On peut être féministe et pas pour une gueguerre homme femme. Et la encore je ne parle même pas de la simplification à l’extrême de l’homme blanc cis porteur de tous les malheurs du monde. Qui est une analyse quand même bien facile.
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J'avoue, je n'en PEUX plus d'entendre cette expression ("homme blanc cis") à tout bout de champ, comme si c'était lui (eux ? d'ailleurs de qui on parle exactement ?) qui était responsable de toutes les merdes possibles et imaginables, et qu'il suffisait de l'invoquer pour trouver une justification à tout. Et pourtant j'ai un petit côté misandre à l'occasion, et je me battrais toute ma vie contre la masculinité toxique
Mais là ça me sort par les yeux, c'est vraiment le degré zéro de l'analyse. Autant je comprends qu'on puisse généraliser sur le genre (on sait que ce sont les hommes en très grande majorité qui tuent, violent, commettent des violences, etc etc), mais sur la couleur de peau ? Quel est le rapport ? Et pourquoi demander à 'l"homme blanc" (encore une fois, on ne sait pas qui c'est) de s'excuser ? Auprès de qui, pour quels actes ? C'est comme si on me demandait à moi de m'excuser pour le passé colonial de la France
Déso, j'étais pas née, je ne suis pas responsable. Par contre qu'on réfléchisse collectivement et qu'on remette en question ses comportements et ses idées reçues, oui. Mais ce n'est pas du tout la même chose... Bref, la nuance, c'est bien 

C'est exactement ce que je prévoyais de poster!
), je continue de penser qu'il ne s'agit pas de culpabilité collective de la "classe des hommes blancs", mais individuelle. Pour moi "je demanderais pardon" fait référence à des hommes blancs qui ont commis des actes/gestes répréhensibles mais qui ne voient pas où est le problème. Je dirais même dans certains cas qui ont été éduqués avec l'idée qu'ils n'ont pas à s'excuser. Du coup j'entends plutôt ça comme "avoir l'humilité de s'excuser quand on est en tort dans un conflit asymétrique" (dans l'exemple de la trottinette c'est a priori ce donti il s'agit). Je pense à des faits très banals de la vie quotidiennes à plus graves, à toutes ces mains mal placées mais "c'était de la drague", à toutes les incivilités en voiture mais "j'etais dans mon droit, femmes au volant danger ambulant", à toutes les insultes racistes "mais c'était pour plaisanter"...