P. ,
Je t’avais promis une lettre, la voici !
Avec un peu de retard, mais le retard crée le recul, parait.
D'abord j’espère bien que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles pour toi, depuis qu’on a quitté ce micro microcosme qu’est L***. Que tu t’es bien installé, que tu as trouvé un joli cocon et que la vie suit son cours paisiblement. Mais le tumulte a aussi ses bon cotés alors je te le souhaite aussi un peu.
Et moi
Premier constat, tu me manques un peu et je pense beaucoup à toi. A tout ce qu’on a pu se dire, ou plutôt ce qu’on ne sait pas dit. Et à ce qu’on pourrait être, ou qu’on ne sera jamais. C’est souvent comme ça les histoires impossibles, celles qu’on croit pertinentes parce que nées dans le creux de l’été, tout près du pastis et du soleil brûlant.
Globalement j’ai passé une chouette saison, et c’est en partie grâce à toi. Alors merci, merci vraiment pour ta disponibilité, ton accueil, ta voiture et tes raleries parfois chiantes, parfois touchantes, c’est selon. Alors on aurait pu en parler longtemps de nos humeurs respectives. Celles qu’on a plus ou moins réussi à garder pour nous m’ont particulièrement ébranlée. Ce n’est pas assez long deux mois à peine pour s’aimer certes, mais ça n’est pas assez court pour rester indifférent à l’autre. Tu me fais tourner la tête, ça aurait pu commencer comme la chanson mais la suite est plus complexe, trop imbriquée dans des vies déjà bien remplies pour que ça donne le feu d’artifice final que j’ai tant attendu, en même temps sans vraiment d’espoir.
Nos différences nous ont finalement séparés assez rapidement, soulignées par de longs silences et des incompréhensions qui ont coûté chers je pense à notre relation qui aurait pu être belle. Je me souviens de cette soirée du 10 août lorsque nous nous sommes enfin découverts. La complicité, la joie, le rire et presque un début d’amourette, quelque chose de frais et doux qui passe comme un éclair, mais qui fait chaud au cœur. Je ne sais pas ce qui nous a séparé, peut-être les gens, peut-être tout simplement la vie qui reprend son cours et nos chemins qui devaient indéfectiblement se séparer.
Quoiqu’il en soit, je nous souhaite de nous retrouver vite et sous d’autres solstices pour nous découvrir encore un peu.
Nous avons bien travaillé, binôme.
Je ne t’oublierai pas. On se revoit vite, hein ?
Je t’avais promis une lettre, la voici !
Avec un peu de retard, mais le retard crée le recul, parait.
D'abord j’espère bien que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles pour toi, depuis qu’on a quitté ce micro microcosme qu’est L***. Que tu t’es bien installé, que tu as trouvé un joli cocon et que la vie suit son cours paisiblement. Mais le tumulte a aussi ses bon cotés alors je te le souhaite aussi un peu.
Et moi
Premier constat, tu me manques un peu et je pense beaucoup à toi. A tout ce qu’on a pu se dire, ou plutôt ce qu’on ne sait pas dit. Et à ce qu’on pourrait être, ou qu’on ne sera jamais. C’est souvent comme ça les histoires impossibles, celles qu’on croit pertinentes parce que nées dans le creux de l’été, tout près du pastis et du soleil brûlant.
Globalement j’ai passé une chouette saison, et c’est en partie grâce à toi. Alors merci, merci vraiment pour ta disponibilité, ton accueil, ta voiture et tes raleries parfois chiantes, parfois touchantes, c’est selon. Alors on aurait pu en parler longtemps de nos humeurs respectives. Celles qu’on a plus ou moins réussi à garder pour nous m’ont particulièrement ébranlée. Ce n’est pas assez long deux mois à peine pour s’aimer certes, mais ça n’est pas assez court pour rester indifférent à l’autre. Tu me fais tourner la tête, ça aurait pu commencer comme la chanson mais la suite est plus complexe, trop imbriquée dans des vies déjà bien remplies pour que ça donne le feu d’artifice final que j’ai tant attendu, en même temps sans vraiment d’espoir.
Nos différences nous ont finalement séparés assez rapidement, soulignées par de longs silences et des incompréhensions qui ont coûté chers je pense à notre relation qui aurait pu être belle. Je me souviens de cette soirée du 10 août lorsque nous nous sommes enfin découverts. La complicité, la joie, le rire et presque un début d’amourette, quelque chose de frais et doux qui passe comme un éclair, mais qui fait chaud au cœur. Je ne sais pas ce qui nous a séparé, peut-être les gens, peut-être tout simplement la vie qui reprend son cours et nos chemins qui devaient indéfectiblement se séparer.
Quoiqu’il en soit, je nous souhaite de nous retrouver vite et sous d’autres solstices pour nous découvrir encore un peu.
Nous avons bien travaillé, binôme.
Je ne t’oublierai pas. On se revoit vite, hein ?