité/surpoids dû à une maladie pysique) VS "mauvais gros" (obésité/surpoids dû à la malbouffe).
Cette distinction me dérange profondément dans le sens où l'obésité est bien souvent dûe à un trouble du comportement alimentaire pouvant être causé par un million de choses, qui ont toutes pour point commun une profonde souffrance.
(Sans parler de mécanismes pernicieux de certains aliments qui engendrent une dépendance comme le blé et ses peptides opioïdes...).
Alors certes, dans ces cas-là il faut "se faire soigner", mais on ne guérit d'un TCA comme d'une bronchite.
J'avoue, pour en revenir à l'article, que la façon dont le sujet est abordé par de nombreux médias et politiques me met très mal à l'aise : "pandémie", "les obèses" (sérieux, vous dites souvent "les minces" vous ? moi non, ça ne me viendrait même pas à l'idée), "coût pour la sécurité sociale".
Rajoutez à cela les gens francs (parce qu'il faut appeler un chat un chat) qui y vont de leurs doux commentaires : "c'est surtout qu'esthétiquement ça ne me plaît pas, je suis juste honnête quoi !", "j'aime pas les gros" (dixit une certaine actrice française), les "ils n'ont qu'à", les places qu'on ne te proposera jamais dans le métro si t'es gros (t'avais qu'à pas), etc...
J'en parlais justement il n'y a pas longtemps dans
ce post.
Que l'on parle de l'importance de la nutrition est essentiel, mais justement le problème est peut-être là : on cherche à éduquer par la peur (message négatif du style : "Ne mangez pas cela, vous risquez une surcharge pondérale.") plutôt que par la connaissance (message positif du style : "Tel aliment est plein de bonnes choses : il rendra votre corps, votre cerveau heu-reux, en bonus, il est très savoureux !".)