@La Dame Grise Merci!
@l0ryne Je le remarque aussi. C'est dû au fait que beaucoup de maisons d'édition sont en difficulté financière, alors elles raclent là où elles peuvent:
- pas de correcteurs salariés, mais des indépendants. Ces indépendants, c'est comme pour n'importe quel pro, parfois tu tombes sur un gros nul. Et même si tu tombes sur un bien, ils sont tellement payés au lance-pierre qu'ils sont obligés de faire de la quantité au détriment de la qualité pour avoir de quoi vivre dans le mois ET/OU respecter les délais de livraison du texte (en général l'auteur et l'éditeur prennent leur temps, du coup ils t'envoient en panique leur texte à revoir en 24h parce que l'imprimerie attend déjà et que le graphiste doit encore passer derrière).
- une seule relecture est demandée, alors que quand on fait les choses bien il peut y avoir 2 relectures + une relecture d'épreuves avant que ça parte à l'impression.
- pour économiser encore plus de sous, on peut aussi faire relire par le stagiaire qui a rien d'autre à faire.
- le must, c'est carrément ne faire aucune relecture (j'ai déjà vu des livres où il était écrit noir sur blanc que le texte n'avait pas été relu, et basta). Du coup c'est à la charge de l'auteur de faire en sorte de fournir un texte impeccable, mais entre ceux qui pensent qu'ils maîtrisent toutes les règles, la cohésion, la cohérence et les règles typo parce que ce sont des "zôteurs" et ceux qui n'ont juste pas le budget pour faire appel à un pro, ben ça fait des livres avec des fautes, des coquilles, des inattentions, des incohérences.
Je suis d'accord que ça fait mal au coeur de voir comme les livres sont malmenés et le français déprécié.