@Liza Radley : Je n'ai toujours pas compris quel est leur argumentaire qui ne recours à aucune notion religieuse, soit personne n'en a parlé soit on n'est pas d'accord sur ce qui relève de la religion.
Tout d'abord je n'oppose pas logique et religieux, j'avais compris que tu disais que le discours des survivants restait cohérent même sans faire appel à la religion chrétienne mais apparemment il fallait comprendre que leur discours reste logique même en faisant appel à la religion chrétienne. Là je suis d'accord, rien de plus logique que d'utiliser des arguments religieux pour dire que l'avortement c'est pas bien.
Si je suis bien ton raisonnement sur l'âme, ça reste de toute façon un concept religieux soit au sens de recherche du salut, soit au sens d'anthropocentrisme (qui n'a pas de réel argument si on excepte toutes les théories religieuses). Tu as raison de pointer le fait que la loi occidentale résulte bien souvent d'une transposition des préceptes chrétiens, je ne l'aurais pas mieux expliqué.
Du coup, on est bien d'accord les survivants utilisent la religion chrétienne (si un être vivant est à l'origine de la mort d'un autre être vivant cela est immoral si et seulement si les deux êtres vivants font partie de l'espèce humaine) ? Car ils ne peuvent pas dire qu'ils se basent sur la loi française puisqu'un fœtus n'est pas considéré comme une personne humaine et ils ne peuvent pas dire qu'ils se basent sur la science en établissant qu'un fœtus humain appartient à l'espèce humaine et est dès lors considéré comme un homme car considérer la mort d'un humain par un autre humain comme un acte immoral n'est pas un argument scientifique. De ce que j'ai compris ils utilisent une prémisse qui peut être juridique ou religieuse et une prémisse qui peut être scientifique ou religieuse du coup la conclusion n'est logique ni sur un plan juridique, ni sur un plan scientifique, seulement sur un plan religieux.
Les survivants n'ont absolument pas une position progressiste, de ce que j'ai compris ils prônent l'anthropocentrisme et le spécisme donc c'est tout l'inverse ! De plus s'opposer à l'interruption volontaire de grossesse (volontaire, pas obligatoire) revient à légitimer l'asservissement féminin en refusant aux femmes le droit de disposer de leur corps, de leur propre personne. Pas vraiment progressiste...
Par contre, tu ne peux pas dire qu'un petit groupe organisé autour d'une idéologie commune a une pensée plus cohérente que toutes les personnes pro-choix, c'est incomparable. Tu peux comparer la logique de l'argumentaire des survivants et celle d'une association féministe par exemple, ou alors les arguments des anti-choix avec ceux des pro-choix mais là on trouvera des incohérences dans les deux groupes car ils sont trop nombreux pour tous penser pareil.
Enfin, si “une personne humaine, c'est un humain qui n'a pas été avorté“ cela signifie donc que les fœtus avortés ne sont pas des personnes humaines du coup ça va, selon les survivants on a le droit de tuer des êtres vivants qui ne sont pas considérés comme des personnes humaines, non ? Ok, ici je fais exprès de ne pas comprendre leur raisonnement mais faut avouer que ce slogan est vraiment bancal.
Tout d'abord je n'oppose pas logique et religieux, j'avais compris que tu disais que le discours des survivants restait cohérent même sans faire appel à la religion chrétienne mais apparemment il fallait comprendre que leur discours reste logique même en faisant appel à la religion chrétienne. Là je suis d'accord, rien de plus logique que d'utiliser des arguments religieux pour dire que l'avortement c'est pas bien.
Si je suis bien ton raisonnement sur l'âme, ça reste de toute façon un concept religieux soit au sens de recherche du salut, soit au sens d'anthropocentrisme (qui n'a pas de réel argument si on excepte toutes les théories religieuses). Tu as raison de pointer le fait que la loi occidentale résulte bien souvent d'une transposition des préceptes chrétiens, je ne l'aurais pas mieux expliqué.
Du coup, on est bien d'accord les survivants utilisent la religion chrétienne (si un être vivant est à l'origine de la mort d'un autre être vivant cela est immoral si et seulement si les deux êtres vivants font partie de l'espèce humaine) ? Car ils ne peuvent pas dire qu'ils se basent sur la loi française puisqu'un fœtus n'est pas considéré comme une personne humaine et ils ne peuvent pas dire qu'ils se basent sur la science en établissant qu'un fœtus humain appartient à l'espèce humaine et est dès lors considéré comme un homme car considérer la mort d'un humain par un autre humain comme un acte immoral n'est pas un argument scientifique. De ce que j'ai compris ils utilisent une prémisse qui peut être juridique ou religieuse et une prémisse qui peut être scientifique ou religieuse du coup la conclusion n'est logique ni sur un plan juridique, ni sur un plan scientifique, seulement sur un plan religieux.
Les survivants n'ont absolument pas une position progressiste, de ce que j'ai compris ils prônent l'anthropocentrisme et le spécisme donc c'est tout l'inverse ! De plus s'opposer à l'interruption volontaire de grossesse (volontaire, pas obligatoire) revient à légitimer l'asservissement féminin en refusant aux femmes le droit de disposer de leur corps, de leur propre personne. Pas vraiment progressiste...
Par contre, tu ne peux pas dire qu'un petit groupe organisé autour d'une idéologie commune a une pensée plus cohérente que toutes les personnes pro-choix, c'est incomparable. Tu peux comparer la logique de l'argumentaire des survivants et celle d'une association féministe par exemple, ou alors les arguments des anti-choix avec ceux des pro-choix mais là on trouvera des incohérences dans les deux groupes car ils sont trop nombreux pour tous penser pareil.
Enfin, si “une personne humaine, c'est un humain qui n'a pas été avorté“ cela signifie donc que les fœtus avortés ne sont pas des personnes humaines du coup ça va, selon les survivants on a le droit de tuer des êtres vivants qui ne sont pas considérés comme des personnes humaines, non ? Ok, ici je fais exprès de ne pas comprendre leur raisonnement mais faut avouer que ce slogan est vraiment bancal.