Spp, ton témoignagne est poignant
ça coupe directement l'envie de fumer. Bon courage pour le reste, surtout n'abandonne pas!
J'ai commencé à fumer il y a trois ans, beaucoup trop top, dès mes 15 ans, je commençais à me griller quelques clopes. Ce n'était pas de l'influence, mais l'envie d'essayer, les soirées font qu'on a envie et qu'on y trouve satisfaction. J'ai acheté mon premier paquet. A ce moment, j'étais dans le déni, non je ne fumais pas, une clope de temps en temps le We c'est tout. Puis les joints sont arrivés. C'est l'été, on sort il fait beau, c'est pas grave non? Toute ma vie j'ai considéré la clope comme de la merde, je me rappelle d'une ancienne moi militante anti tabac.
La fin de l'été, mes amis me raisonnent, je décide d'arreter. Je ne suis plus avec mon copain qui fumait, j'ai quasiment arrête ça reste occasionnel. Puis une clope de temps en temps. Parfois je me rend copte que j'ai très envie, je ne peux pas m’empêcher d'imiter la gestuelle, j'ai envie de prendre une grande bouffée de cigarette.Puis ça se calme, non je n'étais pas dépendante.
Les beaux jours arrivent, la cigarette réapparait, je retombe dans cette petite habitude: un repas, un café une clope, la sortie des cours, une clope... Les bars en extérieur, je ne compte plus comme je faisais avant. Lorsque je cours, je me rend compte que mes poumons on du mal. J'ai perdu mes capacités sportives. Je me résous à diminuer.
Encore et encore, je veux arrêter, mais j'arrive pas. Non pas parce que je suis dépendant physiquement. Je peux maintenant passer des semaines sans fumer. Ce qui me fait fumer, c'est l'environnement dans lequel je suis, c'est les sorties, c'est l'envie et mes pensées: au final, on s'en fou, c'est pas une clope dans ta vie qui va te tuer. Ou alors c'est rendre une clope exceptionnel. On est fier quand on ne fume pas, quand on fume, on essaye de déculpabiliser. Aussi, je ne suis pas seule à fumer, autour de moi, pour tout le monde, fumer, c'est une habitude.
Je me dit que je ne fumerai pas toute ma vie. Au final, j'ai pas vraiment envie d'arreter, c'est pour ça que je n'y arrive pas, j'espère juste que j'arriverais un jour à me dire: ça suffit, on arrête les conneries. ET surtout que ça dure.