En repensant à nous, à nos souvenirs, à notre amour, bref à notre histoire, je n'éprouve plus ce sentiment qui me tord le coeur et me fait hurler de douleur, ce vieux sentiment indescriptible qui m'a hantée, détruite. Je pense que, aujourd'hui, la page se tourne petit à petit, ces derniers mois furent très difficiles sans toi, je m'étais habituée à te voir tout les jours, à t'aimer et à être aimée en retour, je m'étais habituer à vivre avec mon idéal.
T'as toujours été là depuis sept ans, tu étais là, on se voyaient mais on ne se regardaient pas. Tu étais là pour mon premier jour de collège quand tu as accompagnée ta petite soeur dans ma classe, ta petite soeur qui est devenue mon amie, et pendant sept ans on s'est croiser tout les jours, et même jusqu'au lycée ça a continuer, tout les jours après les cours tu étais a côté de moi à attendre le bus, tu étais avec ta belle blonde, enlacés et enfumés, rien ne semblait pouvoir vous arrêter, vous étiez fous l'un de l'autre, c'était une evidence.
Et j'ai compris pour quoi elle était dingue de toi, je comprends aussi pourquoi elle t'a quittée, je comprends aussi ta nouvelle copine qui pense que " tout se passe très bien, mais ne dites-rien à Darla " et j'attends presque impatiemment de la voir pleurer ton départ et ta connerie.
T'es un vrai poison.
Moitié prince charmant, moitié destructeur.
Je vais pas te dire que je suis contente pour toi et elle, à vrai dire, je la deteste, elle est heureuse avec toi, et elle m'a volé mon bonheur. La vérité c'est que je suis la seule ombre du tableau, que c'est moi qui m'tape le rôle de la méchante et toi, bingo, t'as encore réussi à être la victime.
Mais tu sais que ta petite copine et ses talons aiguilles flippent de ma pauv'gueule de " gamine "... Elle connaît mes capacités de destructions physiques, morales et amoureuses, et toi aussi tu les connait, d'ailleurs tu les connait mieux que personne.
Mais rassure-toi tu ne mérites même pas que je me fatigue à briser votre couple, cette époque est révolue, alors je resterai à ma place et je me contenterai d'applaudir.