Me revoilà également pour conter mes (més)aventures ! 
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Célibattantes !
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Hello les Madz !
Je suis en plein questionnement sur mon célibat.
Pour faire bref, ça va faire deux ans que je suis célibataire. J'ai fait une thérapie pendant un an, qui m'a été vraaaiment nécessaire pour reprendre à zéro mes dernières relations qui étaient toutes assez toxiques ou qui ont fini par l'être, sans que sache trop m'en dépêtrer. Cette thérapie m'a été super utile, j'ai compris plein de choses et j'ai beaucoup évolué.
Mais voilà : depuis, je galère à rencontrer de nouvelles personnes et surtout à tomber amoureuse. Je précise que je suis gay, parce que c'est parfois moins évident de rencontrer des gens du même sexe pour entrer dans une relation amoureuse (peur de draguer quelqu'un d'hétéro, je ne fréquente par les bars gays et je suis dans une ville assez peu ouverte à ce sujet).
Mes études et mes engagements associatifs me prennent beaucoup de temps et je m'y épanouis pleinement, mais le confinement m'a rappelée que j'avais envie d'une nouvelle relation et de partager du temps avec quelqu'un. J'ai bien testé Tinder, mais grosse déception : entre celles qui m'ont recalée parce que je ne voulais pas braver le confinement pour un date, et celles avec qui finalement on ne reste qu'amies, je me sens un peu désemparée.
Je sais que je ferai de nouvelles rencontres, c'est certain et je suis optimiste. Mais j'avais besoin d'entendre le témoignage de celles qui ont vécu une longue période de célibat : comment vous l'avez vécu ? vous avez eu peur de ne pas "savoir/pouvoir" retomber amoureuse ? Combien de temps ça a duré ?
Je vous remercie pour vos réponses et je vous espère toutes en bonne santé !
Je suis en plein questionnement sur mon célibat.
Pour faire bref, ça va faire deux ans que je suis célibataire. J'ai fait une thérapie pendant un an, qui m'a été vraaaiment nécessaire pour reprendre à zéro mes dernières relations qui étaient toutes assez toxiques ou qui ont fini par l'être, sans que sache trop m'en dépêtrer. Cette thérapie m'a été super utile, j'ai compris plein de choses et j'ai beaucoup évolué.
Mais voilà : depuis, je galère à rencontrer de nouvelles personnes et surtout à tomber amoureuse. Je précise que je suis gay, parce que c'est parfois moins évident de rencontrer des gens du même sexe pour entrer dans une relation amoureuse (peur de draguer quelqu'un d'hétéro, je ne fréquente par les bars gays et je suis dans une ville assez peu ouverte à ce sujet).
Mes études et mes engagements associatifs me prennent beaucoup de temps et je m'y épanouis pleinement, mais le confinement m'a rappelée que j'avais envie d'une nouvelle relation et de partager du temps avec quelqu'un. J'ai bien testé Tinder, mais grosse déception : entre celles qui m'ont recalée parce que je ne voulais pas braver le confinement pour un date, et celles avec qui finalement on ne reste qu'amies, je me sens un peu désemparée.
Je sais que je ferai de nouvelles rencontres, c'est certain et je suis optimiste. Mais j'avais besoin d'entendre le témoignage de celles qui ont vécu une longue période de célibat : comment vous l'avez vécu ? vous avez eu peur de ne pas "savoir/pouvoir" retomber amoureuse ? Combien de temps ça a duré ?
Je vous remercie pour vos réponses et je vous espère toutes en bonne santé !
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@Lagertha~ : cette idée de génie pour un premier rendez-vous!
@AlexaneR : Ca fait bien trois ans que je n'ai pas eu une relation qui a duré plus de deux mois, sachant que j'ai eu un béguin en trois ans. Et parfois, je me demande si je suis en mesure d'offrir l'engagement émotionnel qui semble caractériser les couples heureux que je voix autour de moi. Et je réponds généralement par : nope.
C'est moins de la peur que de l'incrédulité, à ce niveau. Et aussi, je me demande si, pour mes autres relations (voire, toutes), je n'ai pas joué le jeu de la petite copine plus qu'autre chose. Après, revisiter ses anciennes relations alors que l'amour est parti depuis longtemps, c'est faire l'expérience d'une certaine étrangeté.
Mais je me demande si, prise dans l'enthousiasme des débuts je ne vais pas un peu vite en besogne parce que je sais que, par le passé, ça (à définir, le "ça") a débouché sur une relation amoureuse sérieuse. Un peu comme si j'appliquais une recette ? Ou si je m'auto-persuadais de qq ch ?
Il y a deux ans, je voulais voir si j'étais désirable et si je pouvais me taper d'autres mecs que mon ex.
L'année dernière, si je pouvais entamer une relation avec un homme qui correspondait à mes critères d'éligibilité chez un conjoint.
Cette année... je sais pas si j'ai l'énergie d'investiguer quoi que ce soit.
Je voulais venir parler de la série Crazy Ex-girlfriend parce qu'il y a deux trois trucs qui me parlent beaucoup mais je n'ai pas l'esprit à le développer.
Et aussi peut-être parler de breadcrumbing/love-kernelling.
@AlexaneR : Ca fait bien trois ans que je n'ai pas eu une relation qui a duré plus de deux mois, sachant que j'ai eu un béguin en trois ans. Et parfois, je me demande si je suis en mesure d'offrir l'engagement émotionnel qui semble caractériser les couples heureux que je voix autour de moi. Et je réponds généralement par : nope.
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C'est moins de la peur que de l'incrédulité, à ce niveau. Et aussi, je me demande si, pour mes autres relations (voire, toutes), je n'ai pas joué le jeu de la petite copine plus qu'autre chose. Après, revisiter ses anciennes relations alors que l'amour est parti depuis longtemps, c'est faire l'expérience d'une certaine étrangeté.
Mais je me demande si, prise dans l'enthousiasme des débuts je ne vais pas un peu vite en besogne parce que je sais que, par le passé, ça (à définir, le "ça") a débouché sur une relation amoureuse sérieuse. Un peu comme si j'appliquais une recette ? Ou si je m'auto-persuadais de qq ch ?
Il y a deux ans, je voulais voir si j'étais désirable et si je pouvais me taper d'autres mecs que mon ex.
L'année dernière, si je pouvais entamer une relation avec un homme qui correspondait à mes critères d'éligibilité chez un conjoint.
Cette année... je sais pas si j'ai l'énergie d'investiguer quoi que ce soit.
Je voulais venir parler de la série Crazy Ex-girlfriend parce qu'il y a deux trois trucs qui me parlent beaucoup mais je n'ai pas l'esprit à le développer.
Et aussi peut-être parler de breadcrumbing/love-kernelling.
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Vogel
Guest
Personnellement ça fait un an et demi que je suis célibataire, sachant que ça ne faisait que 6 mois que j'étais en couple et que c'était ma première relation longue. Autant dire que le célibat c'est mon meilleur ami quoi. 
Cela faisait un an que tout se passait bien, j'étais bien seule tout en ayant hâte d'être de nouveau amoureuse. Hâte de la bonne manière : optimiste, rêveuse, pas trop pressée pour autant.
Et puis après, je pense que plein de choses ont fini par m'atteindre, et je retombe dans mes travers : je me sens seule, j'ai envie d'être aimée, je me dévalorise d'être célibataire. Problème : je ne trouve pas l'amour facilement.
Comme je l'ai expliqué au-dessus, j'ai beaucoup essayé internet et ça ne fonctionne pas. C'est comme ça que j'avais trouvé mon ex mais les rencontres que j'ai faites autour (BEAUCOUP) sont toujours des échecs. La majorité, c'est me faire ghoster par des mecs qui m'emballent peu et me vexer quand même.
Si vous pouviez me donner votre avis et me dire si vous auriez pris les choses comme moi ou si je déconne complètement, ça m'aiderait bien 
Cela faisait un an que tout se passait bien, j'étais bien seule tout en ayant hâte d'être de nouveau amoureuse. Hâte de la bonne manière : optimiste, rêveuse, pas trop pressée pour autant.
Et puis après, je pense que plein de choses ont fini par m'atteindre, et je retombe dans mes travers : je me sens seule, j'ai envie d'être aimée, je me dévalorise d'être célibataire. Problème : je ne trouve pas l'amour facilement.
Comme je l'ai expliqué au-dessus, j'ai beaucoup essayé internet et ça ne fonctionne pas. C'est comme ça que j'avais trouvé mon ex mais les rencontres que j'ai faites autour (BEAUCOUP) sont toujours des échecs. La majorité, c'est me faire ghoster par des mecs qui m'emballent peu et me vexer quand même.
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Vogel
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Merci les madz pour vos réponses.
Je suis allée voir ma psy aujourd'hui et j'ai compris que je traversais une mauvaise passe. À vrai dire, je crois que je suis à un point de sensibilité si extrême que je prends tout mal. Je me sens énormément perdue, rien ne me rassure, j'ai l'impression de faire tout mal.
Par rapport à ce garçon : j'ai l'impression de ne pas avoir été à la hauteur, d'avoir été trop collante, trop chiante, trop flippante. Pourtant rationnellement, je me dis que j'ai envoyé des messages espacés moi aussi, et simplement honnêtes : je suis sensible aux changements chez les autres, c'est comme ça. J'ai constaté un changement, j'ai voulu savoir pourquoi. Si ça fait flipper l'autre personne, c'est simplement qu'elle n'est pas faite pour moi. Mais ma petite voix me dit que j'ai tout fait de travers, que je suis trop fragile, trop nulle, et que ça se sent, et qu'on me rejette pour ça. Que j'aurais dû envoyer plutôt ci, et pas ça. Que j'aurais dû paraître moins acquise, plus cool, que j'aurais dû faire silence radio moi aussi, etc...
Comme une madz l'a dit au-dessus (je suis désolée je n'arrive pas à me concentrer pour citer) : ce garçon ne m'avait pourtant pas énormément plu. J'aurais voulu creuser plus oui, mais le fait que le tout prenne cette ampleur n'est pas normal, c'est vrai. Je crois que je suis simplement fatiguée de toutes ces rencontres qui ne donnent rien, des hommes qui soufflent le chaud et le froid, qui vont et qui viennent, alors que moi j'ai un réel désir de m'investir. Je crois aussi que j'ai besoin de réassurance, d'attention, d'affection, et donc que je dois faire une pause des sites et trouver ça ailleurs, car sur Tinder il faut être blindé pour survivre.
Ma psy a passé une heure à me rassurer, mais quand elle a dit à la fin "il faut que vous vous reposiez, que vous repreniez confiance en vous, peut-être que les hommes sentent vos fragilités et que ça leur fait peur", ça a tout fait capoter. Très sincèrement, à part pour ce gars avec qui à la limite j'ai pu paraître anxieuse mais en même temps parce que j'avais un silence assez radical en retour, j'étais au contraire très bien ces derniers mois, joyeuse, détachée, enthousiaste, équilibrée. Et quand bien même j'aurais des fragilités, qu'est-ce qu'il faut alors pour se faire apprécier, être le stéréotype d'un livre de développement personnel, n'avoir aucune insécurité et aucune demande d'attention ? Alors quoi, les êtres sensibles on est condamnés à rester seuls chez nous parce que la séduction c'est de ne pas être acquis, de paraître absolument détachés ?
Je suis complètement perdue en fait, et là je pleure comme un bébé au fond de mon lit. Je ne sais pas ce qui va pas chez moi, dans ce que je fais avec les hommes, où s'il n'y a rien qui ne va pas et qu'il faut juste que j'attende de trouver """"""le bon""""" en prenant mon mal en patience.
Édit : en tout cas ça m'a touchée d'avoir des réponses, surtout quand je vois que certaines me disent se reconnaître en moi. Je suis si perdue que j'ai du mal à prendre les arguments rationnels mais me dire que je ne suis pas seule me fait du bien, merci beaucoup.
Je suis allée voir ma psy aujourd'hui et j'ai compris que je traversais une mauvaise passe. À vrai dire, je crois que je suis à un point de sensibilité si extrême que je prends tout mal. Je me sens énormément perdue, rien ne me rassure, j'ai l'impression de faire tout mal.
Par rapport à ce garçon : j'ai l'impression de ne pas avoir été à la hauteur, d'avoir été trop collante, trop chiante, trop flippante. Pourtant rationnellement, je me dis que j'ai envoyé des messages espacés moi aussi, et simplement honnêtes : je suis sensible aux changements chez les autres, c'est comme ça. J'ai constaté un changement, j'ai voulu savoir pourquoi. Si ça fait flipper l'autre personne, c'est simplement qu'elle n'est pas faite pour moi. Mais ma petite voix me dit que j'ai tout fait de travers, que je suis trop fragile, trop nulle, et que ça se sent, et qu'on me rejette pour ça. Que j'aurais dû envoyer plutôt ci, et pas ça. Que j'aurais dû paraître moins acquise, plus cool, que j'aurais dû faire silence radio moi aussi, etc...
Comme une madz l'a dit au-dessus (je suis désolée je n'arrive pas à me concentrer pour citer) : ce garçon ne m'avait pourtant pas énormément plu. J'aurais voulu creuser plus oui, mais le fait que le tout prenne cette ampleur n'est pas normal, c'est vrai. Je crois que je suis simplement fatiguée de toutes ces rencontres qui ne donnent rien, des hommes qui soufflent le chaud et le froid, qui vont et qui viennent, alors que moi j'ai un réel désir de m'investir. Je crois aussi que j'ai besoin de réassurance, d'attention, d'affection, et donc que je dois faire une pause des sites et trouver ça ailleurs, car sur Tinder il faut être blindé pour survivre.
Ma psy a passé une heure à me rassurer, mais quand elle a dit à la fin "il faut que vous vous reposiez, que vous repreniez confiance en vous, peut-être que les hommes sentent vos fragilités et que ça leur fait peur", ça a tout fait capoter. Très sincèrement, à part pour ce gars avec qui à la limite j'ai pu paraître anxieuse mais en même temps parce que j'avais un silence assez radical en retour, j'étais au contraire très bien ces derniers mois, joyeuse, détachée, enthousiaste, équilibrée. Et quand bien même j'aurais des fragilités, qu'est-ce qu'il faut alors pour se faire apprécier, être le stéréotype d'un livre de développement personnel, n'avoir aucune insécurité et aucune demande d'attention ? Alors quoi, les êtres sensibles on est condamnés à rester seuls chez nous parce que la séduction c'est de ne pas être acquis, de paraître absolument détachés ?
Je suis complètement perdue en fait, et là je pleure comme un bébé au fond de mon lit. Je ne sais pas ce qui va pas chez moi, dans ce que je fais avec les hommes, où s'il n'y a rien qui ne va pas et qu'il faut juste que j'attende de trouver """"""le bon""""" en prenant mon mal en patience.
Édit : en tout cas ça m'a touchée d'avoir des réponses, surtout quand je vois que certaines me disent se reconnaître en moi. Je suis si perdue que j'ai du mal à prendre les arguments rationnels mais me dire que je ne suis pas seule me fait du bien, merci beaucoup.
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@Vogel plein de soutien à toi 
C'est à cause de ce genre de dérives que j'ai du mal avec le développement personnel. Ca peut apporter des choses positives à plein de gens, et bien sûr tout n'est pas à jeter, mais à côté de ça, on se retrouve à être assailli.e.s de phrases assénées comme des injonctions culpabilisantes comme "si tu ne t'aimes pas, personne ne t'aimera", "il faut d'abord être bien avec soi-même pour être bien avec quelqu'un" et autres. Et. Je. Déteste. A ce niveau-là, je resterai célibataire toute ma vie hein, et puis, mes 7 ans de relations avec mon ex étaient forcément malsaines, vu que je ne m'aimais pas quand je l'ai rencontré ? Bref.
On a le droit d'avoir des failles, des fragilités, des insécurités. On a le droit de vouloir travailler dessus, ou d'accepter que certaines ne se résoudront probablement jamais complètement, ou au prix d'une trop grosse dépense (de temps, d'énergie, de moral...). Et on a le droit d'espérer que les autres nous aiment avec ça, malgré ça. Ce n'est pas pour autant qu'il faut "accabler" les autres de nos problèmes (surtout au début ou quand ce ne sont pas des personnes très proches, j'en ai fait l'erreur il y a quelques mois et même si le retour a été beaucoup trop violent à mon goût, je comprends que ça puisse peser/faire fuir, surtout quand les autres ont leurs propres soucis à régler), mais ça ne vaut pas le coup de se torturer l'esprit pour un message envoyé "trop tôt", ou de se blâmer parce qu'on ne s'est pas montré.e 100 % confiant.e/détaché.e dans la relation. Tu as besoin d'attention et de régularité dans tes échanges avec la personne ? Tu es en droit de les demander, et en droit de te sentir mal si la personne en face ne veut/peut plus te les offrir. Et tu n'as pas à te blâmer d'avoir besoin de ça, ça ne fait pas de toi quelqu'un de "fragile" ou de moins aimable. A force de nous vanter les mérites de l'indépendance, j'ai parfois l'impression qu'on oublie que l'Homme est un animal social...
C'est à cause de ce genre de dérives que j'ai du mal avec le développement personnel. Ca peut apporter des choses positives à plein de gens, et bien sûr tout n'est pas à jeter, mais à côté de ça, on se retrouve à être assailli.e.s de phrases assénées comme des injonctions culpabilisantes comme "si tu ne t'aimes pas, personne ne t'aimera", "il faut d'abord être bien avec soi-même pour être bien avec quelqu'un" et autres. Et. Je. Déteste. A ce niveau-là, je resterai célibataire toute ma vie hein, et puis, mes 7 ans de relations avec mon ex étaient forcément malsaines, vu que je ne m'aimais pas quand je l'ai rencontré ? Bref.On a le droit d'avoir des failles, des fragilités, des insécurités. On a le droit de vouloir travailler dessus, ou d'accepter que certaines ne se résoudront probablement jamais complètement, ou au prix d'une trop grosse dépense (de temps, d'énergie, de moral...). Et on a le droit d'espérer que les autres nous aiment avec ça, malgré ça. Ce n'est pas pour autant qu'il faut "accabler" les autres de nos problèmes (surtout au début ou quand ce ne sont pas des personnes très proches, j'en ai fait l'erreur il y a quelques mois et même si le retour a été beaucoup trop violent à mon goût, je comprends que ça puisse peser/faire fuir, surtout quand les autres ont leurs propres soucis à régler), mais ça ne vaut pas le coup de se torturer l'esprit pour un message envoyé "trop tôt", ou de se blâmer parce qu'on ne s'est pas montré.e 100 % confiant.e/détaché.e dans la relation. Tu as besoin d'attention et de régularité dans tes échanges avec la personne ? Tu es en droit de les demander, et en droit de te sentir mal si la personne en face ne veut/peut plus te les offrir. Et tu n'as pas à te blâmer d'avoir besoin de ça, ça ne fait pas de toi quelqu'un de "fragile" ou de moins aimable. A force de nous vanter les mérites de l'indépendance, j'ai parfois l'impression qu'on oublie que l'Homme est un animal social...
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