J'ai tout appris ce matin au réveil. Le choc. Je suis loin, j'assimile à peine, mais plus les heures passent plus je ressens une douleur diffuse similaire à celle de Janvier dernier : "j'ai mal au pays". Indescriptible. Tout le monde va bien, de mon côté mais aussi celui de mes amis visiblement, ce qui ne m'empêche pas d'être de tout coeur avec les personnes ayant perdu un ou des proches/amis.
C'était la cohue sur FB ce matin pour mon copain et moi car nous sommes des métalleux et bien entendu, nous avions peur que beaucoup de nos amis soient au Bataclan ce soir ; nous n'essuyons pas de perte directe mais la communauté Metal, cette grande famille, en prend un coup dans la gueule.
Déjà émergent les amalgames, les récupérateurs s'en donnent à coeur joie. Lire "on vous l'avait dit" est d'un irrespect et d'une indécence qui, comme vous, me force à bouder les médias non pas par peur du bilan mais par rapport aux réactions suscitées...
Moi aussi je refuse d'avoir peur & de céder à un "état d'urgence" où on pourrait me restreindre, m'interdire des déplacements, m'interdire mes amusements, mes joies de me balader librement. C'est EXACTEMENT ce que voulaient ces terroristes : semer un climat de terreur, interdire, restreindre. Pas question de donner raison à ces personnes.