Je me sens perdue, depuis ce qui s'est passé la semaine dernière à la fête, où on s'est particulièrement rapprochés. Et j'ai peur d'être carrément pathétique aussi, parce que je suis complètement folle de lui, et que ça se trouve, lui, pas du tout. Ça se trouve, si on s'est autant regardé, touché, etc. peut-être était-ce juste "l'effet fête", me dis-je.
Hier, on s'est revu avec notre groupe de travail, comme toutes les semaines. On était toujours aussi complices, on s'est bien parlé, tout en gardant notre position "pro". On a parlé un peu d'une discussion qu'on avait eu à la fête, mais comme on était avec le groupe, c'était difficile de continuer cette discussion.
A l'heure du café, alors que tous les autres étaient déjà partis pour aller à la cafet', j'ai attendu qu'il mette son manteau, il m'a remercié de l'attendre, en me disant que j'étais "trop mimi".
Bref, hier, il ne s'est rien passé d'extraordinaire, mais ce qu'il y a eu la semaine dernière me trouble énormément, d'autant plus que c'est quelqu'un de très réservé et d'assez introverti. J'ai vu une amie hier, qui était aussi présente à la fête. Elle ne le connaissait pas du tout, et quand je lui ai raconté tout ça, elle m'a dit que clairement, ce qui s'est passé "entre nous" était très ambigu, d'autant plus qu'il a une copine. Je ressens le besoin d'en discuter avec lui, de tout ça, parce que ça me bouffe complètement (il ne s'est pas autant rapproché d'une autre fille de notre groupe de travail comme ça, j'en suis sûre) mais je ne sais pas comment car on est toujours avec le groupe, et j'ai peur de passer pour la fille "qui est en chien" si je lui propose (sans trop tarder) d'aller boire un verre parce que je voudrais qu'on mette les choses au clair (et faut-il vraiment mettre les choses au clair?).
A présent, se pose également la question de la séparation de notre groupe de travail: dans 3 mois, ce sont les vacances d'été (dur à croire, vu le temps), ce qui signe la fin de son stage, et même s'il veut continuer à venir l'année prochaine, rien n'est moins sûr que son emploi du temps universitaire le lui permette. Le compte à rebours a donc commencé, il faut que ça bouge, avant que cela ne soit trop tard, et avant que les remords ne me bouffent jusqu'à l'os.