Tu as raison, on va y arriver. On a fait tout ce que l'on pouvait.
Il n'y a pas de raison pour que ça ne finisse pas par s'arranger tout ça. Alors, là, on va juste ce reposer un peu, arrêter de penser à tout ça. Ce vider la tête et profiter de tout le reste.
On verra bien. On continuera de toute façon, à faire tout ce qu'il faudra. Là pour le moment on a abattu toutes nos cartes.
Nous n'avons plus qu'à attendre. C'est vraie qu'on ne sait même pas bien quoi attendre. Mais il n'y a que ça à faire quand tout le reste est fait.
Alors bordel oui tu as raison. On va juste profiter de nous.
Tu as raison, on est ensemble à s'aimer comme des fous et s'est bien tout ce qui compte.
Le reste, tout ce qui n'est pas Nous, et bien on verra, oui.
Comment tout ça tournera on n'en sait rien c'est vraie. Ce sera peut être une catastrophe , mais, tu as raison peut être pas. Et puis dans tout les cas on pourra ce dire qu'on a tout fait, tout tenter, que nous n'avons rien à regretter, pas à culpabiliser.
Et puis dans le pire des cas, on rebondira toujours. On sortira de tout ça. D'une manière ou d'une autre.
Même si c'est long ça aura une fin, comme tout. Il n'y a pas de raison.
Tu as raison, la roue tourne.
J'aie ouvert les yeux et je commence, à mon tour, à voir aussi le bon dont tu me parles.
Tout n'est pas perdu.
On s'aime alors franchement le reste...
Je voudrais te dire ça, mais je ne le peut pas.
Parce que j'aie peur. Comme toujours. Mais je réalise, là, ce qu'est avoir peur pour quelque chose de concret.
Peur pour autre chose que des idées que je me fais, des craintes infondées.
J'aie beaucoup trop peur. Je n'aie plus que ce mot à l'esprit.
Je pourrais, ne répondre que ça, quand après la bise d'usage on me demande si ça va.
Mais en même temps je ne sais pas bien à quoi ça me servirait, et je n'aie pas encore virer folle à ce point là.
Mais, j'aimerais vraiment, pouvoir te dire tout ça.
Pas comme ça, pas romancer comme ça. Mais dans les grandes lignes, te montrer le visage de quelqu'un de confiant.
Tout ce que je peut faire, c'est de répondre à tes sourires, hocher la tête. Te dire que tu as raison aussi. Faire semblant que dans le fond ça va, je gère.
J'arrive même à rire devant toi, de bon coeur sans me forcer.
Alors on fait les cons, comme des gosses de 5 ans.
On ce chamaille , on ce taquine, on ce câline, on fait l'amour, puis on retombe comblés l'un dans les bras de l'autre. Ton regard amoureux, pétillant, passionnée ou tout doux. Ton sourire de gamin devant un étalage de bonbons juste parce que c'est moi que tu regardes. Tes caresses et tes mots doux. Tes jeux de mots, tes jeux de mains.
Ton rire toujours. Ta confiance, en nous, en tout ce que l'on peut faire.
J'aie toujours peur que tu crois que tout ça ne me suffit plus pour trouver que la vie est jolie. Mais c'est tout le contraire tu vois.
Alors je garde tant pour moi. Toute ces larmes que je refoule. Elles coulent quand tu n'est pas là.
Je ne veut pas que tu passes ta vie à les essuyer.
Alors je me force.
Je n'arrive même plus vraiment à savourer tu sais.
J'aie bien trop peur pour après.
J'aie bien trop peur que ça finisse par nous bouffer Nous, alors que ça n'a rien à voir.
Mais j'aie bien trop peur pour nous. Je t'aime trop pour ça.
J'aie toujours pu tout te dire. Mais aujourd'hui je ne peut tenir aucun de ces deux discours. Là dessus je ne peut rien te dire.
Tu m'écouterais, me rassurerais. Tu me serrerais dans tes bras, caresserait mes joues et mes cheveux. Et puis tu relèverais mon visage, déposerais un baiser sur mon front avant de m'embrasser.
Mais tu le fais déjà tout ça. Je n'aie pas besoin de te parler.
On est conscient tout les deux de cette situation, et puis même sans ça, tu est comme ça, "c'est tout". Rassurant, apaisant, aimant... Je n'aurais jamais assez de mots.
Je ne veut pas que notre relation ne tourne qu'autour de tout ça. Que l'on ne parle que de ça. ça voudrait dire que ça a fini par nous atteindre. Que ma crainte ce concrétise.
Si je commence, je ne pourrais plus m'arrêter. Je le sais que ça ne serait plus que ça.
Je rêverais juste de penser tout ce que j'aie écrit au début. Que tu as raison sur toute la ligne.Je pourrais au moins te le dire. Il m'aie impossible de le dire sans le penser. Il m'aie impossible de te mentir.
Dans le fond je sais bien que je le fais déjà en ne te disant pas tout ça, en continuant de sourire.
Je veut juste Nous protéger de tout ça. Je tiens beaucoup trop à toi.
Pour une fille qui a le mensonge, en horreur, sous quelle forme soit-il , ça n'aide pas. Dans le fond je m'en veut pour ça.
Je t'aime et tu est tout pour moi. Heureusement que ça je peut te le dire. Même si ça semble clicher, toi et moi on sait. C'est comme ça.
Mais sérieusement mon amour j'aie peur de te laisser tomber. De craquer et de céder. Que rien ne me soit arracher, d'être partie avant ça.
Égoïste , et de toute façon, dans le fond bien trop trouillarde pour ça.
Mais ça fait tellement mal de penser à ça. Autant que le fait de constater que c'est pourtant devenue ma pensée la plus réconfortante.
Bordel heureusement que j'écris tout ça ici et que je ne te dirais jamais ça.