@Charockie même si je suis pour la suppression du délais d'avortement, je respecte qu'on se pose la question éthique de l'avortement tardif, tout le monde n'est pas obligé d'avoir la même opinion à ce sujet
Cependant, il y a quelque chose qui me questionne dans ton raisonnement : tu évoques que tu es complètement pour l'IMG à tous les stades de grossesse. Cependant, est-il cohérent de trouver que les parents qui font face à un handicap lourd ou léger (parce qu'il peut s'agir par exemple d'une "simple" Trisomie 21, et donc d'enfants parfaitement viables) ont le droit de vouloir interrompre la grossesse à n'importe quel stade, mais pas les personnes enceintes (d'enfants présumés sans pathologie) qui auraient l'absolue nécessité de l'avortement tardif pour leur équilibre psychique et la poursuite de leur vie ?
Vraie question
Edit : et pour remettre l'église au centre du village, demandons-nous de quoi on parle et de qui on parle quand on parle de personnes qui doivent avorter "tardivement", quelles situations : des femmes utra-précaires, des personnes SDF, des adolescentes victimes d'inceste, des personnes victimes de viols conjugaux et/ou de violences conjugales, une femme qui viendrait de perdre son conjoint, une personne toxicomane, des personnes ayant fait un déni de grossesse, de femmes handicapées mentales institutionnalisées et abusées par leurs éducateurs, ou simplement de très très jeunes adolescentes, et j'en passe. Vraiment, à n'importe quel stade de la grossesse, peut-on considérer qu'on serait en droit de dire à ces personnes qu'elles ne peuvent pas avorter si elles en expriment le besoin ?