Célibattantes !

V

Vogel

Guest
@vercoquin
Alors après, vu comme il a l'air d'avoir des émotions qui montent en flèche, je pense que les gens autour de lui ne sont peut-être pas dupes. Toi tu ne le connaissais pas, alors tu lui as accordé ta confiance. Mais il est possible qu'il suffise de le côtoyer quelques mois pour se rendre compte qu'il a des choses qui clochent. Et donc à partir de là, moi si je sens pas du tout un de mes collègues, et qu'il me parle mal de quelqu'un d'autre, je n'accorderais pas trop d'importance à ses dires. Donc j'ai envie de dire, par rapport à ce qu'il peut dire de toi... Mets ça de côté.
On peut tromper une fois une personne, mais on ne peut pas tromper mille fois mille personnes... Euh... Attends...:yawn:
 
V

Vogel

Guest
Bon, ce n'est pas la joie extraordinaire.
Ma meilleure amie en moins, du coup. J'ai moins de colère que quand j'ai écrit tout mon message à propos d'elle ici. Mais j'ai toujours l'impression d'avoir pris la bonne décision. Je ne veux plus rien subir, plus aucune de mes relations. Je veux du sain, du bienveillant, de l'indépendance, de la liberté.
Beaucoup de réflexions à propos de mes parents pour essayer de mieux me comprendre, aussi. J'ai bien vu que je m'identifiais énormément à mon père, que je reproduisais les mêmes modes de relation qu'il a lui-même avec les autres (dominant/dominé, manipulant/manipulé). J'ai refait mon histoire, celle de mes parents. J'ai compris que même s'ils ont de l'amour pour moi ils ne m'avaient jamais aimée normalement, comme s'ils étaient indisponibles pour le faire. Je ne me souviens pas par exemple de ressentir l'amour de ma mère une seule fois dans mon enfance et mon adolescence. Je pense que c'est la raison pour laquelle j'ai souvent eu des relations déséquilibrées et pourquoi j'ai un telle quête d'être en couple. Je me sens seule. J'ai un vide affectif. Je suis terrifiée à l'idée de ne pas être aimée. Je suis terrifiée au moindre rejet.
Je me tape une belle obsession sur le dernier gars de Tinder, et j'en ai beaucoup honte. Je pense souvent à lui, à ce qu'il se passerait si je lui réécrivais. Pourtant on parle d'un gars qui m'a à peine réécrit après qu'on ait couché ensemble. Et qui a quand même dit "bah ouais si tu veux on se reverra" quand je lui ai dit que je ne comprenais pas son comportement mais que je lui proposais qu'on se revoit plus tard quand je serai prête. Un gars ambivalent, donc. Vog, tu n'as pas l'impression que tu mérites mieux que ça ? Qu'un nouveau mec qui a l'air d'être illisible ? Mais je n'arrive pas à lâcher. Si je n'ai plus ce mec en tête, je n'ai plus personne. Et puis j'avais apprécié les moments avec lui. Et puis j'aimais bien ses yeux. Oui, je suis incapable de lâcher. La seule chose qui me ferait lâcher... C'est d'avoir un nouveau mec en tête. C'est sans fin. Ma quête est sans fin.
Je me sens perdue. Une rupture amicale, la décision de mettre fin aux sites de rencontre, le futur incertain à cause du covid, mes problèmes d'anxiété envahissants. Je vais avoir besoin de temps pour me remettre de tout ça. Je ressens comme un énorme besoin de renouveau, de changer mon fonctionnement, de rencontrer des nouvelles personnes avec simplicité, sans attentes. J'ai besoin d'instants présents sans tout ce poids sur ma poitrine. J'ai besoin d'accepter mon célibat, d'accepter mes fragilités, de construire des choses avec. Je ne peux plus subir mes relations amicales et sentimentales, c'est fini, ma tête me dit stop, mon corps me dit stop. Je ne peux plus coucher avec n'importe qui sans le vouloir vraiment parce que ça me donne l'impression d'exister. Je ne peux plus me dévoiler au premier venu. Je ne peux plus angoisser de savoir ce que je suis pour l'autre, être ballotée au rythme des messages, des rencards, des baisers, des matchs. Je ne peux plus me blâmer et m'excuser pour tout. Je ne peux plus me détester à ce point. Je ne peux plus subir une quelconque pression face aux autres, que ce soit des amis ou des amants. Je ne peux simplement plus, je suis arrivée au bout de cette façon d'être, de faire, d'exister. Je veux que mon rapport au monde soit différent, plus sûr, plus solide, plus sain.

J'édite pour ajouter un petit élément à propos duquel je suis fière. J'ai donc beaucoup cogité sur le fait d'apprendre à mettre des limites aux autres et à moi-même. Et il y a ce collègue, au travail, qui est devenu très envahissant avec moi. Pour résumer, ce type est l'archétype de la personne manipulatrice, tout mon travail sait qu'il faut s'en méfier, ça se dit dans son dos. Il a 45 ans, une femme. Il a énormément besoin d'attention, prend beaucoup de place. Depuis quelques mois, je l'ai senti devenir envahissant avec moi, et je n'ai bien sûr pas mis de limites. J'en ai honte, mais ce jeu a pu me plaire au début. Jusqu'à ce que je sente une pression se retourner contre moi : une main dans le dos par ci par là, des SMS pour me demander pourquoi j'étais absente du travail, puis des remarques sur le fait que je n'avais pas répondu assez vite à ce SMS, des blagues passives-agressives sur une prétendue jalousie envers d'autres collègues masculins, des demandes répétitives d'aller boire un verre (avec d'autres collègues, heureusement), un message totalement excessif pour mon anniversaire (me souhaitant un délicieux anniversaire trois petits points). Et puis là, quand j'étais en arrêt la semaine dernière car j'étais au fond du trou : aller voir la collègue avec qui je m'entends le mieux pour lui demander ce que j'avais, et pourquoi j'avais tant maigri, et pourquoi je n'avais pas encore répondu à son message… STOP. STOP STOP STOP STOP. Ce genre de comportement, je ne peux plus, c'est niet, c'est trop. Plus jamais ce genre de jeu, plus jamais ce genre de relation. Alors quand il est venu me voir hier et que je le sentais gros comme une maison qu'il allait pousser le bouchon un peu trop loin, et qu'il m'a demandé "Je peux t'enlacer Vog ?" : bah je lui ai répondu non. Non non, je n'en ai pas envie, distanciation sociale, et puis pas envie. Pas méchamment, hein, juste non. Il faisait la gueule ce matin, ça m'a confirmé que j'avais tapé juste : les personnes qui soufflent le chaud et le froid selon si je réponds à leur demande d'attention, c'est ciao. J'ai le droit de dire non sans qu'il y ait des techniques manipulatoires derrière. Tu veux faire la gueule ? Fais-la. Ce jeu est fini avec moi.
 
Dernière modification par un modérateur :
23 Décembre 2015
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@Vogel: bravo pour ton cheminement :cupidon: et oui, mieux vaut être seule que mal accompagnée, même si trouver la perle rare prend du temps, tu as raison de t'écouter :)

HS: en te lisant par rapport à ton collègue (déjà bravo d'avoir su poser tes limites et d'avoir pu dire non, c'est jamais simple à faire) je viens de penser à une anecdote qui m'est arrivée hier et je crois que j'ai besoin que ça sorte: y a un des auxiliaires de vie de ma coloc qui est méga relou. Il est pas relou à 100 pour-cent du temps non plus, heureusement, mais je suis là depuis janvier et c'est arrivé deux/trois fois qu'il dise des choses qui se font pas. la première fois que je l'ai rencontré, il a dit un truc genre "tu peux passer en culotte, je suis chill, et je suis papa depuis pas longtemps." ??! le type est moche, vieux, a 35 ans une femme et des gosses et il sort ça bref il a d'ailleurs le lendemain demander mon contact fb, en me disant qu'il était poly amoureux avec sa femme. Je lui ai quand même donné mon fb, même si je ne lui écris jamais et lui non plus en fait. Hier, il a de nouveau dit un truc vraiment limite: il m'a dit que ma coloc lui avait dit/demandé si j'avais pas crié et après ça il me dit : "genre je sais pas moi, peut être qu'elle a un orgasme, quoi que se masturber avec la porte ouvert ça m'étonnerait..." et il me sort ça en souriant, l'air de rien, comme s'il disait un truc normal et pas du tout abusif, et j'ai pas répondu parce que je savais pas quoi lui dire, j'étais trop surprise pour réagir après. (surtout que je m'étais dit que les deux premiers trucs qu'il m'avait dit et qui me mettaient mal à l'aise étaient en fait des dérapages, puisqu'il m'a pas redit de chose aussi hors limites avant hier soir (genre une autre fois il m'a dit "j'adore les salopettes" parce que j'en portais une) mais bon bref je sais pas comment faire, c'est pas très grave en soi mais je sens que je rumine dessus et que ça me met en colère quoi :dunno:
 

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