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Dernière édition :
Alors le petit bilan de 2017 :
Et les projets de 2018 :
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Et les projets de 2018 :
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J'ai bien envie de poser aussi mon bilan, d'habitude je n'aime pas trop ce genre de choses mais y'a eu tellement de trucs cette année...
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M
Membre supprimé 213615
Guest
C'est parti pour le bilan 2017 :
Et pour 2018 ?
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Et pour 2018 ?
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2017 a été une grosse année de changement et d'événements pour moi.
Il y a eu d'abord 3 semaines d'arrêt pour des douleurs lombaires qui duraient depuis 2 mois et qui se sont avérées n'être "que" musculaires. Un déclic s'est produit quand je suis retournée bosser après ces 3 semaines d'arrêt: il fallait que je parte de ce boulot qui m'éreintait physiquement et mentalement.
J'ai donc fait un grand saut dans l'inconnu en changeant de boulot: nouveau poste, que je ne connaissais pas du tout, nouvelle entreprise, nouveaux collègues... Cette mutation a été un vrai challenge pour moi mais aussi un vrai soulagement. Un meilleur salaire, une ambiance très conviviale, des horaires souples et tous mes week-end de repos, des rtt en plus des vacances et des heures supplémentaires récupérables, la possibilité de prendre des congés n'importe quand dans l'année et sans avoir à prévenir 1 an à l'avance, moins de transports donc moins de fatigue aussi.
Il y a eu les vacances en Loire Atlantique, c'était juste un bonheur, et l'envie d'y retourner sitôt qu'on est rentrés. Ça faisait plusieurs années qu'on ne s'était pas accordé de vacances et cela nous a vraiment fait du bien.
Il y a eu l'annonce du cancer de ma sœur. C'était douloureux, ça m'a fait très peur...mais il y a eu aussi l'annonce de sa rémission totale. Et le voyage chez les parents pour aller la voir qui m'a fait beaucoup de bien aussi.
Il y a eu le retour à l'emploi de mon copain. Une vraie libération pour lui qui se dévalorisait beaucoup à cause de son absence d'activité qui durait depuis 3 ans déjà. Les débuts ont été compliqués à cause du contexte de l'emploi, notamment l'attitude de la personne qu'il remplace qui a été menaçante avec lui. Je l'ai soutenu et poussé un peu et une fois cette personne partie, tout se passe au mieux maintenant.
Il y a aussi ce logement pour lequel nous sommes en attente d'une réponse de la commission d'attribution. Ça fait plusieurs années que j'attends qu'on puisse déménager pour plus grand et surtout avec une chambre séparée... La réponse sera pour 2018 du coup! Ce logement le rapprocherait de 20 min de mon travail, et 40 min de transports en moins tous les jours ce n'est juste pas négligeable.
Un déménagement peut être, des vacances en juillet, plus d'argent et de sorties, un copain qui a retrouvé sa joie de vivre... J'espère vraiment partir sur de bonnes bases pour 2018.
Mais au fond, je sais que ce n'est qu'une année parmi tant d'autres. 2018 n'est que le prolongement de 2017
Il y a eu d'abord 3 semaines d'arrêt pour des douleurs lombaires qui duraient depuis 2 mois et qui se sont avérées n'être "que" musculaires. Un déclic s'est produit quand je suis retournée bosser après ces 3 semaines d'arrêt: il fallait que je parte de ce boulot qui m'éreintait physiquement et mentalement.
J'ai donc fait un grand saut dans l'inconnu en changeant de boulot: nouveau poste, que je ne connaissais pas du tout, nouvelle entreprise, nouveaux collègues... Cette mutation a été un vrai challenge pour moi mais aussi un vrai soulagement. Un meilleur salaire, une ambiance très conviviale, des horaires souples et tous mes week-end de repos, des rtt en plus des vacances et des heures supplémentaires récupérables, la possibilité de prendre des congés n'importe quand dans l'année et sans avoir à prévenir 1 an à l'avance, moins de transports donc moins de fatigue aussi.
Il y a eu les vacances en Loire Atlantique, c'était juste un bonheur, et l'envie d'y retourner sitôt qu'on est rentrés. Ça faisait plusieurs années qu'on ne s'était pas accordé de vacances et cela nous a vraiment fait du bien.
Il y a eu l'annonce du cancer de ma sœur. C'était douloureux, ça m'a fait très peur...mais il y a eu aussi l'annonce de sa rémission totale. Et le voyage chez les parents pour aller la voir qui m'a fait beaucoup de bien aussi.
Il y a eu le retour à l'emploi de mon copain. Une vraie libération pour lui qui se dévalorisait beaucoup à cause de son absence d'activité qui durait depuis 3 ans déjà. Les débuts ont été compliqués à cause du contexte de l'emploi, notamment l'attitude de la personne qu'il remplace qui a été menaçante avec lui. Je l'ai soutenu et poussé un peu et une fois cette personne partie, tout se passe au mieux maintenant.
Il y a aussi ce logement pour lequel nous sommes en attente d'une réponse de la commission d'attribution. Ça fait plusieurs années que j'attends qu'on puisse déménager pour plus grand et surtout avec une chambre séparée... La réponse sera pour 2018 du coup! Ce logement le rapprocherait de 20 min de mon travail, et 40 min de transports en moins tous les jours ce n'est juste pas négligeable.
Un déménagement peut être, des vacances en juillet, plus d'argent et de sorties, un copain qui a retrouvé sa joie de vivre... J'espère vraiment partir sur de bonnes bases pour 2018.
Mais au fond, je sais que ce n'est qu'une année parmi tant d'autres. 2018 n'est que le prolongement de 2017
Ce dernier jour de l'année 2017, j'ai envie de faire un petit bilan 
.
Alors cette année 2017 a été très ambivalente, et contrastée, remplis de moments où j'ai cru réellement toucher le fond, et de moments où je suis remontée plus forte que jamais avec l'envie de croquer la vie à pleines dents (et je pense que l'année à venir va être dans cette lignée ;p).
Points négatifs de 2017
- Le début de l'année était relativement difficile, j'étais dans une situation financière extrêmement précaire.
Suite à l’échec de mon diplôme en 2016, j'ai voulu repasser celui-ci sauf que je n'avais aucuns financements possibles.
Je vivais de petits remplacements par ci par là dans des secteurs pas dans ma branche du tout. Je n'avais pas le droit à la prime d'activité, ni bourse en tant que redoublante, refus de financement fin de formation par Pole Emploi, bref j'etais dans une impasse.
Le mois de janvier était relativement compliqué, car pour repasser le diplôme il fallait effectuer un stage.
Etant redoublante, je n'étais pas prioritaire, et j'ai eu du mal à en trouver. J'ai finalement trouvé un stage auprès d'une ancienne formatrice de stage, mais non gratifié, et j'ai du réduire mon temps de travail
.
Si j'avais un peu anticipée ça le premier mois, à la fin du stage en mars, avril ça a commencé à devenir de plus en plus compliqué.
J'ai commencé à être en découvert constant, les loyers payés de plus en plus en retard et les repas sautés régulièrement.
Le point culminant de cette sécheresse financière a été atteint en Mai où j'ai été interdit bancaire pendant un mois.
Je crois que ça été un des moments les plus difficiles de ma vie d'adulte. Ces galères m'ont toutefois beaucoup fait mûrir, que ce soit sur mon rapport à l'argent mais sur la vie en général, mais aussi professionnel car ça m'aide par rapport au public que j'accompagne.
-Professionnellement le stage de début d'année était assez dur psychologiquement, je me mettais beaucoup de pression et les professionnelles autour de moi avaient beaucoup d'attente également (premier jour une de mes formatrices me traite d'empotée derrière mon dos).
Que ce soit l'école ou même mon lieu de stage, ils remettaient sans cesse mes capacités en question, et la plupart doutaient de ma capacité de réussir mon diplôme cette fois-ci.
J'entendais en boucle que mes compétences en écrits étaient très faibles voir très graves (même si je tentais de rappeler ma dysorthographie), que je manquais de précision, que je ne synthétisais pas suffisamment bien, que je n'étais pas clair, que je manquais d'assurance à l'oral.
Je vous passe qu'avec mes problèmes financiers annexes, j'ai eu envie à plusieurs reprises de laisser tomber ce diplôme.
- A un moment pour mettre du beurre dans les épinards, j'ai accepté un boulot de garde d'enfants en horaires décalés, en simultané avec ma journée de stage à la fin de celui-ci.Je me levais à 3h30 pour être à 4h45 la bas, n'ayant pas de transports publics ouverts à cette heure ci, pas de voiture, pas de velo j'allais a pieds dans les rues dessertes. Je cumulais soit avec mon stage ou mon taff en périscolaire bref moralement c'était pas toujours évident.
-Par ailleurs je me suis sentis très seule à certains moments, fin 2016 j'ai eu le besoin de prendre de vrais distances avec ma famille (après un très très court retour aux bercail) j'avais surtout envie de ne pas me sentir redevable de ma mère en aucuns cas, je ne voulais pas l'inquiéter avec mes problèmes.
-Amicalement c'était dur car pour mon diplôme et pour mon stage je suis revenue dans ma ville d'études.
Or je n'avais plus vraiment d'amis là bas, et je n'avais pas gardé le lien avec mes camarades de l'école ne voulant pas parlé de mes galères multiples.
Je me suis sentie très délaissée par une amie proche de longue date (15 ans d'amitié) , que je considérais comme ma confidente.
Pendant cette période difficile elle a été complètement absente. A un moment en février on s'est revu, je lui ai confié les difficultés auxquelles je faisais face, je lui ai même avoué des choses que j'avais dit à personne et elle a juste sous entendue que je me victimisais.
On s'est revu après en été, mais j'avais encore de l'amertume à son égard,de son côté je l'agacais, et tout simplement ça ne prend plus.
Depuis juillet on ne s'est pas vu, même si on vit dans la même ville maintenant. Forcément ça m'a fait un petit pincement au cœur, surtout que j'ai du mal à m'attacher aux gens. Mais bon je pense que ça ne sert à rien de forcer si l'entente n'est plus là pour le moment.
- Ce sentiment de solitude et tous ces problèmes ont fait que je me suis plus ou moins retrouvée dans une relation toxique avec quelqu'un fin 2016 et début 2017. La relation a coupé court de manière assez dramatique, il a été infecte après.
Je m'en suis beaucoup voulu car j' avais sentis depuis le début que la relation ne sentait pas bon, mais j'ai pris depuis beaucoup de recul par rapport à ça.
- Pendant toute cette période compliquée, j'ai eu une anxiété au sommet, des désordres alimentaires j'avais commencé une hypnothérapie mais j'ai du coupé court faute de moyens.
Eléments Positifs de 2017
Bon je vous rassure cette année n'a pas été merdique du début à la fin
.
- Bon déja après moult galères, j'ai eu mon diplôme après ce second passage en juin
. J'étais pas peu fière, surtout que jusqu'à la fin j'avais peur de le rater à nouveau. J'ai pu également montrer de quoi j'étais capable aux gens qui ont douté de mes capacités.
-Après j'ai bossé à temps pleins pendant l'été dans un centré aéré grâce au boulot que je faisais en parallèle de ma formation, et j'ai continué la garde d'enfants. Ces boulots même si mal payé, m'ont mis beaucoup de baumes au coeur à une période dure. La joie, l'affection des enfants (surtout ceux du centre aéré mais aussi ceux que je gardais) me manque parfois. Même si c'était pas évident j'en garde un bon souvenir.
- J'ai aussi pu partir quelques jours à venise avec ma mère,et une amie à elle, mes premières vacances à l'étranger depuis des lustres après avoir bossé toutes les vacs. C'était aussi une tentative de rapprochement avec ma mère.
La pour noel je suis partis aux ays basques, avec ma mère et ma soeur ce qui n'était pas arrivé depuis le lycée!
- En septembre j'ai commencé un nouveau boulot, dans ma branche en CDI (bon pas super payé par contre lol, mais c'est nettement mieux qu'avant
.
- Je travaille dans un secteur intéressant même si c'était un peu un saut dans l'inconnu (nouveau secteur, seule professionnelle sur mon poste, nouveau territoire d'intervention, deux mi temps dans deux établissements différents). J'ai trouvé rapidement sachant que je n'ai pas le permis, ce qui est pourtant un gros handicap dans ma branche. J'avais une certaine connaissance de ce public de par mes expériences professionnelles annexes. Je suis aussi très autonome sur mon poste ce que j'apprécie de plus en plus.
- Je suis surtout revenue en septembre, dans ma région d'origine, je me suis relativement rapprochée de ma famille. J'ai même vécue deux mois et demi j'ai ma mère, bon je savais qu'il fallait que je ne reste pas longtemps mais je pense qu'inconsciemment j'avais besoin d'être plus proche de ma famille, et d'être cocoonée après m'être sentie si seule.
- J'ai trouvé un appart provisoire en novembre, a deux pas de mon taff
mais je vais devoir partie courant 2018.
- Sinon je me sens de mieux en mieux, j'ai envie de m'engager dans des causes qui me sont chères. En octobre, j'ai rejoint deux associations environnementales, j'ai participé à des actions, et j'espère m'investir davantage, c'est bien partit en tout cas.
Ça me permet de faire des rencontres avec des gens super ouverts et intéressants ce qui est bien cool.
- J'ai décidé de rejoindre un atelier de peinture et dessin, c'était un grand pas pour moi qui souffre d'un énorme complexe d’infériorité vis à vis de ça.
J'espère m'améliorer et me sentir plus légitime dans ma pratique.
- Je me suis intéressée au zero dechet, au point de m'engager dans cette cause, bon au niveau alimentaire c'est pas encore parfait mais à petit à petit j'avance à grand pas.
- Je me suis également rapprochée d'un ex à moi, au début en s'envoyant des messages au cours de l'année, et puis quand je suis revenue dans ma ville d'origine, on a commençé à se fréquenter un peu plus. Après on ne se voit et on se parle que quand l'autre a envie, on n'a pas pour l'instant vraiment redéfinie notre relation, et je pense que surtout aucuns de nous deux en a envie. Mais c'est sur que c'est quelqu'un qui a une influence positive sur moi, et avec qui j'apprécie échanger. Cependant j'ai conscience qui faudra redéfinir tout ça à un moment donnée.
- Sinon je suis dans une bonne dynamique, je vais au boulot en vélo, j'ai envie de faire pleins de choses, de pleins de changement.
Objectifs pour 2018.
Toutes ces difficultés m'ont permis de beaucoup mûrir, et de relativiser davantage dans ma vie.
Pour cette nouvelle année, j'ai plusieurs envies, objectifs.
Tout d'abord, si j'ai compris une chose en 2017 c'est qu'il est urgent que j'épargne et change de banque, ce que je souhaite réaliser au plus vite. Je souhaite établir un budget me permettant de mettre régulièrement de côté.
Je souhaite continuer mes engagements associatifs, et participer également à des maraudes pour les sans domicile fixe ou migrants.
Développer mon projet d'asso ou rejoindre des initiatives similaires.
-continuer les cours dessins, être plus régulières, et prendre des cours de couture. Utiliser régulièrement ma machine à coudre.
- passer le toeic. Bosser l'anglais et l'espagnol.
-voyager en grèces au printemps ou été, en woofing. Commencer à mettre de côté pour aller en amérique du sud.
- Refaire un tatouage, celui que je repousse depuis des mois, un piercing en plus. Continuer à faire du tri dans ma garde robe, et à changer de look vestimentaire, avoir un look plus épuré, plus mature.
- Continuer zero dechet totale dans ma vie (passer au course totale vrac) , et le minimalisme.
- M'organiser mieux au boulot, anticiper davantage. Etre plus organisée en générale.
- Le ver plus tot. Mediter.
- courir plus, faire des semi, courses 10 km.s'inscrire en salle de sport (adaptée au budget).
- Faire des remplacements, petits boulots annexes pour mettre de côté.
- repasser permis, et ne pas reproduire les erreurs d'avant.
- Réflechir à mes objectifs de vie.[/SPOILER]
.Alors cette année 2017 a été très ambivalente, et contrastée, remplis de moments où j'ai cru réellement toucher le fond, et de moments où je suis remontée plus forte que jamais avec l'envie de croquer la vie à pleines dents (et je pense que l'année à venir va être dans cette lignée ;p).
Points négatifs de 2017
- Le début de l'année était relativement difficile, j'étais dans une situation financière extrêmement précaire.
Suite à l’échec de mon diplôme en 2016, j'ai voulu repasser celui-ci sauf que je n'avais aucuns financements possibles.
Je vivais de petits remplacements par ci par là dans des secteurs pas dans ma branche du tout. Je n'avais pas le droit à la prime d'activité, ni bourse en tant que redoublante, refus de financement fin de formation par Pole Emploi, bref j'etais dans une impasse.
Le mois de janvier était relativement compliqué, car pour repasser le diplôme il fallait effectuer un stage.
Etant redoublante, je n'étais pas prioritaire, et j'ai eu du mal à en trouver. J'ai finalement trouvé un stage auprès d'une ancienne formatrice de stage, mais non gratifié, et j'ai du réduire mon temps de travail
.Si j'avais un peu anticipée ça le premier mois, à la fin du stage en mars, avril ça a commencé à devenir de plus en plus compliqué.
J'ai commencé à être en découvert constant, les loyers payés de plus en plus en retard et les repas sautés régulièrement.
Le point culminant de cette sécheresse financière a été atteint en Mai où j'ai été interdit bancaire pendant un mois.
Je crois que ça été un des moments les plus difficiles de ma vie d'adulte. Ces galères m'ont toutefois beaucoup fait mûrir, que ce soit sur mon rapport à l'argent mais sur la vie en général, mais aussi professionnel car ça m'aide par rapport au public que j'accompagne.
-Professionnellement le stage de début d'année était assez dur psychologiquement, je me mettais beaucoup de pression et les professionnelles autour de moi avaient beaucoup d'attente également (premier jour une de mes formatrices me traite d'empotée derrière mon dos).
Que ce soit l'école ou même mon lieu de stage, ils remettaient sans cesse mes capacités en question, et la plupart doutaient de ma capacité de réussir mon diplôme cette fois-ci.
J'entendais en boucle que mes compétences en écrits étaient très faibles voir très graves (même si je tentais de rappeler ma dysorthographie), que je manquais de précision, que je ne synthétisais pas suffisamment bien, que je n'étais pas clair, que je manquais d'assurance à l'oral.
Je vous passe qu'avec mes problèmes financiers annexes, j'ai eu envie à plusieurs reprises de laisser tomber ce diplôme.
- A un moment pour mettre du beurre dans les épinards, j'ai accepté un boulot de garde d'enfants en horaires décalés, en simultané avec ma journée de stage à la fin de celui-ci.Je me levais à 3h30 pour être à 4h45 la bas, n'ayant pas de transports publics ouverts à cette heure ci, pas de voiture, pas de velo j'allais a pieds dans les rues dessertes. Je cumulais soit avec mon stage ou mon taff en périscolaire bref moralement c'était pas toujours évident.
-Par ailleurs je me suis sentis très seule à certains moments, fin 2016 j'ai eu le besoin de prendre de vrais distances avec ma famille (après un très très court retour aux bercail) j'avais surtout envie de ne pas me sentir redevable de ma mère en aucuns cas, je ne voulais pas l'inquiéter avec mes problèmes.
-Amicalement c'était dur car pour mon diplôme et pour mon stage je suis revenue dans ma ville d'études.
Or je n'avais plus vraiment d'amis là bas, et je n'avais pas gardé le lien avec mes camarades de l'école ne voulant pas parlé de mes galères multiples.
Je me suis sentie très délaissée par une amie proche de longue date (15 ans d'amitié) , que je considérais comme ma confidente.
Pendant cette période difficile elle a été complètement absente. A un moment en février on s'est revu, je lui ai confié les difficultés auxquelles je faisais face, je lui ai même avoué des choses que j'avais dit à personne et elle a juste sous entendue que je me victimisais.
On s'est revu après en été, mais j'avais encore de l'amertume à son égard,de son côté je l'agacais, et tout simplement ça ne prend plus.
Depuis juillet on ne s'est pas vu, même si on vit dans la même ville maintenant. Forcément ça m'a fait un petit pincement au cœur, surtout que j'ai du mal à m'attacher aux gens. Mais bon je pense que ça ne sert à rien de forcer si l'entente n'est plus là pour le moment.
- Ce sentiment de solitude et tous ces problèmes ont fait que je me suis plus ou moins retrouvée dans une relation toxique avec quelqu'un fin 2016 et début 2017. La relation a coupé court de manière assez dramatique, il a été infecte après.
Je m'en suis beaucoup voulu car j' avais sentis depuis le début que la relation ne sentait pas bon, mais j'ai pris depuis beaucoup de recul par rapport à ça.
- Pendant toute cette période compliquée, j'ai eu une anxiété au sommet, des désordres alimentaires j'avais commencé une hypnothérapie mais j'ai du coupé court faute de moyens.
Eléments Positifs de 2017
Bon je vous rassure cette année n'a pas été merdique du début à la fin
.- Bon déja après moult galères, j'ai eu mon diplôme après ce second passage en juin
. J'étais pas peu fière, surtout que jusqu'à la fin j'avais peur de le rater à nouveau. J'ai pu également montrer de quoi j'étais capable aux gens qui ont douté de mes capacités.-Après j'ai bossé à temps pleins pendant l'été dans un centré aéré grâce au boulot que je faisais en parallèle de ma formation, et j'ai continué la garde d'enfants. Ces boulots même si mal payé, m'ont mis beaucoup de baumes au coeur à une période dure. La joie, l'affection des enfants (surtout ceux du centre aéré mais aussi ceux que je gardais) me manque parfois. Même si c'était pas évident j'en garde un bon souvenir.
- J'ai aussi pu partir quelques jours à venise avec ma mère,et une amie à elle, mes premières vacances à l'étranger depuis des lustres après avoir bossé toutes les vacs. C'était aussi une tentative de rapprochement avec ma mère.
La pour noel je suis partis aux ays basques, avec ma mère et ma soeur ce qui n'était pas arrivé depuis le lycée!
- En septembre j'ai commencé un nouveau boulot, dans ma branche en CDI (bon pas super payé par contre lol, mais c'est nettement mieux qu'avant
.- Je travaille dans un secteur intéressant même si c'était un peu un saut dans l'inconnu (nouveau secteur, seule professionnelle sur mon poste, nouveau territoire d'intervention, deux mi temps dans deux établissements différents). J'ai trouvé rapidement sachant que je n'ai pas le permis, ce qui est pourtant un gros handicap dans ma branche. J'avais une certaine connaissance de ce public de par mes expériences professionnelles annexes. Je suis aussi très autonome sur mon poste ce que j'apprécie de plus en plus.
- Je suis surtout revenue en septembre, dans ma région d'origine, je me suis relativement rapprochée de ma famille. J'ai même vécue deux mois et demi j'ai ma mère, bon je savais qu'il fallait que je ne reste pas longtemps mais je pense qu'inconsciemment j'avais besoin d'être plus proche de ma famille, et d'être cocoonée après m'être sentie si seule.
- J'ai trouvé un appart provisoire en novembre, a deux pas de mon taff
mais je vais devoir partie courant 2018.- Sinon je me sens de mieux en mieux, j'ai envie de m'engager dans des causes qui me sont chères. En octobre, j'ai rejoint deux associations environnementales, j'ai participé à des actions, et j'espère m'investir davantage, c'est bien partit en tout cas.
Ça me permet de faire des rencontres avec des gens super ouverts et intéressants ce qui est bien cool
.- J'ai décidé de rejoindre un atelier de peinture et dessin, c'était un grand pas pour moi qui souffre d'un énorme complexe d’infériorité vis à vis de ça.
J'espère m'améliorer et me sentir plus légitime dans ma pratique.
- Je me suis intéressée au zero dechet, au point de m'engager dans cette cause, bon au niveau alimentaire c'est pas encore parfait mais à petit à petit j'avance à grand pas
.- Je me suis également rapprochée d'un ex à moi, au début en s'envoyant des messages au cours de l'année, et puis quand je suis revenue dans ma ville d'origine, on a commençé à se fréquenter un peu plus. Après on ne se voit et on se parle que quand l'autre a envie, on n'a pas pour l'instant vraiment redéfinie notre relation, et je pense que surtout aucuns de nous deux en a envie. Mais c'est sur que c'est quelqu'un qui a une influence positive sur moi, et avec qui j'apprécie échanger. Cependant j'ai conscience qui faudra redéfinir tout ça à un moment donnée.
- Sinon je suis dans une bonne dynamique, je vais au boulot en vélo, j'ai envie de faire pleins de choses, de pleins de changement.
Objectifs pour 2018.
Toutes ces difficultés m'ont permis de beaucoup mûrir, et de relativiser davantage dans ma vie.
Pour cette nouvelle année, j'ai plusieurs envies, objectifs.
Tout d'abord, si j'ai compris une chose en 2017 c'est qu'il est urgent que j'épargne et change de banque, ce que je souhaite réaliser au plus vite. Je souhaite établir un budget me permettant de mettre régulièrement de côté.
Je souhaite continuer mes engagements associatifs, et participer également à des maraudes pour les sans domicile fixe ou migrants.
Développer mon projet d'asso ou rejoindre des initiatives similaires.
-continuer les cours dessins, être plus régulières, et prendre des cours de couture. Utiliser régulièrement ma machine à coudre.
- passer le toeic. Bosser l'anglais et l'espagnol.
-voyager en grèces au printemps ou été, en woofing. Commencer à mettre de côté pour aller en amérique du sud.
- Refaire un tatouage, celui que je repousse depuis des mois, un piercing en plus. Continuer à faire du tri dans ma garde robe, et à changer de look vestimentaire, avoir un look plus épuré, plus mature.
- Continuer zero dechet totale dans ma vie (passer au course totale vrac) , et le minimalisme.
- M'organiser mieux au boulot, anticiper davantage. Etre plus organisée en générale.
- Le ver plus tot. Mediter.
- courir plus, faire des semi, courses 10 km.s'inscrire en salle de sport (adaptée au budget).
- Faire des remplacements, petits boulots annexes pour mettre de côté.
- repasser permis, et ne pas reproduire les erreurs d'avant.
- Réflechir à mes objectifs de vie.[/SPOILER]
Dernière édition :
Je vais pouvoir profiter du fait que je ne fait rien ce soir pour faire le bilan de 2017 et déjà préparer mes résolutions pour 2018.
Bonne année à toutes et à tous !
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Bonne année à toutes et à tous !
Je n'ai pas lu tout vos bilans mais je trouve ça chouette à lire. D'autant plus pour celles/eux dont je me souviens vaguement du bilan de l'an passée, ça me donne du courage et de l'espoir de lire la vie des autres et de me laisser rêver devant leur évolution.
Et puis vos histoires d'amour superbes (@Lenehän
)
2017
Rolala hey franchement je suis fière de moi parce qu’en me rétro projetant mon année 2017 en tête je ne pense qu'aux points positifs:
"Ah mais y'a eu ça aussi, trop cool ! Oh et puis ça, c'était pas terrible mais du coup j'ai vécu ça, et ça va c'était pas non plus l'horreur, ah et puis y'a eu ça trop bien ..." je trouve que je deviens solidement quelqu'un d'optimiste et relativement jouasse et courageuse, alors que globalement mes 2 dernières années étaient franchement pas exceptionnelles mais bon.
Voilà, c'est tout pour l'auto-satisfaction
Pas de panique je vais quand même me secouer un peu le flan pour trouver du moins cool
Je continuerai demain mais j'ai peur de perdre le texte si je poste pas
Et puis vos histoires d'amour superbes (@Lenehän
)2017
Rolala hey franchement je suis fière de moi parce qu’en me rétro projetant mon année 2017 en tête je ne pense qu'aux points positifs:
"Ah mais y'a eu ça aussi, trop cool ! Oh et puis ça, c'était pas terrible mais du coup j'ai vécu ça, et ça va c'était pas non plus l'horreur, ah et puis y'a eu ça trop bien ..."
je trouve que je deviens solidement quelqu'un d'optimiste et relativement jouasse et courageuse, alors que globalement mes 2 dernières années étaient franchement pas exceptionnelles mais bon.Voilà, c'est tout pour l'auto-satisfaction
Pas de panique je vais quand même me secouer un peu le flan pour trouver du moins cool
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Je continuerai demain mais j'ai peur de perdre le texte si je poste pas
Dernière édition :
L'idée de topic est cool 
Bon bah je me lance : 2017 n'a pas été une année facile pour moi mais maintenant j'estime avoir un peu de force pour mieux affronter les choses en cette année 2018. La conclusion que je peux établir avec le recul est qu'il ne faut pas trop tirer sur la corde quand on va mal psychiquement parlant. Faut vraiment arrêter le forçage et les excès.
Mais fin 2017 je me suis dit que j'ai des choses à accomplir donc il faudrait que je prenne sur moi au lieu de laisser les angoisses et les suppositions me ronger, donc...
Bon bah je me lance : 2017 n'a pas été une année facile pour moi mais maintenant j'estime avoir un peu de force pour mieux affronter les choses en cette année 2018. La conclusion que je peux établir avec le recul est qu'il ne faut pas trop tirer sur la corde quand on va mal psychiquement parlant. Faut vraiment arrêter le forçage et les excès.
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Mais fin 2017 je me suis dit que j'ai des choses à accomplir donc il faudrait que je prenne sur moi au lieu de laisser les angoisses et les suppositions me ronger, donc...
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J'ARRIVE PAS à faire mon bilan 2017, ça part dans tous les sens.
Dans un ordre chronologique, je crois que c'est plus facile :
Et pour 2018...
Dans un ordre chronologique, je crois que c'est plus facile :
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Et pour 2018...
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