Imagines toi une seconde ma souffrance. T'en est incapable, je le sais, tu t'avoues vaincu à la moindre écorchure, c'est tellement plus facile de fermer sa gueule et de baisser les yeux.
Tu veux une grande nouvelle ? Je souffre. Deuxième nouvelle ? C'est de ta faute.
Et pourtant tu savais à quel point j'étais fragile, et à quel point j'avais besoin de toi. Je ne te repproche pas de m'avoir laisser, je te repproche juste de m'avoir fait autant espérer, de m'avoir rendu dingue de toi, et de m'avoir dit que tu m'aimais alors que en fait elle* était dans ton coeur, certes tu faisais en sorte que tes sentiments restent enfouis, mais elle était bel et bien là, alors que toi tu m'imaginais plutôt entre tes jambes.
J'étais aveuglée de bonheur, rien ne semblait pouvoir nous arreter j'avais même cette putain d'impression d'être importante pour toi, et j'pensais qu'on ferait taire les autres, j'pensais que les rumeurs resteraient des rumeurs, et que nous, nous resterions ensemble pendant encore 2 ou 300ans.
Je nie pas mon erreur, ou plutot mes erreurs : te faire attendre, pleurer dans tes bras parce que en fait je venais de tomber amoureuse, te courir après en pleine rue, hurler ton nom, dormir dans tes bras, lâcher mes meilleures amies, sécher les cours, vivre dans ta bulle, et insulter ta meilleure amie puis venir chialer en bas de chez toi, tout ça c'était de la grosse connerie. Et si seulement je pouvais revenir en arrière, je recommencerai tout, mais dans le sens inverse; si je pouvais revenir en arrière jamais je ne serai venu te parler, jamais je n'aurai décrocher mon téléphone, jamais je serai venue en ville ce dimanche après-midi, ni ce lundi, ni ce mardi, ni ce mercredi, ni tout les jours qui ont suivis. Je ne veux me rappeller de rien de ces derniers mois si c'est pour voir ta gueule sur chaque souvenirs.
( mais je me suis promis, que plus jamais je n'irai lui parler. )