Je me retrouve aussi beaucoup dans cette histoire.
J'ai d'abord vécu une sorte d'obsession amoureuse de 4 ans il y a quelques années, je connaissais très peu ce garçon finalement mais je ne sais pourquoi je l'ai beaucoup admiré et il a occupé mes pensées plus qu'il ne l'aurait du.
Et aujourd'hui tout ça me parait absurde, je n'en ai plus rien à secouer tout simplement parce que je suis retombée dedans bien plus fort, avec mon premier amour, qui est venu prendre sa place et qui la campe depuis un moment maintenant.
Un an que cette histoire s'est terminée, une belle histoire débordante d'un amour réciproque très fort que je n'aurais même pas pu imaginer, puis des erreurs des non dits et puis la fin, et comme le texte le dis pas un jour ou je ne me lève et ne me couche sans penser à lui, pas un jour sans que ce petit grain de beauté sur la joue, le souvenir d'un moment d'amour, la sensation de ses cheveux sous mes doigts ou la grimace que faisait sa bouche sans qu'il ne s'en rende compte ne viennent me chanter ses louanges. Il est revenu rapidement il y a peu pour mieux s'en aller et me rappeler mon désarroi.
C'est incroyable et tellement frustrant ! Mais je pense que c'est le lot des personnes qui aiment trop, qui donnent tout et qui ont aussi la chance de vivre les amours les plus passionnels. Je pense qu'il ne faut pas se mettre la pression, ne pas se faire plus de mal que l'on n'en ressent déjà, en se laissant le temps et en évitant de se flageller, mais aussi en sachant faire les bons choix et arrêter le massacre si je puis dire, en coupant les ponts et en essayant de se reconstruire comme on peut. Et puis finalement même si c'est dur de se l'imaginer je crois qu'il est possible de retrouver la personne qui, certes ne remplacera pas, mais viendra apaiser cette sensation. Je pense qu'il faut juste là aussi se laisser le temps car il y a du coup plus d'exigences et plus de difficultés à surmonter avant d'être réellement prêt.
J'envoie du courage des poutous et du sucre en poudre à celle qui ont aussi le nez dedans
, c'est parfois incompréhensible pour ceux qui ne l'ont jamais vécu, mais dieu sait comme c'est dur à surmonter