Alors déjà, merci à toutes pour vos encouragements et vos conseils, vous êtes les meilleures, je vous aime toutes, fumeuses et non fumeuses, ex-fumeuses ou futures ex-fumeuses
Je vais essayer de revenir sur certains commentaires pour faire parler mon expérience toute neuve.
Je vous envie les filles vous semblez toutes avoir une volonté de ouf et avoir eu ce déclic qui vous a fait vous arrêtez
. Moi j'ai ni volonté ni déclic , les seules fois ou j'ai arrêter de fumer c'est pendant ma grossesse ( il y à 11 ans ) et quand j'ai des bronchites asthmatiforme , j'ai bon me dire qu'en tant qu'asthmatique c'est vital d’arrêter mais j'en ai même pas l'envie
. Ça fait 17 ans que je fume j'en ai 33 ça fait donc presque la moitié de ma vie que je fume
... Heu la tout de suite mon estime viens de partir dans une autre galaxie ...
Vraiment, quand t'en auras envie de fou, lis le bouquin d'Allen Carr, parce que c'est vachement bien, et le passage qui m'a le plus soulagé c'est celui sur la volonté : non, on manque pas de volonté quand on n'arrive pas à arrêter, non, on n'est pas moins forts que ceux qui ont arrêté. Parfois, il faut juste attendre le déclic, ça peut être un truc fou ou simplement un matin où tu te réveilles avec un mal de tête et un inconfort général dans ton corps plus
Surtout, ne te sous-estime pas, quel que soit le domaine, mais celui ci encore moins. La clope, c'est une drogue, à cause de la nicotine et du lavage de cerveau qu'explique super bien Allen Carr dans son livre. C'est une drogue et j'en étais encore malade y a quelques jours (et je me dis que je suis guérie même si je pourrais replonger à tout -moment, parce que les mots et la positivité ont une importance de dingue).
Alors un jour, tu vas arrêter, et ce jour là ce sera trop bien, mais en attendant, ne te dévalorise pas
@Wendy Torrance Oh lala tu tiens depuis 9 jours c'est trop bien ! Moi aussi j'ai remarqué que quand je refaisais un truc que j'avais plus fait depuis longtemps sans la clope, c'était super dur en terme de manque. Genre quand je suis pour la première fois retournée au boulot et que j'ai pas pu descendre fumer. Quand je suis allée chez mes parents et qu'après le repas, j'ai pas pu sortir. Quand je suis retournée chez moi après le week-end et que je suis pas allée m'en griller une sur le balcon...
... Mais après ça passe ! Après, y a toujours des envies qui me viennent, mais elles sont moins fortes. Et puis surtout, les pics de manque durent vraiment pas longtemps je trouve : moi je respire fort deux ou trois fois, je bois un verre d'eau et pouf, j'y pense plus jusqu'à la suivante. Le tout, c'est de les laisser passer et de se rappeler quand l'envie d'en allumer une est forte que chaque jour nous rapproche de la fin du sevrage de nicotine (qui est de GRAND MAX 3 semaines).
Et qu'après, faudra pas craquer, même pas pour une taf.
@Hellie FORCE ET COURAGE, tu vas gérer comme une reine, c'est sûr.
@UnicornLSD Han, j'ai des potes qui sont comme ça, qui ont jusque là toujours réussi à arrêter, reprendre, arrêter, reprendre quand elles voulaient, à faire sur commande. Chaque fois qu'on en parle j'ouvre des yeux tout ronds d'étonnement.
@Lilouchka Oh, la peur d'arrêter, je comprends. C'est la raison pour laquelle j'avais pas terminé le bouquin y a deux ans, c'est la raison pour laquelle j'ai tardé à le reprendre quand je l'ai à nouveau eu dans les mains. J'ai toujours des petits moments de peur, quand j'y pense, même quand je ne suis pas en phase de manque, mais en fait, je suis en train de comprendre que c'est + du vertige que de l'angoisse. Parce que je suis tellement soulagée d'avoir réussi à tenir presque 5 jours, que j'ai bientôt fini la pire phase de sevrage, qu'après ce sera un peu difficile, mais en fait non, ça ira.
Quand j'avais ce vertige pendant ma récente lecture du livre, je me disais « merde, je vais continuer à le lire quand même et je verrais bien si ça passe ». Et puis ça passe. Et puis ça revient. Mais c'est comme le syndrome de manque en fait, c'est pas quelque chose de constant, c'est le lavage de cerveau qui nous fait ça, qui nous raccroche à l'idée qu'on a quelque chose à perdre en arrêtant de fumer, même quand on a très très envie d'arrêter de fumer.
La plupart du temps, alors que mon arrêt est tout neuf, quand je vois une clope je me dis "meh" d'un air indifférent. Et plus ça va, et plus ça sera comme ça, jusqu'à ce que je finisse par ne plus ressentir que de l'indifférence pour la clope. Alors j'pense que toi comme moi et les gens qui ont le même profil de fumeur que nous, on a aucune raison d'avoir peur.
@Luciole-17 Wow, trop félicitations à toi, t'as tellement géré ! C'est rigolo n'empêche, la réaction de tes potes fumeurs, je réalise que j'ai fait ce genre de trucs par le passé. Je sais pas si je minimisais la clope ou si j'étais un peu jalouse sans m'en rendre bien compte, mais j'avais ce genre de réflexions à base de "boh eh, c'est pas une petite clope qui va te faire reprendre". Maintenant je sais qu'une petite clope n'existe pas, ou alors pour très très peu de personnes.
En tout cas super bravo !
@valentinesr Oh mais oui, t'en fais pas, bien sûr qu'un jour tu te le diras. Si tu espères qu'un jour tu te diras que tu ne veux plus fumer, c'est la preuve qu'un jour, tu te le diras.
À TOUTES !