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Moumouchelamouche
Guest
@Moumouchelamouche Tu parles de banaliser un choix qui pousserait des femmes à moins se protéger, mais est-ce que tu connais le parcours de chaque femme sur ce sujet ? Qui te dis que telle Madz n'a pas pris ses précautions avant de faire une ivg et le vivre comme un acte plutôt banal dans son quotidien ?
Là où je pourrais être d'accord avec toi, c'est qu'informer est important, surtout auprès d'adolescent(e)s par exemple. C'est important, nécessaire même. Mais l'ivg reste une possibilité et il est bien de le savoir aussi. A titre personnel en tout cas, je n'ai jamais rencontré de femmes qui voyait l'ivg comme une contraception et j'ai tendance à voir cela comme un mythe que les opposants au choix de l'ivg répandent. Les amies ou connaissances qui y ont eu recours s'étaient protégées, mais la contraception 0% risque, ça n'existe pas. L'une d'elle par exemple, était étudiante en médecine, et entre avoir un enfant et finir ses études, son choix était fait. Est-ce que c'est du coup "dangereux" si elle ne l'a pas mal vécu ? Est-ce qu'elle aurait dû culpabiliser à mort alors qu'elle subissait déjà le stress de ses études et de ses problèmes personnels ?
C'est là où la question de choix arrive à mon sens. Mon amie à l'époque avait fait un choix qui horrifierai les anti-ivg car, oh là là, elle a osé préféré ses études à un bébé, vous vous rendez compte, une femme qui a des ambitions, où va le monde ma bonne dame. Peut-être que d'autres féministes auraient fait un choix différents, peut-être que d'autres auraient pu concilier les deux. Et c'est pour ça que la notion de choix reste extrêmement importante. Cette amie a eu le choix, et elle l'a actuellement bien vécu justement grâce à ça, parce que personne ne lui imposé quoique ce soit.