Alors autant je suis plutôt d'accord avec l'idée qu'une partie du travail des athlètes est aussi de communiquer et de promouvoir leur sport (ce qui, comme le rappelle justement l'article du Guardian, est de moins en moins le monopole de la presse écrite traditionnelle), autant il me semble que c'est aussi censé être le travail des journalistes que de réfléchir à la pertinence des questions qu'ils posent, et quand on voit la quantité de questions infantilisantes, glauques, réifiantes, qui sont encore posées à des athlètes de renom comme Naomi Osaka, force est de constater qu'on est loin du compte.
Donc ouais, dans un monde parfait, je concevrais qu'on demande aux athlètes de faire des efforts même s'ils n'aiment pas l'exercice de la conférence de presse. Et encore ! Parce qu'à partir du moment où la santé mentale de ces athlètes est en jeu, on ne devrait même pas se poser la question placer la santé des acteurs principaux de ces tournois sportifs au-dessus des questions de communication (sans déconner)!
Sauf que spoiler, on n'est pas dans un monde parfait, les athlètes noires continuent d'être traitées bien différemment de leurs homologues masculins et/ou blanc·he·s par leur milieu. Et je ne vois pas pourquoi Naomi Osaka devrait user sa santé à se plier aux règles d'un milieu qui de toute façon, ne joue pas fair-play avec elle. Elle a mille autres moyens à sa disposition pour promouvoir son sport, elle aurait tort de se priver. Et si elle met un coup de pied dans la fourmilière au passage et que ça permet aux organisateurs et aux journalistes de se remettre en question vis de la pertinence des conférences de presse et de la façon dont ils traitent les athlètes sur lesquelles leur métier repose, ben voilà, moi je dis gros big-up à elle.
Donc ouais, dans un monde parfait, je concevrais qu'on demande aux athlètes de faire des efforts même s'ils n'aiment pas l'exercice de la conférence de presse. Et encore ! Parce qu'à partir du moment où la santé mentale de ces athlètes est en jeu, on ne devrait même pas se poser la question placer la santé des acteurs principaux de ces tournois sportifs au-dessus des questions de communication (sans déconner)!
Sauf que spoiler, on n'est pas dans un monde parfait, les athlètes noires continuent d'être traitées bien différemment de leurs homologues masculins et/ou blanc·he·s par leur milieu. Et je ne vois pas pourquoi Naomi Osaka devrait user sa santé à se plier aux règles d'un milieu qui de toute façon, ne joue pas fair-play avec elle. Elle a mille autres moyens à sa disposition pour promouvoir son sport, elle aurait tort de se priver. Et si elle met un coup de pied dans la fourmilière au passage et que ça permet aux organisateurs et aux journalistes de se remettre en question vis de la pertinence des conférences de presse et de la façon dont ils traitent les athlètes sur lesquelles leur métier repose, ben voilà, moi je dis gros big-up à elle.