Je comprends un peu la démarche de l'article, j'ai moi même très peu d'hommes cis hétéro dans mon entourage proche, et ça ne me manque pas spécialement, vu ce que j'ai pu subir par le passé. J'ai aussi beaucoup déconstruit mon hétérosexualité ces dernières années, et même si je me considère comme plutôt bisexuelle, et bien je suis hétéroromantique, je ne tombe amoureuse que d'hommes pour le moment. Et j'ai bien conscience que c'est lié à mon éducation très genrée qui me pousse à vouloir à tout prix être amoureuse et à me mettre en couple hétéro mais voilà je suis quand même en couple avec un homme cis.
Est-ce que c'est un choix ? Oui et non. En amour, on est libres mais on subit aussi énormément.
Je trouve qu'il y a une limite à vouloir trop rationaliser et/ou contrôler son orientation sexuelle et amoureuse car on touche au domaine de l'inconscient. De plus, ne plus être en contact avec des hommes cis ne t'évite pas toujours de te retrouver dans des environnements toxiques. Certains milieux exclusivement féminins peuvent être parfois plus oppresseurs sur des questions particulières, comme l'injonction à se mettre en couple et à avoir des enfants que dans certains milieux mixtes (surtout quand tu as passé la trentaine).
Donc en fait le problème est bien plus complexe et je pense qu'il faudrait aussi déconstruire tout ce qui touche au couple, à la famille, à la sexualité et à l'amour au niveau sociétal, car les rapports de domination transcendent également le genre (comme l'explique l'article, quand elle dit qu'il y a une inégalité économique au sein de son couple lesbien). Tout en décomplexant au niveau individuel car on n'est pas parfaits et on est tous le fruit de notre environnement. La vie n'est pas quelque chose de linéaire, et, même si une personne est méga déconstruit.e à 20 ans, ben peut-être qu'à 40 ans, elle voudra une vie très normée avec mariage hétéro et enfants, et ça ne fait pas d'elle un.e traître au féminisme pour autant.
Est-ce que c'est un choix ? Oui et non. En amour, on est libres mais on subit aussi énormément.
Je trouve qu'il y a une limite à vouloir trop rationaliser et/ou contrôler son orientation sexuelle et amoureuse car on touche au domaine de l'inconscient. De plus, ne plus être en contact avec des hommes cis ne t'évite pas toujours de te retrouver dans des environnements toxiques. Certains milieux exclusivement féminins peuvent être parfois plus oppresseurs sur des questions particulières, comme l'injonction à se mettre en couple et à avoir des enfants que dans certains milieux mixtes (surtout quand tu as passé la trentaine).
Donc en fait le problème est bien plus complexe et je pense qu'il faudrait aussi déconstruire tout ce qui touche au couple, à la famille, à la sexualité et à l'amour au niveau sociétal, car les rapports de domination transcendent également le genre (comme l'explique l'article, quand elle dit qu'il y a une inégalité économique au sein de son couple lesbien). Tout en décomplexant au niveau individuel car on n'est pas parfaits et on est tous le fruit de notre environnement. La vie n'est pas quelque chose de linéaire, et, même si une personne est méga déconstruit.e à 20 ans, ben peut-être qu'à 40 ans, elle voudra une vie très normée avec mariage hétéro et enfants, et ça ne fait pas d'elle un.e traître au féminisme pour autant.