J'ai pris la pilule pendant 10 jours seulement et l'acné est revenue en masse et là, mon cycle a déjà presqu'une semaine de retard....je crois que je l'ai pas arrêtée quand il fallait^^
À quoi peut-on s’attendre quand on arrête la pilule ?
- Initiateur de la discussion Oceane
- Date de début
Ma première pilule m'a donné des varices et une péri-phéblite. Au final, deux opérations des jambes à ce jour. J'avais aussi des tendances dépressives, voire suicidaires.
Ensuite, l'implant a eu pour effet sur moi d'avoir mes règles en continu pendant presque 12 mois. Avec, évidemment, les douleurs liées à l'endométriose qui vont avec. De plus, il était mal placé et s'était enfoncé plus profond que prévu dans le bras. J'ai une jolie cicatrice maintenant.
Puis, mon DIU hormonal m'a donné des boutons, des douleurs dans les seins, des douleurs pendant les rapports sexuels, des troubles digestifs sévères et n'a pas stoppé mes règles.
Résultat des courses : j'en reviens à la pilule... Avec l'objectif que ça stoppe les règles pour stopper la progression de mon endométriose.
Ça ne tiendrait qu'à moi, je me ferai ligaturer les trompes, mais à 32 ans, faut pas rêver... (et puis, ça ne stopperait pas les règles...).
Ensuite, l'implant a eu pour effet sur moi d'avoir mes règles en continu pendant presque 12 mois. Avec, évidemment, les douleurs liées à l'endométriose qui vont avec. De plus, il était mal placé et s'était enfoncé plus profond que prévu dans le bras. J'ai une jolie cicatrice maintenant.
Puis, mon DIU hormonal m'a donné des boutons, des douleurs dans les seins, des douleurs pendant les rapports sexuels, des troubles digestifs sévères et n'a pas stoppé mes règles.
Résultat des courses : j'en reviens à la pilule... Avec l'objectif que ça stoppe les règles pour stopper la progression de mon endométriose.
Ça ne tiendrait qu'à moi, je me ferai ligaturer les trompes, mais à 32 ans, faut pas rêver... (et puis, ça ne stopperait pas les règles...).
Ah oui bah là, ok je suis éclairée sur la question.
Je prends la pilule depuis mes 16 ans car j'avais des règles hémorragiques. Etant jeune, on m'avait donné la Diane pour son effet anti acné (et j'avais pris de la poitrine, trop bien). Puis par la suite, j'avais changé de gynéco qui a trouvé bon, de me changer ma pilule (chère en plus) et j'ai eu des règles et spotting entre chaque règle pendant 3 mois. Réponse de ma gynéco : c'est le temps que votre corps s'y fasse! MAIS BI-EN S-U-R !!
Donc j'ai arrêté de nouveau, pour .... des règles hémorragique et irrégulières et plus ou moins longue (tout les 15 ou 42 jrs et 2-3 jrs à 7-8 jrs).
J'ai de nouveau changé de gynéco qui était dans ma ville. Super bien (pas très parlant et pas souriant mais efficace et précis). Il m'a donné ADEPAL et là nickel! J'ai arrêté y'a quelques années car je devais faire des tests d'ovulation donc fallait que je sois au "naturel" forcément. (Pas très concluant car je suis suivie pour ma thyroide et il se trouve que Madame, joue avec les informations de températures du corps, bref). Vu que mes règles sont revenues bien hémorragique et irrégulières, j'ai repris la pilule. Mais je n'avais remarqué que l'acné à ce moment là.
Et là, j'ai de nouveau arrêté (y a quelques semaines, 2 mois même) et oui, la libido est revenue. Oui, l'acné est revenue aussi (bouhhh). Poids, ni perte ni prise (je pense que la thyroïde y joue aussi sur la régulation de mon poids). Cheveux gras, pas beaucoup plus que d'habitude Mais moins de pertes et plus sensation de plus épais. Mais alors par contre, les règles, j'ai eu en guise de 1ere sans pilule à 7 jrs de spottings! Moi, qui a tjrs été habitué à avoir les chutes du Niagara, j'étais troublée ! et la 2nd fois des règles entre " " encore des spottings arrivées 15 jrs après les 1eres. Par contre, pics dans les ovaires, mal au bide (pas violent mais assez pour dire que ca travaille) Et là , bah j'attends les prochaines fois, si ça se décide à être des vrais règles ou spottings! J'avais prévu de reprendre la pilule pour cet été au moins. A voir.
J'édit car j'ai repensé à un truc : à chaque fois que j'ai arreté la pilule, tout comme là, j'ai pu voir une pilosité ++++ qu'avec pilule! Sur tout le corps. Mais même sur le visage quoi! le duvet est plus foncé et certain poils de se duvet sont un peu long à mon gout!!
Je prends la pilule depuis mes 16 ans car j'avais des règles hémorragiques. Etant jeune, on m'avait donné la Diane pour son effet anti acné (et j'avais pris de la poitrine, trop bien). Puis par la suite, j'avais changé de gynéco qui a trouvé bon, de me changer ma pilule (chère en plus) et j'ai eu des règles et spotting entre chaque règle pendant 3 mois. Réponse de ma gynéco : c'est le temps que votre corps s'y fasse! MAIS BI-EN S-U-R !!
Donc j'ai arrêté de nouveau, pour .... des règles hémorragique et irrégulières et plus ou moins longue (tout les 15 ou 42 jrs et 2-3 jrs à 7-8 jrs).
J'ai de nouveau changé de gynéco qui était dans ma ville. Super bien (pas très parlant et pas souriant mais efficace et précis). Il m'a donné ADEPAL et là nickel! J'ai arrêté y'a quelques années car je devais faire des tests d'ovulation donc fallait que je sois au "naturel" forcément. (Pas très concluant car je suis suivie pour ma thyroide et il se trouve que Madame, joue avec les informations de températures du corps, bref). Vu que mes règles sont revenues bien hémorragique et irrégulières, j'ai repris la pilule. Mais je n'avais remarqué que l'acné à ce moment là.
Et là, j'ai de nouveau arrêté (y a quelques semaines, 2 mois même) et oui, la libido est revenue. Oui, l'acné est revenue aussi (bouhhh). Poids, ni perte ni prise (je pense que la thyroïde y joue aussi sur la régulation de mon poids). Cheveux gras, pas beaucoup plus que d'habitude Mais moins de pertes et plus sensation de plus épais. Mais alors par contre, les règles, j'ai eu en guise de 1ere sans pilule à 7 jrs de spottings! Moi, qui a tjrs été habitué à avoir les chutes du Niagara, j'étais troublée ! et la 2nd fois des règles entre " " encore des spottings arrivées 15 jrs après les 1eres. Par contre, pics dans les ovaires, mal au bide (pas violent mais assez pour dire que ca travaille) Et là , bah j'attends les prochaines fois, si ça se décide à être des vrais règles ou spottings! J'avais prévu de reprendre la pilule pour cet été au moins. A voir.
J'édit car j'ai repensé à un truc : à chaque fois que j'ai arreté la pilule, tout comme là, j'ai pu voir une pilosité ++++ qu'avec pilule! Sur tout le corps. Mais même sur le visage quoi! le duvet est plus foncé et certain poils de se duvet sont un peu long à mon gout!!
Dernière édition :
Je viens de reprendre la pilule après 3 ans d’arrêt alors que je suis célibataire, et qu’en plus j’ai un DIU cuivre.
Je l’ai reprise en désespoir de cause, car je ne voyais pas d’autre solution tant mon estime de moi avait atteint un niveau sous terre.
Je m’explique :
À l’arrêt de ma pilule (Leloo Gé, que j’ai prise pendant 6 ans), tout allait bien les premiers mois, malgré des cycles très longs, mais au bout de 6 mois d’arrêt, la catastrophe : acné sévère digne d’une ado de 14 ans, cycles de plus de 50 jours et très irréguliers ... et ça n’a fait que s’aggraver pendant 3 ans. Les médecins n’ont clairement pas pris au sérieux mon problème et m’ont tous dit « c’est normal, c’est le temps que votre corps retrouve son rythme normal ». Sauf que 1 an je veux bien, 2 ans à la rigueur... mais 3 ans, ???
Résultat, à l’approche de la 30aine j’étais défigurée par l’acné, incapable de prévoir mes règles (cycles de 36 à 60 jours) et en bonus j’ai vécu plein d’événements difficiles qui ont encore plus impacté ma confiance en moi.
Un médecin m’a quand même envoyé faire une échographie pour suspicion de SOPK mais cela n’a rien donné.
En désespoir de cause, dans une période de recherche d’emploi où je devais passer plein d’entretiens et donc paraître un minimum confiante et soignée, j’ai décidé de reprendre la pilule.
Et donc depuis, mon acné a nettement diminué et ma confiance en moi est remontée, j’ai des fausses règles donc régulières, mais m*rde quoi, j’avale des hormones tous les jours et ça me fait chi*r.
Je l’ai reprise en désespoir de cause, car je ne voyais pas d’autre solution tant mon estime de moi avait atteint un niveau sous terre.
Je m’explique :
À l’arrêt de ma pilule (Leloo Gé, que j’ai prise pendant 6 ans), tout allait bien les premiers mois, malgré des cycles très longs, mais au bout de 6 mois d’arrêt, la catastrophe : acné sévère digne d’une ado de 14 ans, cycles de plus de 50 jours et très irréguliers ... et ça n’a fait que s’aggraver pendant 3 ans. Les médecins n’ont clairement pas pris au sérieux mon problème et m’ont tous dit « c’est normal, c’est le temps que votre corps retrouve son rythme normal ». Sauf que 1 an je veux bien, 2 ans à la rigueur... mais 3 ans, ???
Résultat, à l’approche de la 30aine j’étais défigurée par l’acné, incapable de prévoir mes règles (cycles de 36 à 60 jours) et en bonus j’ai vécu plein d’événements difficiles qui ont encore plus impacté ma confiance en moi.
Un médecin m’a quand même envoyé faire une échographie pour suspicion de SOPK mais cela n’a rien donné.
En désespoir de cause, dans une période de recherche d’emploi où je devais passer plein d’entretiens et donc paraître un minimum confiante et soignée, j’ai décidé de reprendre la pilule.
Et donc depuis, mon acné a nettement diminué et ma confiance en moi est remontée, j’ai des fausses règles donc régulières, mais m*rde quoi, j’avale des hormones tous les jours et ça me fait chi*r.
Dernière édition :
V
Vogel
Guest
La pilule a pour moi l'effet inverse que certaines mentionnent ici. Sans pilule, mon SPM est ingérable, j'ai mal partout et je déprime. Je crois que la pilule baisse juste un peu ma libido mais les bénéfices sont quand même hyper intéressants.
J'imagine que la pilule peut avoir des effets secondaires néfastes, mais le procès qu'on lui fait systématiquement, comme à tout médicament, sans pourtant être un spécialiste me met toujours mal à l'aise.
C'est un peu culpabilisant et saoulant de devoir parfois se justifier sur le fait de prendre un truc qui ne répond pas assez aux critères "naturels" et qui serait donc intrinsèquement mauvais pour le corps. Il y a une méfiance envers tout ce qui est """""chimique""""" qui me lasse toujours un peu.
Je précise que je ne nie pas tous les problèmes liés aux mauvais gynécos et aux mauvaises prescriptions, c'est bien la croix et la bannière de trouver un bon spécialiste et de trouver ce qui nous correspond vraiment.
C'est juste qu'il y a tellement d'histoires différentes à propos de la pilule que je ne pense pas qu'on puisse faire une conclusion sur ce qu'elle est pour toutes les femmes.
J'imagine que la pilule peut avoir des effets secondaires néfastes, mais le procès qu'on lui fait systématiquement, comme à tout médicament, sans pourtant être un spécialiste me met toujours mal à l'aise.
C'est un peu culpabilisant et saoulant de devoir parfois se justifier sur le fait de prendre un truc qui ne répond pas assez aux critères "naturels" et qui serait donc intrinsèquement mauvais pour le corps. Il y a une méfiance envers tout ce qui est """""chimique""""" qui me lasse toujours un peu.
Je précise que je ne nie pas tous les problèmes liés aux mauvais gynécos et aux mauvaises prescriptions, c'est bien la croix et la bannière de trouver un bon spécialiste et de trouver ce qui nous correspond vraiment.
C'est juste qu'il y a tellement d'histoires différentes à propos de la pilule que je ne pense pas qu'on puisse faire une conclusion sur ce qu'elle est pour toutes les femmes.
@Vogel
Sois sûre que si la pilule augmentait la libido, au nom de la libération sexuelle plus personne ne parlerait "d'horribles hormones" à engloutir.
On dirait qu'on parle de vaches à qui on injecte des hormones de croissance bien toxiques et dégueulasses alors que ce sont juste des hormones qui remplacent celles que le corps produit déjà (ou améliorent celles que produit le corps) pour laisser les ovaires au repos.
Je me trouve beaucoup plus "saine" en prenant des hormones de synthèse qu'en ayant le visage criblé de boutons, les cheveux qui tombent et le poids qui fait n'importe quoi. En quoi c'est "sain" un corps qui produit trop d'androgènes ? C'est peut-être naturel mais parfois le naturel est à côté de la plaque.
Cela dit, je parle de la pilule pour corriger des troublés hormonaux mais il va de soi que prendre la pilule à un but contraceptif seul mérite le même respect.
A chaque fois que quelqu'un mentionne avoir arrêté la pilule on dirait qu'elle compare ça à de l'héroïne : "Ouf enfin j'ai arrêté cette merde qui empoisonnait mon corps!"
Un peu de tolérance quand même...
Sois sûre que si la pilule augmentait la libido, au nom de la libération sexuelle plus personne ne parlerait "d'horribles hormones" à engloutir.
On dirait qu'on parle de vaches à qui on injecte des hormones de croissance bien toxiques et dégueulasses alors que ce sont juste des hormones qui remplacent celles que le corps produit déjà (ou améliorent celles que produit le corps) pour laisser les ovaires au repos.
Je me trouve beaucoup plus "saine" en prenant des hormones de synthèse qu'en ayant le visage criblé de boutons, les cheveux qui tombent et le poids qui fait n'importe quoi. En quoi c'est "sain" un corps qui produit trop d'androgènes ? C'est peut-être naturel mais parfois le naturel est à côté de la plaque.
Cela dit, je parle de la pilule pour corriger des troublés hormonaux mais il va de soi que prendre la pilule à un but contraceptif seul mérite le même respect.
A chaque fois que quelqu'un mentionne avoir arrêté la pilule on dirait qu'elle compare ça à de l'héroïne : "Ouf enfin j'ai arrêté cette merde qui empoisonnait mon corps!"
Un peu de tolérance quand même...
Je vais peut-être faire une réflexion farfelue, mais en quoi est-ce un problème de perdre de la libido? Si on a moins envie de sexe, on en a moins besoin donc...on peut passer à autre chose 
je vois dans les commentaires que le problème est souvent lié au couple, mais on est pas obligé de passer par le sexe pour faire couple...enfin, si on en a envie...mais si on en a plus trop envie ?! La perte totale de libido peut-être problématique parce qu'elle crée une asymétrie radicale, mais sinon...ça me laisse un peu perplexe 
je vois dans les commentaires que le problème est souvent lié au couple, mais on est pas obligé de passer par le sexe pour faire couple...enfin, si on en a envie...mais si on en a plus trop envie ?! La perte totale de libido peut-être problématique parce qu'elle crée une asymétrie radicale, mais sinon...ça me laisse un peu perplexe 
@Pasd'idéespourunpseudo Alors je sais pas si ma définition est la même que pour tout le monde, mais personnellement la baisse de libido que j'observe depuis quelques années d'utilisation de la pilule, je la définie comme un fossé entre ce que le cerveau réclame et les réponse physiques. C'est avoir envie de faire l'amour, dans la théorie, avoir conscience des gens qu'on trouve attirant MAIS le corps qui ne répond plus vraiment au désir, qui ne s'active plus aussi rapidement. Si on ajoute à ça des problèmes de lubrification qui rendent les rapports laborieux, voir extrêmement douloureux pour mon cas, ça achève juste le processus. Ça génère une certaine frustration et c'est ça qui cause problème. Si on a moins de libido mais que ça nous arrange, ce n'est pas un problème. 
C'est la raison principale pour laquelle je pense arrêter la pilule d'ailleurs. Je suis juste terrorisée à l'idée de perdre mes cheveux (alors que j'ai déjà trois poils sur le caillou) et de retrouver mon acné sévère qui s'est atténuée grâce à la pilule (et puis a complètement disparu en supprimant les produits laitiers !). Ça et l'absence de contraception que je trouve intéressante à part la stérilisation. Bref, c'est la merde.
C'est la raison principale pour laquelle je pense arrêter la pilule d'ailleurs. Je suis juste terrorisée à l'idée de perdre mes cheveux (alors que j'ai déjà trois poils sur le caillou) et de retrouver mon acné sévère qui s'est atténuée grâce à la pilule (et puis a complètement disparu en supprimant les produits laitiers !). Ça et l'absence de contraception que je trouve intéressante à part la stérilisation. Bref, c'est la merde.
@LadySumire
J'associais le manque de libido à un manque psychologique. Par exemple à un moment j'avais perdu ma libido et j'étais frustrée car j'étais en couple. Mais j'étais frustrée de ne pas avoir envie. En fait je me mettais la pression, je me disais que c'était pas normal de ne plus avoir envie.
J'avais tout de suite pensé à la pilule et en réalité c'était pas la pilule, c'était surtout que je n'avais plus de désir pour mon copain de l'époque
Par contre si la perte de libido n'est que physique (et pas psychique) pour moi ce n'est pas trop un problème de libido (désir) mais un problème plus "mécanique"?
Puisque techniquement tu as encore envie, donc du désir. Alors que dans la perte de libido psychique tu n'en as plus envie. Mais ça pose problème dans le sens où tu te sens anormale, surtout si t'es en couple.
C'est un peu comme ne plus avoir faim.
J'associais le manque de libido à un manque psychologique. Par exemple à un moment j'avais perdu ma libido et j'étais frustrée car j'étais en couple. Mais j'étais frustrée de ne pas avoir envie. En fait je me mettais la pression, je me disais que c'était pas normal de ne plus avoir envie.
J'avais tout de suite pensé à la pilule et en réalité c'était pas la pilule, c'était surtout que je n'avais plus de désir pour mon copain de l'époque
Par contre si la perte de libido n'est que physique (et pas psychique) pour moi ce n'est pas trop un problème de libido (désir) mais un problème plus "mécanique"?
Puisque techniquement tu as encore envie, donc du désir. Alors que dans la perte de libido psychique tu n'en as plus envie. Mais ça pose problème dans le sens où tu te sens anormale, surtout si t'es en couple.
C'est un peu comme ne plus avoir faim.
@LadySumire Aaaahhh...merci pour ton explication ! Maintenant que tu le dis, ça m'arrive souvent depuis que je suis sous pilule... C'est vrai que c'est un peu pénible au niveau relationnel, parce que j'ai par exemple un copain très attaché à la sexualité de couple, parce qu'il en a assez besoin, qu'il met beaucoup d'affect...bref, comme pas mal de personnes, dont certaines qui doivent s'inquiéter de leur libido, je pense.
Mais au niveau de mon rapport au corps, je suis plutôt satisfaite, cela m'est plus confortable d'avoir moins de sollicitations physiquement.
@Nastja J'ai l'impression qu'il y a beaucoup de craintes au niveau de la perte de libido "psychique", et une certaine confusion à ce sujet. Mais dans ce cas, c'est tout de même un peu triste, d'avoir peur de son corps, d'avoir peur de sa contraception (qui colle deja assez de soucis) pour quelque chose de non-vital (contrairement à la faim) alors que le problème c'est peut-être du côté....du couple. Le fait qu'on accorde personnellement de l'importance au désir de l'autre, à une sexualité régulière, qu'on doive harmoniser nos besoins, blablabla. Le côté face de ce genre de sexualité.
Maintenant que tu le dis, ça m'arrive souvent depuis que je suis sous pilule... C'est vrai que c'est un peu pénible au niveau relationnel, parce que j'ai par exemple un copain très attaché à la sexualité de couple, parce qu'il en a assez besoin, qu'il met beaucoup d'affect...bref, comme pas mal de personnes, dont certaines qui doivent s'inquiéter de leur libido, je pense.Mais au niveau de mon rapport au corps, je suis plutôt satisfaite, cela m'est plus confortable d'avoir moins de sollicitations physiquement.
@Nastja J'ai l'impression qu'il y a beaucoup de craintes au niveau de la perte de libido "psychique", et une certaine confusion à ce sujet. Mais dans ce cas, c'est tout de même un peu triste, d'avoir peur de son corps, d'avoir peur de sa contraception (qui colle deja assez de soucis) pour quelque chose de non-vital (contrairement à la faim) alors que le problème c'est peut-être du côté....du couple. Le fait qu'on accorde personnellement de l'importance au désir de l'autre, à une sexualité régulière, qu'on doive harmoniser nos besoins, blablabla. Le côté face de ce genre de sexualité.
@Pasd'idéespourunpseudo
Je pense que la crainte de perdre sa libido est une crainte de vieillir au fond. La sexualité débordante est associée à la jeunesse. Avoir "envie" c'est être jeune, pleine de vitalité...
Bon il y a aussi l'aspect social et le couple.
L'aspect social représente un certain succès et apporte de la valeur : "je baise donc ça veut dire que je plais à quelqu'un. Je suis pas rejetée etc." (+ l'image de jeune pleine de vie, la passion, la fougue, bref que des fantasmes typiquement humains). On peut même augmenter sa "valeur de désirabilité" en sous-entendant qu'on a une vie sexuelle très active.
Le couple : c'est un moyen de faire durer le couple plus longtemps, de se faire plaisir l'un l'autre, d'être désirée et désirable. Avoir une forte libido c'est aussi l'opposé du sexe procréatif pur et simple sans fin, sans plaisir, fait mécaniquement pour honorer le contrat de mariage.
Du coup avec tous ces aspects réunis je peux comprendre que perdre sa libido c'est presque devenir l'ombre de soi-même dans la société. C'est risquer de perdre son couple, perdre sa vitalité...
Mais voilà la pilule peut jouer sur la libido mais la plupart du temps d'autres facteurs sont en jeu (couple longue durée, dépression, plus de désir pour l'autre ou pour soi-même etc.)
Quant à celles qui retrouvent une libido après la pilule je dirais que c'est parce qu'il y a un rebond d'hormones mâles qui réapparaît... or il me semble que c'est souvent un symptôme d'ovaires polykystiques la surproduction d'hormones mâles. Bref pas de quoi se réjouir parce que le SOPK C'est pas marrant et de toutes façons la libido retombera s'il y a un terrain dépressif ou qu'après 12 ans de relation vous ne pouvez plus voir votre mec en peinture.
Je pense que la crainte de perdre sa libido est une crainte de vieillir au fond. La sexualité débordante est associée à la jeunesse. Avoir "envie" c'est être jeune, pleine de vitalité...
Bon il y a aussi l'aspect social et le couple.
L'aspect social représente un certain succès et apporte de la valeur : "je baise donc ça veut dire que je plais à quelqu'un. Je suis pas rejetée etc." (+ l'image de jeune pleine de vie, la passion, la fougue, bref que des fantasmes typiquement humains). On peut même augmenter sa "valeur de désirabilité" en sous-entendant qu'on a une vie sexuelle très active.
Le couple : c'est un moyen de faire durer le couple plus longtemps, de se faire plaisir l'un l'autre, d'être désirée et désirable. Avoir une forte libido c'est aussi l'opposé du sexe procréatif pur et simple sans fin, sans plaisir, fait mécaniquement pour honorer le contrat de mariage.
Du coup avec tous ces aspects réunis je peux comprendre que perdre sa libido c'est presque devenir l'ombre de soi-même dans la société. C'est risquer de perdre son couple, perdre sa vitalité...
Mais voilà la pilule peut jouer sur la libido mais la plupart du temps d'autres facteurs sont en jeu (couple longue durée, dépression, plus de désir pour l'autre ou pour soi-même etc.)
Quant à celles qui retrouvent une libido après la pilule je dirais que c'est parce qu'il y a un rebond d'hormones mâles qui réapparaît... or il me semble que c'est souvent un symptôme d'ovaires polykystiques la surproduction d'hormones mâles. Bref pas de quoi se réjouir parce que le SOPK C'est pas marrant et de toutes façons la libido retombera s'il y a un terrain dépressif ou qu'après 12 ans de relation vous ne pouvez plus voir votre mec en peinture.
Personnellement quand j'ai arrêté la pilule ça a été une sacrée libération ! J'ai perdu du poids, mes cheveux ont repoussé et repris le volume qu'ils avaient avant, ma libido est apparue +++ (moi qui n'en avait presque pas), je me sentais plus stable et confiante en moi. Mieux dans mes baskets ! Alors clairement les 6-9 premiers moi j'ai fait comme une seconde crise de puberté avec de l'acnée, des règles irrégulières et l'apprivoisement de ces nouveautés dans mon corps qui étaient assez perturbantes au début et, oui, maintenant j'ai des poils (ayant commencé la pilule à 15 ans je n'avais jamais vraiment eu de poils aux jambes, aux aisselles,...) bien visibles et qui poussent rapidement,... Mais vous savez quoi ? On s'en fout ! Car ça ne vaut pas la liberté et le bien être que procure l'arrêt de la pilule . Je suis passée au stérilet en cuivre depuis (je me suis battue avec mon médecin qui voulait m'imposer l'hormonal alors qu'avec la gynécologue on avait conclu le cuivre) mais voilà ! J'ai banni la contraception hormonale et je me sens bien !
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