@LovelyLexy : tu leur réponds "quand tu auras un cerveau, tu changeras d'avis".
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freehug;4662995 a dit :Quand même, un truc me chatouille dans les commentaires: d'où vous êtes toutes LA féministe relou de vos groupes d'amis respectifs? Je suis féministe et la plupart des gens que je fréquente le sont aussi, quand bien même c'est sans le savoir, et traitent mes remarques comme elles devraient toujours l'être: des arguments recevable, ou du moins à prendre au sérieux (je dis pas que j'ai toujours raison hein). Du coup, quand ils font des blagues sexistes/racistes/homophobes etc, je ris ou je surenchéris, parce que je sais que c'est pour se moquer des sexistes/racistes/homophobes et non des femmes/étrangers, noirs etc/gays.
Je ne sais pas si je suis très claire. Bref dans vos entourages ça a l'air d'être des sortes de cons quoi.
profile;4662977 a dit :Je pense que le changement total n'aura jamais lieu.
Le rapport de force a trop d'écart. Si tu devais te battre contre un mec (physiquement), il y a de fortes chances pour qu'il t'assome. Et malheureusement c'est la loi du plus fort. Et pas que pour les femmes.
pikanyan;4663059 a dit :freehug;4662995 a dit :Quand même, un truc me chatouille dans les commentaires: d'où vous êtes toutes LA féministe relou de vos groupes d'amis respectifs? Je suis féministe et la plupart des gens que je fréquente le sont aussi, quand bien même c'est sans le savoir, et traitent mes remarques comme elles devraient toujours l'être: des arguments recevable, ou du moins à prendre au sérieux (je dis pas que j'ai toujours raison hein). Du coup, quand ils font des blagues sexistes/racistes/homophobes etc, je ris ou je surenchéris, parce que je sais que c'est pour se moquer des sexistes/racistes/homophobes et non des femmes/étrangers, noirs etc/gays.
Je ne sais pas si je suis très claire. Bref dans vos entourages ça a l'air d'être des sortes de cons quoi.
Bah déjà dans l'entourage il y a la famille, et ça tu la choisis pas. Dans ma famille on est tous d'accord que les femmes sont égales aux hommes mais pourtant ma soeur est la première à traiter les autres filles de salopes qui s'habillent "trop court", ou à parler des homosexuels en utilisant le mot "pédé". Ensuite pour les amis, d'accord on les choisit mais des fois tu t'entends bien avec des gens qui peuvent avoir des idées différentes des tiennes. Enfin quand j'ai rencontré mes amies je ne connaissais pas leurs idées, mais le tout est qu'on s'entendait bien (et on continue à bien s'entendre) et que j'allais pas leur faire un interrogatoire "alors tu penses quoi du féminisme?" Quand ce sont des amies que tu aimes vraiment tu essaies d'expliquer en quoi leur position n'est pas tenable, que leurs propos sont sexistes, qu'elles n'ont pas à juger la vie des autres... et ça se passe bien. On a déjà eu des débats mais jamais personne ne s'est énervé ou a commencé à hausser le ton. Après je sais pas pour toi mais genre sur Facebook j'ai dans mes contacts des gens à qui je parle pas beaucoup (par exemple dans ma classe), et je sais très bien que si je publie un article féministe ce sont ces personnes là qui vont se foutre de ma gueule. Et enfin dans l'entourage tu peux aussi compter les collègues, le patron, les profs ou maîtres de stage, que tu ne choisis pas non plus...
freehug;4662995 a dit :Quand même, un truc me chatouille dans les commentaires: d'où vous êtes toutes LA féministe relou de vos groupes d'amis respectifs? Je suis féministe et la plupart des gens que je fréquente le sont aussi, quand bien même c'est sans le savoir, et traitent mes remarques comme elles devraient toujours l'être: des arguments recevable, ou du moins à prendre au sérieux (je dis pas que j'ai toujours raison hein). Du coup, quand ils font des blagues sexistes/racistes/homophobes etc, je ris ou je surenchéris, parce que je sais que c'est pour se moquer des sexistes/racistes/homophobes et non des femmes/étrangers, noirs etc/gays.
Je ne sais pas si je suis très claire. Bref dans vos entourages ça a l'air d'être des sortes de cons quoi.
fleur-davalon;4663208 a dit :freehug;4662995 a dit :Quand même, un truc me chatouille dans les commentaires: d'où vous êtes toutes LA féministe relou de vos groupes d'amis respectifs? Je suis féministe et la plupart des gens que je fréquente le sont aussi, quand bien même c'est sans le savoir, et traitent mes remarques comme elles devraient toujours l'être: des arguments recevable, ou du moins à prendre au sérieux (je dis pas que j'ai toujours raison hein). Du coup, quand ils font des blagues sexistes/racistes/homophobes etc, je ris ou je surenchéris, parce que je sais que c'est pour se moquer des sexistes/racistes/homophobes et non des femmes/étrangers, noirs etc/gays.
Je ne sais pas si je suis très claire. Bref dans vos entourages ça a l'air d'être des sortes de cons quoi.
Non mais mes amis ne sont pas réellement sexistes, si je parle violences, inégalités salariales etc. je n'ai pas de problème. Mais souvent ça reste superficiel, si je m'oppose à la galenterie ou au "mademoiselle" administratif, d'un coup je deviens extrémiste...
Enfin de toute façon comme je suis aussi anti-spéciste, je suis bizarre pour eux
Par contre mon homme est féministe et l'assume (bon il en connaît beaucoup moins que moi mais ça l'intéresse et il m'écoute).
Par contre j'aimerais quand même nuancer l'article pour l'enseignement de l'histoire : le programme change sans arrêt donc non, ce n'est pas ça le problème, l'histoire des femmes est même de plus en plus présente (mais souvent facultative malheureusement par exemple pour les femmes dans la Révolution), le problème c'est que l'histoire a été écrite pour des hommes par des hommes, j'essaie de ne pas passer sous silence les femmes dans mon enseignement mais les sources sont rares, ce sont souvent en partie des hypothèses, bref ce n'est pas si simple. Par exemple, quand j'enseigne la démocratie grecque, j'évoque les femmes, idem pour les matrones romaines, mais dur de faire plus, on manque de source pour comprendre leur rôle réel.
Un big up c'était pas assez alors bravo à toi et merci pour tout le mondebelcara;4663246 a dit :Moi, j'exprime mes idées féministes sans complexe quand une conversation me permet de donner mon avis : ces idées sont parfaitement légitimes et je n'ai pas à en rougir. D'ailleurs je m'en fout complètement si je passe pour la grande gueule au mauvais caractère, pour la féministe intégriste ou pour la fille qui répète les braves idées qu'elle a entendue. Ce sont mes opinions et je les assume.
Si par malheur certains me jugeront trop chiante pour mieux me connaitre ou bien pour considérer la liberté que je réclame (et je sais Ô combien c'est épuisant de devoir justifier actes et paroles), eh bien simplement je n'ai pas plus de contact avec ces gens là, et j'espère néanmoins qu'un jour ils auront à faire face à une situation dans laquelle il pourront faire le lien avec ce que j'ai pu leur dire le temps d'un échange. Certains sont aussi bouchés et restent campés sur leur positions, cela se noient dans la bêtise. Certains ne se poseront jamais de question parce que personne ne les inviteront à s'en poser, et ceux-là, je les plains davantage.
Le féminisme est ma force, et je me moque de ce qu'on peut penser de moi. Et dans les moment de désespoir, je me rappelle toujours que la petite pierre que je pose n'est pas uniquement pour l'acquisition de l'égalité hommes-femmes de ma génération mais aussi pour toutes ceux qui dans le passé ont connu des difficultés à ce sujet, ainsi que pour les générations futurs.
Voilà.
freehug;4663229 a dit :fleur-davalon;4663208 a dit :freehug;4662995 a dit :Quand même, un truc me chatouille dans les commentaires: d'où vous êtes toutes LA féministe relou de vos groupes d'amis respectifs? Je suis féministe et la plupart des gens que je fréquente le sont aussi, quand bien même c'est sans le savoir, et traitent mes remarques comme elles devraient toujours l'être: des arguments recevable, ou du moins à prendre au sérieux (je dis pas que j'ai toujours raison hein). Du coup, quand ils font des blagues sexistes/racistes/homophobes etc, je ris ou je surenchéris, parce que je sais que c'est pour se moquer des sexistes/racistes/homophobes et non des femmes/étrangers, noirs etc/gays.
Je ne sais pas si je suis très claire. Bref dans vos entourages ça a l'air d'être des sortes de cons quoi.
Non mais mes amis ne sont pas réellement sexistes, si je parle violences, inégalités salariales etc. je n'ai pas de problème. Mais souvent ça reste superficiel, si je m'oppose à la galenterie ou au "mademoiselle" administratif, d'un coup je deviens extrémiste...
Enfin de toute façon comme je suis aussi anti-spéciste, je suis bizarre pour eux
Par contre mon homme est féministe et l'assume (bon il en connaît beaucoup moins que moi mais ça l'intéresse et il m'écoute).
Par contre j'aimerais quand même nuancer l'article pour l'enseignement de l'histoire : le programme change sans arrêt donc non, ce n'est pas ça le problème, l'histoire des femmes est même de plus en plus présente (mais souvent facultative malheureusement par exemple pour les femmes dans la Révolution), le problème c'est que l'histoire a été écrite pour des hommes par des hommes, j'essaie de ne pas passer sous silence les femmes dans mon enseignement mais les sources sont rares, ce sont souvent en partie des hypothèses, bref ce n'est pas si simple. Par exemple, quand j'enseigne la démocratie grecque, j'évoque les femmes, idem pour les matrones romaines, mais dur de faire plus, on manque de source pour comprendre leur rôle réel.
Je te conseille ce blog: http://www.histoire-des-femmes.com/, bien que l'auteure soit passionnée d'histoire mais pas historienne, donc sources à vérifier (cela étant dit ses articles sont plutôt fiables, détaillés et intéressants), et les bouquins La place des femmes dans l'histoire et 200 femmes de l'histoire. Mais peut-être que tu connais déjà!